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Un Rendez vous pour Islam

Je savoure encore en ce moment ‘le commencement d’un monde ‘ de Jean Claude Guillebaud.

J’ai lu et relu les chapitres sur ‘un rendez vous pour l’islam’. Une perception et projection de l’Islam très intéressantes. Je dirais que l’opinion de l’auteur est optimiste par rapport à ma projection. Que suis-je pour avoir une opinion avisé sur le sujet ? Par contre en opposition de la conférence que j’ai assisté l’année dernière et le livre que j’ai parcourue d’Alexandre Del Valle, je conclu que Jean Claude Guillebaud a plus d’espoir sur le monde musulman que les autres et il pense que les poussées extrémistes s’estomperont. Chapeau à Jean Claude Guillebaud, qui s’est bien documenté.

J’aurai tellement aimé que le rêve de Tariq Ramadan dans  « Islam, la face à face des civilisations, quel projet pour quelle modernité. » se réalise. Même la sincérité de Tariq Ramadan avec ses grands discours pacificateurs est en doute ! Alexandre nous met en garde ! Tariq serait un cheval de Troie ? Qui croire ?

Islam en somme est ébullition. Allons-nous subir la victoire des extrémistes sur les modérés ? La masse des islamistes économiquement faibles vont-ils être menés par les radicaux ou le tempérés ? L’islam modèle turque ou indonésien ou encore Iranien ou Iraquien ?

Enfin seul l’avenir nous dira. A quand la laïcité dans les pays de l’Islam ?

BE Happy

Is not what most of us are after? Who does not want to be H A P P Y?

La béatitude ou le bonheur c’est bien notre quete?

Thomas d’ Aquin pose la question:

[Qu’est-ce que la béatitude?]

Il faut donc savoir ceci : bien que le désir de tout homme tende à la béatitude, certains ont tenu diverses opinions à son sujet. Plusieurs se sont trompés sur le lieu de la béatitude, d’autres sur sa durée, d’autres sur l’occupation ou l’opération.

En premier lieu, se sont trompés ceux qui ont placé la béatitude en ce monde, comme dans les choses corporelles, les vertus ou les sciences. Isaïe 3, 12 les contredit : Mon peuple, ceux qui te disent bienheureux, ceux-là t’égarent. Cela est juste, car cette opinion va d’abord contre la perfection de la béatitude, puisque, selon le Philosophe, la béatitude est le bien parfait parce qu’elle est la fin ultime. Il est donc nécessaire que le désir s’[y] repose, ce qui ne serait pas le cas s’il restait encore quelque chose à désirer après l’avoir obtenue. Or, en cette vie, la perfection du bien ne peut exister dans les choses du monde, car, en les obtenant, on en désire encore davantage; ni dans les vertus ni dans les sciences, car tout homme doit toujours progresser dans les vertus et dans les sciences, comme le dit le psaume 139[138], 16 : Tes yeux m’ont vu quand j’étais imparfait, etc., et 1 Corinthiens 13, 9 : Nous connaissons seulement en partie.

En second lieu, [cette opinion] va contre la pureté de la béatitude : si, en effet, elle est le bien suprême, elle ne doit être mélangée d’aucun mal, comme le blanc parfait doit être sans mélange de noir. On ne peut donc appeler bienheureux celui qui souffre quelque misère, car on ne peut à la fois être malheureux et heureux. Et on ne trouve personne en cette vie qui ne souffre de quelque misère ou d’incommodités au sujet de biens, d’amis ou de sa personne, lesquelles empêchent leurs actes, leurs vertus, leurs connaissances. Job 14, 1 dit de l’homme qu’il est rempli d’une foule de misères.

En troisième lieu, [cette opinion] va contre la stabilité de la béatitude, car la béatitude n’apaiserait pas le désir si elle n’était pas stable. En effet, plus on aime un bien possédé, plus on s’affligera si on craint de le perdre. Ainsi, selon le Philosophe, on ne peut croire qu’est heureux le caméléon qui change de couleur. Mais il faut que la béatitude soit immuable, ce qui ne peut exister en cette vie, car les choses extérieures et le corps humain sont soumis à diverses circonstances, en sorte que nous pouvons dire par expérience qu’en cette vie il n’y a pas de stabilité. Job 14, 2 : On ne reste jamais dans le même état, et Proverbes 14, 13 : Le deuil remplace la joie extrême. Si tu demandes au psalmiste où se trouve le véritable lieu de la béatitude, il répond : Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison, Seigneur!

À propos de la durée de la béatitude, certains se sont trompés en disant que les âmes séparées de leur corps obtiennent la béatitude; quand, après bien des années, elles reviennent à leur corps et sont soumises aux misères de la vie présente, elles cessent d’être bienheureuses. C’est l’erreur de Platon et de ses sectateurs, dans laquelle est tombé Origène. À ceux-là peut être appliqué ce que dit le livre de la Sagesse 2, 22 : Ils n’ont pas compris l’honneur des âmes saintes, ou encore Matthieu 25, 46 : Ils s’en iront à une peine éternelle, mais les justes à une vie éternelle.

Cette opinion est mauvaise pour trois raisons. D’abord, parce qu’elle contredit le désir naturel. Par nature, en effet, le désir de toute chose est de se conserver dans l’être et dans sa perfection. Mais il faut noter que les choses sans raison ne tendent pas à l’universel et que leur désir ne tend pas à ce que soit conservée leur perfection; mais la nature raisonnable, connaissant l’universel, tend naturellement à conserver sa perfection pour toujours. Ainsi, son désir ne serait pas satisfait, si l’âme ne jouissait pas d’une béatitude perpétuelle, et sa béatitude ne serait pas véritable, puisque les carences de l’avenir ou la prescience du futur seraient ignorées. L’Apôtre parle de ce désir naturel en 2 Corinthiens 5, 2 : En effet, nous gémissons, désireux de revêtir par-dessus l’autre notre habitation céleste.

Ensuite, [cette opinion] est contraire à la perfection de la grâce. En effet, toute chose, naturellement comblée par sa perfection, y persévère de manière immuable. C’est pourquoi la matière première ne reste jamais sous la forme de l’air, car une telle forme ne peut remplir toute la capacité de la matière. Mais l’intellect demeure de façon immuable dans l’assentiment des principes premiers, car c’est par eux qu’il est entièrement comblé par ce qui peut être démontré, et ainsi il y consent de façon immuable. Or, l’âme bienheureuse est totalement comblée par la béatitude; autrement, il ne s’agirait pas d’un bien parfait. Le psaume 16[15], 11 le dit : Ton visage me remplira de joie, etc. Et c’est pour cela qu’il poursuit : Délices éternelles en ta droite jusqu’à la fin. Et parce que la perpétuité découle d’une telle plénitude de grâce, l’Apocalypse3, 12 dit : Parce qu’il a vaincu, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il n’en sortira plus.

En troisième lieu, [cette opinion] s’oppose à l’équité de la divine justice, car l’homme adhère à Dieu par la charité avec le propos de ne jamais s’en écarter. Romains 8, 35 : Qui nous séparera de la charité du Christ? [Dieu] ne rendrait pas pleinement justice à la charité, si [l’homme] était à un moment écarté de [sa] jouissance (fruitio). Ainsi, Jean 6, 37 [dit] : Celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors. Et si on interroge le psalmiste, il répond : Ils te loueront pour les siècles des siècles (Psaume 84[83], 5).

Au sujet de l’occupation des bienheureux et de leur opération, les juifs et les musulmans se trompent, quand ils disent que les hommes sont bienheureux en s’adonnant aux festins, aux beuveries, au commerce avec les femmes. Ce que réprouve Matthieu 22, 30 : À la résurrection, on ne prend ni femme ni mari, etc.Cette opinion est à juste titre repoussée. En effet, elle va d’abord contre le privilège de l’homme, car, si la béatitude consiste dans l’usage de la nourriture ou des facultés sexuelles qu’on trouve aussi chez les autres animaux, il faudrait que la béatitude existe non seulement pour l’homme, mais qu’il y ait des béatitudes pour les animaux, alors que c’est un privilège de l’homme d’être seul capable de béatitude parmi toutes les créatures inférieures, comme le dit le psaume 36[35], 7s : Tu sauveras les hommes et les bêtes, Seigneur, à savoir, pour la santé du corps, mais les fils des hommes espéreront sous l’ombre de tes ailes.

En deuxième lieu, cela va contre la joie de la nature, car la nature supérieure ne peut être rendue bienheureuse par une nature inférieure. Car, si la béatitude de l’homme consistait dans le fait de manger et que l’homme était rendu bienheureux par le fait de manger, alors l’homme deviendrait bienheureux grâce aux aliments qu’il mangerait. Ceux-ci seraient donc plus dignes que l’homme, alors qu’il est placé au-dessus de toutes les natures inférieures. Psaume 8, 7 : Tu as tout mis sous ses pieds.

En troisième lieu, cela s’oppose au zèle de la vertu. En effet, la vertu consiste pour l’homme à s’écarter des plaisirs. Toutes les vertus qui portent sur des plaisirs sont donc nommées à partir de l’opposition à ceux-ci, comme l’abstinence, la tempérance et autres choses du même genre. Mais c’est le contraire pour les vertus qui concernent les choses qui exigent beaucoup d’effort et sont difficiles, comme la force, la magnanimité et les choses de ce genre. Si la béatitude de l’homme consistait dans les plaisirs de la chair, la vertu, qui est le chemin de la béatitude, n’écarterait pas des plaisirs, comme cela arrive à ceux dont parle Philippiens 3, 19 : Leur Dieu, c’est leur ventre! Si tu interroges le psalmiste sur l’occupation et l’opération des bienheureux, il te répondra : Ils le loueront (Psaume 84[83], 5).

[Comment parvient-on à la béatitude?]

Il reste encore à voir comment parvenir à cette béatitude.

Il faut savoir qu’il existe trois béatitudes. La première est mondaine : elle consiste dans l’abondance et la jouissance des biens de ce monde. Psaume 144[143], 15 : Ils ont déclaré heureux le peuple où il en est ainsi. Cette béatitude consiste d’abord dans les honneurs, les richesses, les plaisirs, car, comme on le dit en 1 Jean 2, 16 : Tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, etc. Sous le terme d’honneur, on comprend la dignité et la renommée, en sorte que ces trois choses incluent les cinq en lesquelles, selon Boèce, consiste le bonheur terrestre. Les ambitieux s’efforcent d’arriver à la dignité par le l’orgueil et l’argent, car il est écrit dans Siracide 10, 19 : Toutes choses obéissent à l’argent, et dans Proverbes 19, 6 : Beaucoup honorent la personne du riche. Le Seigneur, quant à lui, enseigne de parvenir à la dignité par le chemin contraire, à savoir, par la pauvreté et l’humilité, car, ainsi qu’il est dit en Luc 1, 52 : Il a renversé les puissants de leur trône, et en Matthieu 5, 3 : Heureux les pauvres en esprit, etc. Il est question de «royaume», car cela est précieux parmi les honneurs. Cette béatitude convient principalement au Christ, car, alors que les anciens pères jouissaient des richesses, il fut le premier à annoncer et à enseigner cette béatitude. 2 Corinthiens 8, 9 : Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus, le Christ. Matthieu 19, 21 : Si tu veux être parfait, va, vends [ce que tu possèdes], etc.

Les hommes de ce monde obtiennent souvent les richesses au moyen de querelles, de combats ou, à tout le moins, de luttes dans des procès. Jacques 4, 2 [dit] : Vous bataillez et vous faites la guerre. Mais Dieu enseigne une voie contraire, celle de la douceur qui n’irrite pas et n’est pas irritée. Et cela n’est pas étonnant, car, comme il est dit dans Proverbes 3, 34 : Le royaume sera donné aux doux. C’est pourquoi [le Seigneur] dit dans Matthieu 5, 4 : Heureux les doux! Cette béatitude convient aux martyrs, qui ne se sont pas irrités contre leurs persécuteurs, mais ont plutôt prié pour eux. 1 Corinthiens 4, 12 : Maudits, nous bénissons. Ainsi, c’est d’eux qu’il est dit : On n’entend ni murmure ni plainte dans leur bouche[8].

Les hommes s’efforcent de parvenir aux plaisirs par divers moyens, comme le dit Job 21, 12 : Ils jouent du tambourin. Mais le Seigneur enseigne, au contraire, une voie opposée, à savoir, celle des pleurs : Heureux ceux qui pleurent, etc. (Matthieu 5, 5). Il est dit aussi dans le livre de Tobie 2, 6 : Tout s’est changé en lamentation et en douleur, etc. Cette béatitude convient aux confesseurs qui ont mené leur vie en ce monde parmi bien des gémissements et des larmes, selon ce passage de Lamentations 1, 22 : Nombreux sont nos gémissements.

La seconde béatitude est politique : elle consiste en ce qu’on se gouverne bien dans ses actions grâce à la vertu de prudence, et elle est au mieux lorsqu’elle gouverne non seulement soi-même, mais aussi la cité et le royaume. Voilà pourquoi cette béatitude convient surtout aux rois et aux princes. Il est dit d’elle en Job 29, 11 : L’oreille qui m’entend me rend bienheureux. Mais il faut savoir la différence entre un roi et un tyran, car le roi cherche, par son gouvernement, le bien de son peuple, et son propos ne s’écarte pas de sa sagesse. Proverbes 8, 15 [dit] : C’est par moi que gouvernent les rois. Le tyran, au contraire, entend s’écarter de l’ordre de la sagesse divine, car il cherche plutôt à combler ses désirs afin de faire ce qu’il veut, et il entend y parvenir par sa rapacité, en dépouillant injustement les autres. Ainsi, il est écrit dans Proverbes 28, 15 : Un lion rugissant, un ours affamé : tel est le chef impie pour un peuple faible. Mais le Seigneur enseigne, au contraire, la justice, quand il dit : Heureux ceux qui ont faim et soif de justice (Matthieu 5, 6). C’est aussi ce qui est dit dans le livre des Proverbes 13, 25 : Le juste mange et est rassasié. Cette béatitude convient aux anciens pères qui avaient le plus grand désir de la parfaite justice du Christ. Isaïe 63, 19 : Puisses-tu déchirer les cieux! Ensuite, le tyran recherche l’impunité pour les maux qu’il accomplit, et il s’efforce de l’obtenir par la cruauté, de sorte qu’il soit tellement craint que personne ne s’oppose à lui. Il est question d’eux dans le psaume 79[78], 2 : Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs en pâture aux oiseaux du ciel. Mais le Seigneur enseigne le chemin inverse pour gagner la voie de la miséricorde : Heureux les miséricordieux, etc. (Matthieu 5, 7). Matthieu 6, 15 : Si vous ne remettez pas aux hommes leurs péchés, etc. Cette béatitude convient aux anges qui sont miséricordieux pour nous sans passion et nous secourent dans nos misères. Isaïe 33, 7 : Les anges de paix pleurent amèrement.

La troisième béatitude est contemplative : c’est surtout celle de ceux qui tendent à acquérir la vérité, et par-dessus tout la vérité divine. Siracide 14, 20 : Heureux l’homme qui demeurera dans la sagesse!

Cette béatitude, les philosophes se sont efforcés de l’obtenir par deux moyens, eux qui avaient deux buts, à savoir, connaître la vérité et acquérir l’autorité. Ils se sont efforcés de connaître la vérité par la pratique de l’étude. Mais Dieu enseigne une voie plus rapide, la pureté du cœur : Heureux les cœurs purs, etc. (Matthieu 5, 8), et Sagesse 1, 4 : La sagesse n’entrera pas dans une âme malveillante et n’y habitera pas, etc. Cette béatitude convient surtout aux vierges qui ont gardé intacte la pureté de leur esprit et de leur corps.

Mais les philosophes ont voulu acquérir l’autorité en s’engageant dans les disputes controversées. Mais, comme le dit 1 Corinthiens 11, 16 : Si quelqu’un parmi vous cherche à ergoter… C’est pourquoi le Seigneur enseigne qu’on arrive à l’autorité divine par la paix, de sorte qu’un homme soit considéré en autorité par les autres, selon [ce qui est dit] dans Exode 7, 1 : Je te fais chef pour Pharaon. C’est ainsi qu’il est dit : Heureux les pacifiques! (Matthieu 5, 9). Cette béatitude convient surtout aux apôtres dont il est dit en 2 Corinthiens 5, 19 : Il a mis en nous une parole de réconciliation, etc. Quant à ce qui est dit : Heureux ceux qui souffrent persécution, etc. (Matthieu 5, 10), il ne s’agit pas d’une autre béatitude, mais elle renforce les précédentes, car on ne peut être ferme dans la pauvreté, la douceur et dans le reste si, dans les persécutions, on s’en écarte. C’est pourquoi toutes les récompenses qui précèdent sont dues à cette béatitude, et on revient au commencement : Car le royaume des cieux est à eux (Matthieu 5, 3; 5, 10). Et on doit comprendre de la même manière : Car ils posséderont la terre (Matthieu 5, 4), et ainsi de suite pour le reste.

La béatitude des saints a donc quelque chose de toutes les [béatitudes] précédentes selon qu’elle possède tout ce qu’on y trouve de louable. De la béatitude mondaine, elle possède la riche demeure : Heureux ceux qui habitent dans ta maison (Psaume 84[83], 5). C’est la maison de gloire dont parle le psaume 27[26], 4 : J’ai demandé une chose au Seigneur, etc. Dans cette maison, on obtient tout ce qu’on désire. Psaume 65[64], 5 : Nous serons rassasiés de biens dans ta maison. Apocalypse 5, 10 : Tu as fait de nous pour notre Dieu un royaume et des prêtres. Là se trouveront des richesses qui apportent la satiété. Psaume 26[25], 8 : La gloire et les richesses sont dans ta maison. Là se trouveront les délices qui renouvellent l’homme en son entier. Psaume 36[35], 9 : Ils s’enivreront de la graisse de ta maison, etc. De la béatitude politique, les saints possèdent la perpétuité, car le dirigeant de la cité doit s’efforcer de préserver pour toujours le bien de la cité, comme il est dit : Dans les siècles des siècles (Psaume 83, 5). Cette perpétuité provient de trois réalités : d’abord, du partage des biens : Je me rassasierai à l’apparition de ta gloire (Psaume 17[16], 15); ensuite, du rejet du dégoût, car, bien qu’on ait été rassasié, on aura toujours faim. Siracide 24, 21 : Ceux qui me mangent auront encore faim. Enfin, de l’immunité de toutes sortes de maux et de misères. Apocalypse 7, 16 : Jamais plus ils ne souffriront de la faim et de la soif. De la béatitude contemplative, les saints posséderont une certaine familiarité avec les choses de Dieu, car la béatitude contemplative consiste surtout dans la contemplation. C’est pourquoi on dit : Ils te loueront (Psaume 84[83], 5). En effet, ils verront Dieu sans intermédiaire et clairement : Nous le voyons maintenant comme dans un miroir, etc. (1 Corinthiens 13, 12), et ils l’aimeront sans cesse comme des fils, car, selon les Grecs, «fils» dérive d’amour[9]. 1 Jean 3, 1 : Voyez quel amour le Père nous a donné pour que nous soyons appelés fils de Dieu, et nous le sommes, et comme de bons fils, ils l’honoreront par la louange. Isaïe 35, 10 : Ils obtiendront joie et allégresse, etc. Le psaume ne parle que de cela, à partir de quoi le reste se comprend, car ce qui est loué est connu et aimé. C’est pourquoi Augustin [dit], La cité de Dieu, XX : «Cette fonction, cet amour, cet acte est pour tous comme la vie de l’éternité.»

Que le Fils nous y conduise, etc.

Reflexion Dominicale

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,21-28.

Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri.
Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.

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Quel est donc ce ‘enseignement nouveau, proclamé avec autorité’ ? L’assemble à Capharnaüm était frappé par Sa différence aux scribes. Quelle était la différence ?

Cette fois ci, l’assemblé avait affaire au Saint, Saint de Dieu. Jésus parlait du point de vu de son être. Il est l’autorité suprême. Pas comme les scribes qui n’étaient que des émissaires de l’autorité, ils n’avaient qu’un pouvoir déléguer. Cette fois ci, nous sommes dans le cas d’être devant le patron lui même.

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 49)

« Le secouant avec violence, l’esprit impur sortit de lui en poussant un grand cri. » C’est là sa façon d’exprimer sa douleur : en le secouant avec violence. Puisqu’il ne pouvait pas altérer l’âme de l’homme, le démon a exercé sa violence sur son corps. Ces manifestations physiques étaient d’ailleurs le seul moyen à sa disposition pour signifier qu’il était en train de sortir. L’esprit pur ayant manifesté sa présence, l’esprit impur bat en retraite…

« Tous furent saisis de frayeur et s’interrogeaient : ‘ Qu’est-ce que cela veut dire ? ‘ » Regardons les Actes des Apôtres et les signes que les premiers prophètes ont donnés. Que disent les magiciens du Pharaon face aux prodiges de Moïse ? « C’est le doigt de Dieu » (Ex 8,15). C’est Moïse qui les accomplit, mais ils reconnaissent la puissance d’un autre. Plus tard, les apôtres ont fait d’autres prodiges : « Au nom de Jésus, lève-toi et marche ! » (Ac 3,6) ; « Et Paul ordonna à l’esprit de sortir de cette femme au nom de Jésus Christ » (Ac 16,18). Le nom de Jésus est toujours cité. Mais ici, que dit-il lui-même ? « Sors de cet homme », sans autre précision. C’est en son nom propre qu’il donne l’ordre à l’esprit de sortir. « Tous furent saisis de frayeur et s’interrogeaient : ‘ Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau. ‘ » L’expulsion du démon n’avait en soi rien de nouveau : les exorcistes des Hébreux le faisaient couramment. Mais que dit Jésus ? Quel est cet enseignement nouveau ? Où donc est la nouveauté ? C’est qu’il commande par sa propre autorité aux esprits impurs. Il ne cite personne d’autre : il donne lui-même les ordres ; il ne parle pas au nom d’un autre, mais de sa propre autorité.

La lecture du texte ce matin renforce en moi, la ferme conviction de l’amour du grand Patron, notre Dieu pour l’humanité. Dieu s’est bien fait homme pour nous montrer la voie vers Lui. Je Lui suis infiniment reconnaissant. Il se soucie de moi, un pauvre pêcheur et sa créature par amour. Il me donne un libre arbitre, qui exige que j’opère un choix conscient de vie. Sachant que je suis faible et pêcheur, bourré de défauts, IL est toujours prêt a m’aider sur ma demande et insistance. Il me demande que de vouloir venir dans Sa voie et faire l’effort nécessaire.

O Seigneur, prend pitié de moi. Ordonne que l’esprit mauvais sorte de moi.

Yes We can

I am inspired by an article written by Dick Mc Cann, an australian business coach, who like the President Obama proclaims “Yes We can”. Yes, we need the optimism to move out of today’s zone of turbulence, where and every day the media keeps reminding us of the gloom. I see this very morning a very bright sunshine through my window and breathe the fresh air and look forward to a wonderful day. I rather listen to my inner voice that peps me than the news on the Radio. Yes I am making my day. I wish that the optimism with the firm belief that I have the capacity and  the will to move ahead is more spread in the Mauritian population.

Where does “Yes We can” come from?

Mc Cann writes:

The Linking Leader Model identifies six People Linking Skills, five Task Linking Skills and two Leadership Linking Skills. Successful managers need to be good at the People Linking Skills and Task Linking Skills but it’s the two Leadership Linking Skills that make the difference between a manager and a leader. Let’s look at one of them – Motivation.

For most people, individual jobs need to be connected to a larger purpose or achievement to be genuinely motivating. Motivation is all about engaging people in an endeavor that will inspire their commitment and energy consistently over a longer period and cause them to put extra effort into the challenges that lie before them. We can break down the skill of Motivation into six measurable elements:

1. Articulates a compelling vision of the team’s future

2. Focuses unwaveringly on clear goals

3. Is someone team members want to follow

4. Can make others feel optimistic about the future

5. Inspires team members to perform

6. Takes a stand on controversial issues affecting the team

Effective leaders articulate a compelling vision of the team’s future (item 1). If people are to give of their best they need to have a clear picture of what lies ahead. In addition they need to be persuaded that this vision is worth pursuing and it’s here that the linking leader has a real chance to motivate the team. Along with the vision there needs to be a set of clear goals that act as beacons to follow (item 2). A leader who focuses unwaveringly on these goals will inspire team members to give of their best. Nothing demotivates people more than when the goals are constantly changing.

To articulate a compelling vision for the team a leader must believe in the value of their aims and are willing to explain and defend them, even in the face of a challenge. A vision of this kind can’t be contrived. It is rooted in a person’s sincerely held belief about the intrinsic value of their end goal and is fired by a genuine desire to achieve it. It is this that brings the vision to life for them and others. Most commentators on the USA Presidential Elections would give Barack Obama a good rating on how he presented a compelling vision of America’s future and the voters have certainly indicated that he is someone they want to follow (item 3).

The importance of optimism (item 4) to the human race is shown by Martin Seligman’s work (Seligman, 1991) in analyzing USA political speeches using his CAVE technique – Content Analysis of Verbatim Explanations – where he analyzed the nomination acceptance speeches of candidates for the American Presidential Elections. In the 22 Presidential Elections from 1900 to 1984, Americans chose the more optimistic-sounding candidate 18 times. In all elections in which an underdog pulled off an upset, he was the more optimistic candidate. The exceptions were three elections contested by Franklin D. Roosevelt and the Humphrey-Nixon election of 1968. Roosevelt’s proven ability in a crisis and the impact of the Chicago riots at the time of Humphrey’s speech seemed to have more than negated the opposition candidate’s more optimistic speech. It seems that people want to hear about rosy futures and will support someone who helps create a sense of hope, optimism and wellbeing within an individual.

In the classic book, Pollyanna, by Eleanor Porter, we can see how someone with a focus on opportunities can affect those with a negative view of life. Pollyanna’s positive attitude helps Aunt Polly, Mrs Snow and Mr Pendleton see the world in a new light and the book is a tonic for anyone who feels at all depressed.

Pollyanna’s behavior is often described as a naïve form of optimism. She believes that things will always turn out for the best and that no matter what happens, there is always something to be glad about. There are never any obstacles, only opportunities!

Pollyanna would cope with any misfortune by playing the ‘Glad’ game. She teaches her game to several characters in the book who have a decided tendency towards seeing the obstacles. It lifts their spirits enormously and has a major effect on their lives. Pollyanna’s attitude to life has led to the coining of the psychological term known as ‘Pollyanna-ism’. Pollyanna accepts anything that happens to her by reflecting that things could always have been worse.

This noble view of the world is not always an asset in managing a business or running a country. The reality of the business and political world is often summarized, tongue-in-cheek, by Murphy’s Law, ‘If anything can go wrong, it will‘. Therefore it’s important not to sit back, accept what happens and continue to paint a rosy picture of the future. It’s essential to identify all the obstacles that might occur and have an alternative plan of action to implement, should things go wrong.

So it’s easy to say, ‘Yes we can.’ This is the compelling vision that people want to hear. But in a few years will we be able to say, ‘Yes we have,’ or will the President-Elect of the United States of America follow the path of the overwhelming majority of nation leaders whose political career ends in failure?

Reflexion Dominicale

C’est la lecture des actes des Apôtres sur la conversion de St Paul qui a retenu mon attention de ce matin.
La CONVERSION de SAINT PAUL
(34 OU 35)

Saint Paul était Juif, de la tribu de Benjamin; il naquit à Tarse, en Cilicie, dont les habitants étaient considérés comme citoyens romains. Son attachement aux traditions de ses pères, sa haine contre les chrétiens, sa présence au supplice de saint Étienne, son acharnement à poursuivre les disciples de Jésus-Christ, à les traîner en prison, à les battre, ont poussé les interprètes de l’Écriture à voir en lui la réalisation de la prophétie de Jacob, concernant son fils Benjamin: “Benjamin est un loup ravisseur.” Mais une hymne chrétienne a heureusement complété l’application de la prophétie, en disant: “Le loup ravisseur s’est changé en agneau.”

Saul (c’était le premier nom du grand Apôtre) approchait de Damas, où il allait persécuter les chrétiens, accompagné de soldats et d’émissaires de la synagogue de Jérusalem, quand tout à coup il est renversé de son cheval et couché à terre par une force invisible. Une éblouissante clarté l’environne et une voix lui dit: “Saul, pourquoi Me persécutez-vous? – Qui êtes-Vous, Seigneur? — Je suis Jésus, que vous persécutez. — Seigneur, que voulez-Vous que je fasse? — Levez-vous, entrez dans la ville, et là vous apprendrez ce que vous devez faire.”

Saul était devenu aveugle; ses compagnons le conduisirent à Damas. Un serviteur de Dieu, nommé Ananias, averti en songe, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le baptême. Dès lors, Saul, devenu Paul, n’est pas seulement un converti, un chrétien, c’est un apôtre, c’est l’Apôtre par excellence, qui étonnera le monde et fera l’admiration des siècles par ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux, les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre.

Que de leçons dans cette conversion étrange et foudroyante! Nous y voyons la puissance toute divine de la grâce à laquelle rien ne résiste; la sagesse de Dieu qui se plaît à confondre la fausse sagesse du monde; la miséricorde inénarrable du Seigneur, qui ne rebute personne et peut faire du plus grand des pécheurs le plus insigne des saints. Ne désespérons jamais du salut de personne, tout est possible à la prière et à la grâce.

Nous ne comprendrons bien qu’au Ciel quelle a été l’influence de la prière dans le monde et combien de pécheurs devront leur salut à l’intercession des justes. Saint Augustin a dit fort justement: “Si Étienne n’avait pas prié, nous n’aurions pas saint Paul!”

OBAMA

This morning one of my regular blog reader told me that I have been infected by the OBAMA MANIA fever. In a row my last  2 blogs mentioned the President of the United States. ‘Jamais deux sans trois’ goes the saying. Indeed the reader is right. I have been subdued by BARACK HUSSIEN OBAMA’s inaugural speech last night watching him live on TV on his swearing in ceremony. Unfailingly, I started my day on my PC, watching him again on the New York Times and reading the transcript of the speech.

Did you notice the twixt in his name?

Awesome! His entry before facing the nation, poised and relaxed yet concentrated, he appeared serious and serene. I am still attentively rereading the transcript of the speech to learn from the wordings and arrangements used to arouse such intense emotions in his audience. I surely put on my cap as a toastmasters learner to observe and elicit the speech craft learning’s. Where and what are the words that made the differences? He is definitely a great speaker. You will recall my love for his Berlin’s speech at the start of his campaign. For sure he has availed himself of the latest technology to enhance his 19 minutes long address with speech prompters. He is so natural, sincere and convincing. He is trustful and is trusted.

I shall be surprised that he has been  NLP trained or being coached by NLP experts who were the coaches of Bill Clinton. Lara Ewing from Colorado and Charles Faulkner from Chicago were NLP coaches who worked for the democrats. His gestures and body language were coherent with his speech and message. Humble yet determined Barack Hussein OBAMA is the man, who is most capable of bringing the change that the US needs at this juncture.

Up to now, his thinking and the delivery of his intent to his audience have been executed with brio. The next lap will be the real execution of his intent. We have yet to see his capacity to mobilise his party, the opposing Republican Party, the senate and the congress to move  the whole of the country in the direction to create a better America and a better world to live in. He is realistic: he humbly admits that the task is huge, it will take time, more importantly he has the determination to make it. Yes He can. May God bless him.

Reflexion Dominicale

Sunday, 18th January 2009
Second Sunday in Ordinary Time
John 1:35-42

As John stood there with two of his disciples, Jesus went past, and John looked towards him and said, ‘Look, there is the lamb of God.’ And the two disciples heard what he said and followed Jesus.

Jesus turned round, saw them following and said, ‘What do you want?’ They answered, ‘Rabbi’ — which means Teacher – ‘where do you live?’ He replied, ‘Come and see’; so they went and saw where he lived, and stayed with him that day. It was about the tenth hour.

One of these two who became followers of Jesus after hearing what John had said was Andrew, the brother of Simon Peter. The first thing Andrew did was to find his brother and say to him, ‘We have found the Messiah’ — which means the Christ- and he took Simon to Jesus. Jesus looked at him and said, ‘You are Simon son of John; you are to be called Cephas’ — which means Rock.

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Today Sunday is a very special Sunday. What and why is so special?

1. Because I have decided that every day that I live to be special.

2. Because I am in awe with the blessings that God my creator bestows upon me every second of my life.

3. Because He has a calling for me each time that I take conscious that Jesus the Messiah has come and I am His follower, very much like Andrew, Simon Peter and the disciples.

4. Because I am entitled to His eternal love.

Usually, my Sunday ‘reflection’ is in French, today being yet another special day I decided to have an English edition. Unlike other Sundays, where I would go to mass and be with my brethren to pray together to worship Him to show our love and respect to Him, today with my current flu and the heavy pour down that I experienced a few minutes before the clock strike ten, I decided to stay home and meet Him in his Gospel.

‘Come and see’ he said. Do I ‘come and see’ My Lord, often enough? How can I vouch that He is my saviour and yet do not see Him enough? Do I want to live my life or rather live the life that He has decided for me? My wish is to remain with Him but I am too weak and a sinner. Give me some strength my Lord.

St Augustine’s reflection on today’s gospel:

“They stayed with him that day”

«John was there with two of his disciples». John was such a «friend of the Bridegroom» (Jn 3,29) that he did not seek his own glory; he merely gave testimony to the truth. Did he dream of restraining his disciples and preventing them from following the Lord? Not at all. He himself shows them whom to follow… He declares to them: «Why cling to me? I am not the Lamb of God. Behold the Lamb of God… Behold him who takes away the sin of the world.»

At these words, the two disciples who were with John followed Jesus. «Jesus turned and saw them following him and said to them, ‘What are you looking for?’ They said to him: ‘Rabbi, where are you staying?’» At this point they were not definitively following him. As we know, they attached themselves to him when he called them to leave their boat…, when he said to them: «Come after me and I will make you fishers of men» (Mt 4,19). That was the moment when they attached themselves to him, nevermore to leave him. But for the moment they wanted to see where Jesus was staying and carry out those words of Scripture: «If you see a man of prudence, seek him out; let your feet wear away his doorstep! Lear from him the precepts of the Lord» (Si 6,36). So Jesus showed them where he was staying. They came and remained with him. What a happy day they spent together! What a blessed night! Who can tell us what they heard from the Lord’s mouth? But let us, too, build a dwelling in our hearts, raise up a house where Christ can come to instruct and converse with us.

Reflexion Dominicale

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,7-11.

Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain.
Au moment où il sortait de l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Du ciel une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. »

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Nous sommes invités ce matin de méditer sur le baptême de Jésus. St Marc, l’évangéliste nos raconte cet événement, succinctement dans son style, tout au début de son récit car nous sommes au premier chapitre de sa bonne nouvelle. Est-ce que c’est bien pour poser la base de son enseignent ?

Pourquoi faut t il Lui, le sauveur être baptisé? Que signifie cette action de notre Dieu, Jésus ?

Le témoignage d’humilité de Jean Baptiste cadre la dimension de la personne annoncée qu’il annonce. Le grand, le tout puissant, l’être suprême. Notre Dieu créateur nous arrive. Le saint homme, Jean Baptiste, lui-même n’est pas digne de courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Et moi, qui ne suis un pauvre pécheur, quelle révérence devrais-je avoir rien qu’en pensant et de s’approcher de notre Seigneur Jésus ? Je suis en émoi d’y penser de l’écart qui me distance de Jésus et qui pourtant par son amour infini, Dieu le Père, et Jésus me traitent de frère et à parité avec Jésus pour être comme Lui fils de Dieu. Il vient pour me montrer la voie, l’exemple à suivre : mon modèle.

Comme Lui, il m’appelle d’être baptisé dans l’eau. Ce passage dans l’eau vive pour être lavé des mes souillures, de ma condition d’homme pour rejaillir comme dignes fils de Dieu. Le baptême est ainsi pour moi, cette invitation de me laver de mes fautes pour rejoindre mon sauveur, Jésus, le bien- aimé de tous les fils de Dieu.

Si je m’identifie avec Jésus et que j’ai le souhait et la volonté d’être comme lui, mon baptême sera une éternelle répétition du baptême de Jésus. Chaque fois que je reconnaitrai ma condition l’homme, j’accepte de me laisser plonger dans l’eau du Jourdain pour être ravivé et purifié de mes écarts, mon baptême d’eau se changera en baptême d’Esprit. Je sortirai de l’eau pour vivre le moment que le ciel se déchire et que la colombe, l’esprit m’infuse. J’aurai droit á l’amour eternel.

Merci mon doux Jésus, fils du Dieu vivant, de m’avoir donné la béatitude de méditer avec toi ton baptême à travers les écrits de ton apôtre Marc. Pour quelques instants, j’étais submergé de ta présence au bonheur infini … Accorde moi de rester en éveil de Ta présence pour toujours….

La Pilule

Je vous livre une interview du professeur José María Simón Castellví, président de la Fédération internationale des associations des médecins catholiques (FIAMC) que je trouve très éclairant. Outre les considérations morales ou religieuses, l’impact sur la nature et l’écologie m’inquiète.

ZENIT – Les détracteurs de l’encyclique Humanae vitae soutiennent que contraceptif rime avec émancipation de la femme, progrès, santé médicale et environnementale. Mais selon vos recherches, tout cela est faux. Pourriez-vous nous expliquer pourquoi ?

Simón Castellví – Les contraceptifs ne sont, ni pour les femmes, ni pour la planète, un véritable progrès. Je comprends, et je suis solidaire des femmes qui ont donné la vie à beaucoup d’enfants, mais la solution ne réside pas tant dans la contraception que dans la régulation naturelle de la fertilité. Elle respecte la femme et les hommes. Selon des recherches scientifiques, la pilule pollue et dans beaucoup de cas elle empêche la nidation, et est donc abortive.

ZENIT – Les recherchent soutiennent que la pilule appelée « anovulatoire », la plus utilisée, qui contient de faibles doses d’hormones oestrogènes et de progestogènes, a souvent un effet anti-nidation, c’est-à-dire abortif. Est-ce vrai ?

Simón Castellví – C’est vrai. Actuellement, la pilule contraceptive appelée « anovulatoire » a souvent un effet anti-nidation, c’est-à-dire abortif, parce qu’elle expulse un petit embryon humain. Et l’embryon, même les premiers jours, est différent d’un ovule ou d’une cellule germinale féminine. Sans cette expulsion, l’embryon deviendrait un ou une enfant à tout point de vue. L’effet anti-nidation de cette pilule est reconnu par la littérature scientifique. Les chercheurs le savent, on la trouve dans les notices des produits pharmaceutiques visant à éviter une grossesse, mais cette information n’est pas connue du grand public.

ZENIT – L’étude en question soutient que la grande quantité d’hormones relâchée dans la nature a un effet grave de pollution environnementale qui a une influence sur l’infertilité masculine. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Simón Castellví – Les hormones sont relâchées et diffusées dans la nature. Elles ont un mauvais effet sur le foie, et sont ensuite dispersées dans la nature où elles polluent. Durant toutes ces années d’utilisation de la pilule contraceptive, des tonnes d’hormones ont été relâchées dans l’environnement. Plusieurs études scientifiques affirment que cela pourrait être une des raisons de l’augmentation de l’infertilité masculine. Nous souhaitons que d’autres recherches, plus poussées, soient menées sur les effets polluants des hormones dispersées dans l’environnement.

ZENIT – L’étude élaborée par la FIAMC reprend les préoccupations de l’Agence internationale de recherche sur le cancer (International Agency for Research on Cancer), de l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dont le siège est à Lyon, selon lesquelles les pilules qui combinent oestrogènes et de progestogènes peuvent avoir des effets cancérigènes. Pourriez-vous nous parler de la gravité de ces implications ?

Simón Castellví – Il est grave qu’un produit non indispensable à la santé et qui pourrait être cancérigène soit distribué. Ce n’est pas une opinion de médecins catholiques mais de l’agence de l’OMS qui se bat contre la diffusion du cancer. Nous n’avons fait que rapporter leurs préoccupations.

ZENIT – Avec l’association que vous représentez, vous soutenez le caractère prophétique d’Humanae vitae qui a proposé l’utilisation de moyens naturels de régulation de la fertilité. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Simón Castellví – Le pape Paul VI fut prophétique aussi d’un point de vue scientifique. Dans cette encyclique, il a mis en garde contre les dangers de la pilule contraceptive comme le cancer, l’infertilité, la violation des droits de l’homme, etc. Le pape avait raison et beaucoup n’ont pas voulu l’entendre… Pour réguler la fertilité, le recours aux moyens naturels est bien meilleur. Ceux-ci sont efficaces et respectent la nature de la personne.

ZENIT – Dans un article publié dans L’Osservatore Romano (« L’encyclique Humanae vitae Une prophétie scientifique », en date du 4 janvier), vous soutenez que les moyens de contraception violent les droits de l’homme. Pouvez-vous nous préciser lesquels et pourquoi ?

Simón Castellví – Alors que nous fêtons le 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme, nous souhaitons montrer que les moyens de contraception violent au moins cinq droits importants :

Le droit à la vie, puisque bien souvent il s’agit de pilules abortives et à chaque fois, un petit embryon est éliminé.

Le droit à la santé, parce que la pilule contraceptive ne sert pas à soigner et a des effets secondaires importants sur la santé de la personne qui y a recours.

Le droit à l’information, parce que personne n’informe sur les effets réels de la pilule. Par exemple, les risques pour la santé et la pollution de l’environnement ne sont pas pris en compte.

Le droit à l’éducation, parce qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui expliquent comment pratiquer les méthodes naturelles.

Le droit à l’égalité entre les sexes, parce que le poids et les problèmes des pratiques contraceptives retombent presque toujours sur la femme.

ZENIT – Humanae Vitae soutient que les contraceptifs influencent négativement les relations de couple, séparant l’acte d’amour de la procréation. En tant qu’homme de science, pouvez-vous nous expliquer cela ?

Simón Castellví – La relation entre les époux doit être d’une confiance et d’un amour total. Exclure la possibilité de procréer par des moyens impropres ternit la relation du couple. Se donner l’un à l’autre devrait être un don total enrichi de la capacité de la transmission de la vie.

ZENIT – Finalement, Humanae vitae est un document qui unit et renforce les couples. Alors pourquoi tant de critiques ?

Simón Castellví – Beaucoup de critiques sont relatives aux intérêts économiques qui sont sous-jacents à la vente de pilules contraceptives. D’autres critiques proviennent de ceux qui veulent réduire et sélectionner la fertilité et la croissance démographique. Enfin, certaines critiques proviennent de ceux qui entendent limiter l’autorité morale de l’Eglise catholique.

Reflexion Dominicale

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12.

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d’Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d’Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l’étoile qu’ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

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Le peuple d’Israël attendait un messie. D’ailleurs à aujourd’hui les juifs attendent toujours. Comment se fait il, que les érudits du temps n’ont eux pas vu l’étoile ? Comment expliquer que des mages venus d’orient trouvent l’étoile avant le peuple choisi ? Suffit-il d’être en éveil ou en attente pour percevoir ? Et ces pauvres bergers qui étaient présents pour l’événement, sont ils dotés d’une intelligence supérieure pour voir l’étoile ? Oui, nous savions que les mages scrutaient les astres pour rechercher les grands événements et qui sait, ils recherchaient également une manifestation de Dieu ? Ils avaient certes de la persévérance dans leurs recherches et osent braver des frontières physiques et culturelles pour parvenir à leurs fins. Il avait surtout de l’inspiration dans leurs cœurs. La grâce leur fit accorder. Par contre la grâce fut également accordée aux humbles et pauvres bergers n’ont pas par leur science mais surtout pour tout pour leur disposition de cœur : dans leur humilité, ils sont toujours accueillants. Les mages et les bergers avaient tous une lecture et vision des événements par leur cœur. Pour les érudits de l’époque, pouvons nous conclure que leur sciences et leur trop plein de soi auraient ils aveugler leur perception ?

À la présence du signe qu’il leur donnait au-dehors, Dieu les toucha au-dedans par cette inspiration dont Jésus a dit : « Nul ne vient à moi, si mon Père ne le tire » (Jn 6,44).

L’étoile des mages est donc l’inspiration dans les cÅ“urs. Je ne sais quoi vous luit en dedans : vous êtes dans les ténèbres et dans les amusements, ou peut-être dans la corruption du monde : tournez vers l’Orient, où se lèvent les astres ; tournez-vous à Jésus Christ qui est à l’Orient, où se lève comme un bel astre l’amour de la vérité et de la vertu.

Ouvre Seigneur mon cÅ“ur pour être touché par toi et que je Te vois dans les signes extérieurs que Tu m’offre tous les jours. ‘Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps’. Tu nousl’ a promis et pourtant mon cÅ“ur reste hélas trop souvent inaudible et aveugle de Ta présence surtout à travers mon prochain. Je Te demande Seigneur Dieu : tire moi vers Toi.