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March 12th, 2009 — Mauritius, Reflexion
Me voici assis à mon bureau regardant à travers de mon balcon en ce jour de fête nationale, ce 12 mars 2009. Il y a quelques instants de cela, j’avais écrit sur Face Book le temps maussade qu’il faisait tout à l’image de la conjoncture économique du moment, qu’il fallait ne pas se laisser envahi par l’environnent, maussade, mais fort et être maitre de mon climat intérieur.
En lisant ce matin le journal, je note que Nazim Esoof titre : En cette période où on célèbre la Fête nationale, une conscience de races ombre les perspectives d’avenir. C’est lorsque le peuple est dans la confusion que les forces obscurantistes sortent de la clandestinité pour agir à la surface. C’est lorsqu’une société est présentée comme laïque mais qu’elle est cagote dans les faits que l’individu dérive de sa citoyenneté vers sa «valeur» ethnique.
En ce temps de célébrations, les revendications ethniques, latentes et explicites, disent un malaise profond de la société mauricienne. La bipolarisation politique, avec d’un côté Ramgoolam et de l’autre Bérenger, scinde le pays en deux camps. L’un accuse l’autre de racisme. L’un et l’autre se défendent de l’être. Ils jouent plutôt la partition de la légitimité identitaire et politique de leur positionnement.
Encore un message d’ombre qui m’envahit. Et pourtant, ma lecture et mon écoute de la retraite dans la ville en ce temps de carême me livre :
Si tu as perdu la lumière
« Une nuée qui les couvrit de son ombre ». Dieu apparaîtrait-il dans les ténèbres, dans l’ombre après avoir montré tant de lumière ? Y aurait-il une lumière ténébreuse de Dieu ? Un psaume dit : « Dieu a pour manteau la lumière » (Psaume 103) et un mystique allemand, Angelus Silesius (1624-1677), commente superbement : « La lumière est le vêtement de Dieu. Si tu la perds, sache que tu n’as pas encore perdu Dieu même. » (L’errant chérubinique, II, 5). Moi aussi, j’ai peut-être perdu le « vêtement de Dieu », c’est-à -dire toute perception lumineuse de son être. Mais ai-je perdu Dieu même ? Que me dis-tu, toi, le fond de mon cœur ? Qu’entends-tu en toi ?
Ne fuyons pas les ténèbres, elles ont peut-être à nous dire Dieu. Les apôtres sont effrayés, ne savent quoi dire, et ils entendent Dieu leur parler, les tourner vers le Fils bien-aimé. Entrons dans la nuée ténébreuse où nous perdons tout repère, toute lumière créée, pour entendre Dieu.
Exercice de ce jour : lire et relire ce verset, peut-être même l’apprendre par cœur, et entendre sa signification pour moi. Y a-t-il une nuée, un nuage, une ombre, des ténèbres qui, un jour m’a permis d’entendre Dieu ? Ai-je connu, paradoxalement, des « nuits de lumière » ?
« Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez -le.” »
Évangile selon saint Marc, chapitre 9, verset 7.
J’entrevois dans cette méditation du frère dominicain Xavier du couvent de Lille qui chaque jour m’accompagne ma marche dans ce carême 2009, une lumière qui éclaire mes moments de désarroi.
Devant l’ombre de la conjoncture économique, de la poussée des dissensions du peuple de la nation par les revendications ethniques, et plus présent la morosité du temps, sa pluie et l’orage qui retentit, une voie se fit entendre. Le bien aimé est là . Ecoutez-le. Je reste maitre de ma volonté et je choisi d’Ecouter le primordial. En ce jour de la fête de notre pays, que je reste dans l’espérance de la béatitude promise de mon Seigneur qui surviendra dans une nuée qui couvrira son ombre. God Bless Mauritius comme pour parodier OBAMA.
March 9th, 2009 — Mauritius, Reflexion
Qu’on le veuille ou non, la revendication identitaire devient à son tour une «question maudite ». Comme source de violence potentielle, risque latent, menace pour la paix, elle s’est substituée aux deux périls qui ont ensanglante le xxe siècle : le nationalisme et l’idéologie, Nous sommes passes insensiblement d’une politique de l’idéologie à une politique de l’identité. Le danger n’est pas moindre, mais le changement est d’importance. D’une façon générale, les classifications de jadis, fondées sur le social (riches, pauvres, salaries, patrons), s’effacent pour laisser place a des classifications identitaires (religion, sexualité, langue, culture).
Un tel glissement est accéléré, répétons-le, par la dislocation des cohésions nationales et l’affaiblissement corrélatif des Etats. Or, quand elle est en détresse, l’identité devient guerrière. Contrairement a ce qu’affirme Samuel Huntington, ce durcissement n’à rien avoir avec un «choc des civilisations ». Sa nature est plus profonde, plus intime, transculturelle, pourrait-on dire. II tient au fait que l’identité, des lors qu’elle veut retrouver sa consistance, s’applique spontanément a designer un ennemi. On rejoint ici les thèses sur la violence du Français Georges Sorel (1847-1922), ou plus nettement encore celles de l’Allemand Carl Schmitt. Dans l’un des rares textes publies en français de son vivant, La Notion de politique (1972), ce dernier (qui adhérai a l ‘idéologie nazie) l’affirme sans détour: «La distinction spécifique du politique, a laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c’est la discrimination de l’ami et de l’ennemie.
Ce passage du livre de Jean Claude Guillebaud m’interpelle beaucoup. Plus j’y pense, plus je pense à ce
Peuple de Maurice dites ‘Creole’ qui se cherche une identité et une reconnaissance.
D’autre part, je tire également un parallèle aux autres communautés dites d’origine indienne qui également se cherchent et ont le besoin de se reconnaitre différents des autres par leur origines, soit de langues et de cultures.
Guillebaud poursuit sa thèse en invoquant le concept de ‘thymos’ : une dimension de la conscience- besoin de reconnaissance, plus proche d’une revendication identitaire.
Dans le monde d’aujourd’hui, je postule une expansion de l’individualité qui a besoin de se reconnaitre comme tel et accepte de moins en moins d’être soumis à une classification identitaire d’antan.
Hélas, je vois que trop souvent le glissement accéléré par la dislocation des cohésions nationales est en train d’opérer dans notre ile.
‘Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est gurre de chacun contre chacun’. Thèse de Thomas Hobbes dans ‘le Leviathan’.
Que devons faire pour trouver une nouvelle cohésion ?
‘La subsistance de notre nation, et sa croissance pour garantir le bien-être de nos enfants’ seraient elle une guerre suffisamment compulsive, qui pourrait galvaniser notre nation pour une cohésion accrue ?
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March 8th, 2009 — Family stories, Reflexion
Holy Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark 9,2-10.
After six days Jesus took Peter, James, and John and led them up a high mountain apart by themselves. And he was transfigured before them,
and his clothes became dazzling white, such as no fuller on earth could bleach them.
Then Elijah appeared to them along with Moses, and they were conversing with Jesus.
Then Peter said to Jesus in reply, “Rabbi, it is good that we are here! Let us make three tents: one for you, one for Moses, and one for Elijah.”
He hardly knew what to say, they were so terrified.
Then a cloud came, casting a shadow over them; then from the cloud came a voice, “This is my beloved Son. Listen to him.”
Suddenly, looking around, they no longer saw anyone but Jesus alone with them.
As they were coming down from the mountain, he charged them not to relate what they had seen to anyone, except when the Son of Man had risen from the dead.
So they kept the matter to themselves, questioning what rising from the dead meant.
I am thrilled on reading today’s gospel on the transfiguration.
Why?
I recall the story of my Mum who told me that my uncle Ignace AhLim some 62 years ago received a letter from her, from China where she was sent after her marriage with my Dad to prepare the return of the family to Mexian.
Mum informed him that she gave birth to a son on the Sunday of the transfiguration. Ignace sent back his congratulations and added to her, that this son will transform her life and will cause the improvement of her relations with her in laws. The in laws vision of her will be transfigured.
In the Chinese culture, the first son of the eldest son has a very special ranking: he is charged with the responsibility of the clan & family. Indeed looking back to my mum’s life, she did transform and influence the Yiptong family with her kindness and living her path in faith of Jesus.
No wonder that today’s reading yields in me an emotional charge. I have used this anecdote of my life to make it the motto of my life. I live to be the transformer of the lives of others who are on my path- this is my calling.
I bless and am thankful the Lord who gave me this auspicious birth date and gave me the appropriate calling.
From the sermon of my parish priest on the reading, I shall remember:
On our journey through lent to Easter , the liturgy takes us from last week from the desert where Jesus was to tell us that as a human, just like Jesus, we shall be tempted, today the reading places us to the summits of mountains- a call to look up for heights to reach the spirit of God. We are called to the transform our manly nature to reach our union with our Creator.
Jesus His beloved son has come and we are called to listen to him. He has risen from the dead, so shall we should we listen and follow His path?
March 1st, 2009 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,12-15.
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert.
Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
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Etre tenté par Satan au désert. Jésus s’est retiré au désert pour se ressourcer, pour prier et dans ce moment la que Satan profitera pour le tenter. N’est ce pas que dans les moments ou nous pensons être plus fort que Satan utilise sa ruse pour nous appâter et nous tenter ? Jésus n’a pas succombé car il est homme et Dieu, mais nous faible homme que nous soyons, sans recours divin, nous risquons gros.
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Les Discours sur les Psaumes, Ps 60 ; CCL 39, 766 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 88)
« En toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous, et il n’a pas péché » (He 4, 15)
« Écoute, ô Dieu, ma plainte, sois attentif à ma prière… Des confins de la terre je crie vers toi ; mon coeur est dans l’angoisse » (Ps 60,2-3). Des confins de la terre, c’est-à -dire de partout… Ce n’est donc pas une seule personne qui parle ainsi ; et pourtant si, c’est une seule personne, car il n’y a qu’un seul Christ dont nous sommes les membres (Ep 5,23)… Celui qui crie des confins de la terre est dans l’angoisse, mais il n’est pas abandonné. Car c’est nous, c’est-à -dire son corps, que le Seigneur a voulu préfigurer en son propre corps…
Il nous a symbolisés en sa personne quand il a voulu être tenté par Satan. On lit dans l’Évangile que notre Seigneur, le Christ Jésus, a été tenté au désert par le diable. Dans le Christ, c’est toi qui étais tenté, car le Christ avait pris de toi sa chair pour te donner son salut, de toi il prenait sa mort pour te donner sa vie, de toi il subissait ses outrages pour te donner son honneur. C’est donc de toi qu’il prenait aussi les tentations, pour te donner sa victoire. Si nous sommes tentés en lui, en lui aussi nous triomphons du diable.
Tu remarques bien que le Christ a été tenté, et tu ne remarques pas qu’il a remporté la victoire ? Reconnais-toi comme tenté en lui, reconnais-toi comme vainqueur en lui. Il aurait pu empêcher le diable de s’approcher de lui ; mais s’il n’avait pas été tenté, comment t’aurait-il enseigné la manière de vaincre dans la tentation ? C’est pourquoi ce n’est pas étonnant si, harcelé de tentations, il crie des confins de la terre selon ce psaume. Mais pourquoi n’est-il pas vaincu ? Le psaume continue : « Tu m’as établi sur le roc »… Souvenons-nous de l’Évangile : « Sur ce roc je bâtirai mon Église » (Mt 16,18). C’est donc l’Église, qu’il a voulue bâtir sur le roc, qui crie des confins de la terre. Mais qui est devenu rocher pour que l’Église puisse être bâtie sur le roc ? Écoutons saint Paul nous le dire : « Le rocher c’était le Christ » (1Co 10,4). C’est donc sur lui que nous sommes bâtis. Et voilà pourquoi ce roc sur lequel nous sommes bâtis a été le premier à être battu par les vents, les torrents et les pluies lorsque le Christ a été tenté par le diable (Mt 7,25). Voilà la fondation inébranlable sur laquelle il a voulu t’établir.
Notre rocher c’est bien le Christ. Je te demande Seigneur en toutes circonstances soit mon rocher, mon bouclier contre toutes attaques des tentations de Satan, le malin. Sauve nous du mal comme tu nous as enseigné dans la prière du ‘Notre Père’.
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February 25th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Le 25 Février le mercredi des cendres, le début du carême chrétien.
Pour quoi un carême chrétien? Pourquoi faire pénitence? Pourquoi se mortifier pendant cette période?
Dans la tradition chrétienne, les 40 jours de Carême sont une occasion privilégiée pour se donner du temps : du temps pour faire le point sur son existence, du temps pour se poser les questions essentielles, du temps pour chercher Dieu. Le temps d’une rencontre avec notre patron ultime et créateur. Un temps de rapprochement plus intime pour un avant goût sur terre de son éternel amour.
je vous invite de faire avec moi et des nombreux autres personnes de faire le parcours proposé par les dominicains de Lille sur leur site. Par l’internet ou grâce a la technologie nous avons le don d’ubiquité. Ainsi nous pouvons chaque jour partager l’ambiance , le vécu et les prières de nos frères dans leur couvent.
N’est ce pas merveilleux! Seigneur je te rends grâce et te remercie pour cela.
February 22nd, 2009 — Messe, Reflexion
Mc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu’il était
à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, même devant la
porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le
toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur
lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont
pardonnés. »
Or, il y avait dans l’assistance quelques scribes qui raisonnaient en
eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut
pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils faisaient,
Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : ‘Tes péchés sont
pardonnés’, ou bien de dire : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de
pardonner les péchés sur la terre,
je te l’ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et
rentre chez toi. »
L’homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le
monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : «
Nous n’avons jamais rien vu de pareil.
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‘Tes péchés sont pardonnés’ égale t-il ‘lève toi, prends ton brancard et marche’ ?
Quel l’est la différence ? Parlons-nous du même plan ?
Il me semble que le pardon des péchés serait de l’ordre spirituel et que la guérison du paralysé soit de l’ordre visiblement physique. Jésus aurait il mentionné une guérison spirituelle avant une guérison physique, pour bien nous enseigner la prépondérance des guérisons et sa mission.
Jésus a avant tout vu la foi des gens qui amènent le paralysé avant le malade. Oh oui, la foi qui sauve. La foi porteuse de guérison spirituelle.
Père Regis Wan dans son homélie du jour, nous a parlé, de maladies psychosomatiques qui affectent le physique. Une maladie psychosomatique se manifeste souvent par des symptômes physiques qui sont visibles. Les actions curatives aux symptômes n’éradiquent certainement pas la maladie car le mal se trouve ailleurs.
La souffrance de nos maladies physiques biologiques est réelle, visible et vraie mais quand est il de nos maladies spirituels pour la plus majorité invisibles ? Jésus admet qu’il est plus facile et accommodant de dire : lève-toi, prends ton brancard et marche, que tes péchés sont pardonnés. Point de blasphème, pour lui car il est bien notre Dieu. Je crois que Tu es non seulement le guérisseur de Capharnaüm mais mieux encore ma foi me signale que tu es notre sauveur Dieu, venu nous porter le salut eternel. Je te rends grâce. Je te demande Seigneur mon Dieu,de me guérir.
February 21st, 2009 — People, Reflexion
Pourquoi nous devons faire honneur a notre invité et de le respecter? J’étais surpris en lisant sur la rubrique du forum signe A.C. sur le Mauricien d’hier. Je respecte et comprends que tout le monde ne peut pas avoir la même opinion. Vive la diversité.
LA CHINE
Une amie qui nous veut du bien ?
Lors de la visite d’Etat de 28 heures du président chinois, Hu Jintao, le protocole rigide mis en place a fait sourciller. Ainsi, de l’arrivée du chef de l’Etat chinois, lundi, jusqu’à son départ, dans la soirée de mardi, la petite Ile Maurice qui a l’ambition d’être une économie fonctionnant 24 heures 24, 7 jours sur 7, a tourné au ralenti.
Entre-temps, routes interdites aux automobilistes et réservées uniquement au cortège présidentiel.
Pour les plus courageux des usagers de la route, un labyrinthe de déviations routières. Institutions publiques et entreprises : fermeture plus tôt que d’habitude.
Et congé forcé pour les écoles.
Qu’importe.
Le tigre de l’océan Indien n’a qu’à bien se comporter devant le dragon chinois, n’est-ce pas ?
Et pour cela, quoi de mieux que le politiquement correct.
Rien évidemment sur la situation au Tibet dans le discours du Premier ministre mauricien !
Ni sur les droits de l’homme !
Rien sur l’importance des libertés fondamentales ou de la démocratie !
Ou encore sur la liberté d’expression et de la presse ! La Chine exerce d’ailleurs un contrôle farouche sur l’information et l’internet.
Au contraire, on a eu droit à l’apologie du système communiste chinois. Ainsi notre Premier ministre a-t-il expliqué dans son discours qu’en cette période de récession économique, le modèle de la centralisation d’État est celui qui fonctionne le mieux.
Fini le capitalisme, vive le communisme chinois !
Entre-temps, la partie chinoise s’efforce, par tous les moyens, à faire taire la voix de ses détracteurs.
C’est ainsi que l’éditorial du Mauricien de lundi dernier nous apprend que la rédaction de ce journal a été sollicitée pour qu’une lettre ouverte d’Amnesty International ne soit pas publiée dans ses colonnes.
Lettre qui a été publiée en page 6 du même journal. ” La rédaction du Mauricien aurait certes préféré que la diplomatie chinoise à Maurice se dispense, […] de nous faire savoir qu’elle a appris que nous comptions publier une lettre ouverte d’Amnesty International et qu’elle apprécierait que nous ne le fassions pas “, regrette l’éditorialiste.
Les pratiques féodales des dirigeants chinois, la courtisanerie et courbettes des dirigeants africains, dont les nôtres, devraient nous amener à nous demander si nos relations avec la Chine sont vraiment fondées sur l’amitié.
L’Afrique et la Chine : sommes-nous voués à être de faux amis ?
AC
Si nous recevons un ami chez nous sur notre invitation, est ce pour lui faire la leçon ? Qui détermine la façon la façon de diriger son pays, démocratie ou communiste ?
Devons nous dire au grand public, les externes à notre amitié, qu’il faille traiter mieux tes enfants chez toi ? Que tes enfants que tu considères et traites de renégats soit traité mieux ?
Quand je reçois chez moi, je fais tout pour plaire à mon invité. Je me casse en deux. Je me sacrifie pour te rendre heureux. J’arrange mes meubles afin d’éviter que ton passage chez moi soit avec aisance et surtout tu gardes un bon souvenir de ta visite. Je partage avec toi ma meilleur cuisine, je demande aux enfants de ne pas incommoder notre rencontre, t’introduit mes meilleurs amis et surtout je m’assure que les personnes qui te sont hostiles sont absents de ta vue.
Enfin de compte, pourquoi ile Maurice, par son premier ministre, Ramgoolam a invité Président HU Jintao ? Et Pourquoi La Chine a accepté l’invitation ? Quel est l’intérêt commun ou quels sont les intérêts de uns et les autres ? What’s in for me?
February 20th, 2009 — Entrepreneurship, learning, Reflexion
I have been reading a number of articles on the present world financial crisis and the looming recession the countries are going through.
How deep into the recession shall we have to go before we are back to growth? How long will it last? What should be done during this period to experience minimum damage? What should be the behaviour of an enterprise or and individual during the recession?
Since the expansion is not prevailing, there is little use in trying to expand your market. Would it be proper to take the time to review your internal operation in seeking savings and improvement of your efficiency? Innovate and seek better ways of performing. More output with less input.
In every threat there is an opportunity. In time of recession, cash is King. The shake of the economy may probably bring down the fragile enterprises. There might be opportunities in taking over enterprises with future potential which have not resisted the wake.
I have extracted from the Quarter review of Mc Kinsey, the interesting and relevant article to the crisis:
What does the future hold?
Despite the shared features of the past century’s financial crises—usually, excess leverage somewhere in the financial system and then a breakdown in confidence—the recessions following them were quite different. What determined the length and severity of those recessions was how governments responded: in particular, whether they managed to restore confidence among consumers, companies, investors, and lenders.
An economic crisis becomes a catastrophic recession only if it blocks the provision of capital to businesses long enough to generate widespread corporate failures. This blockage is what made the Asian financial crisis so devastating. Net capital inflows to the region, $93 billion in 1996, turned into net outflows of $12 billion in 1997. Local banking systems just couldn’t provide the capital to plug this gap, foreign banks weren’t prepared to extend credit, and the International Monetary Fund (IMF) moved too slowly. As a result, businesses couldn’t finance working capital, let alone investment, and failed to obtain the export financing these countries needed given the high share of exports in their GDPs. Once the flow of credit had been restored, the economies affected by the crisis recovered quickly.
Similar dynamics were at work during the Great Depression, when a combination of bank runs and limited federal controls undermined the financial economy. From 1929 to 1933, almost half of the banks operating in the United States before 1929 either failed or needed government assistance, as a result of falling prices, the doubling of the country’s debt-service ratio, and the default of more than half of US farm debt.12 Many of the companies with the strongest credit couldn’t obtain long-term debt capital in the years after the crisis. Moreover, capital had minimal cross-border mobility in the 1930s. With businesses starved of funding, corporate investment fell by more than 75 percent from 1929 to 1933, according to Bureau of Economic Analysis data.
Under less extreme conditions, with the right kind of government intervention, economies can weather even sizable credit crises. From 1981 to 1983, for example, Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) data show that 258 US banks failed or required assistance. Nonetheless, nonresidential US investment fell by less than 1 percent in all. During the entire 1980s, almost 750 banks failed and more than 1,500 required assistance, as opposed to 35 during the preceding decade. Yet corporate investment increased by an average of 4.5 percent a year in the ’80s.
Today, the real economy goes into the recession surprisingly well prepared: US industrial companies had lower leverage and higher interest coverage than they did going into the dot-com bust, the S&L crisis, or even the oil shocks of the 1970s. How the real economy fares will depend greatly on the way the current policy debate plays out over the next few quarters.
What should companies do?
We do not yet know how the current crisis will evolve. The confidence of consumers, corporations, and investors—a key factor—cannot be forecast. Nor can government policy. Yet research shows that in past recessions, companies pursuing a purely defensive strategy fared less well than their more active counterparts.13 As the economy enters what will probably be a difficult downturn, companies should prepare to seize their opportunities.
Examine the patterns
Although recessions differ, it’s worth understanding how different industries performed during past downturns and what factors determined the speed of recovery. In coming months, as the focus of government policy shifts from fire fighting to economic stimulus, this kind of research will help companies understand the implications for themselves and assess how the evolving macroenvironment will affect them in the next few years.
Overprepare
Most companies already have contingency plans, but few plan as aggressively as they should. It’s worth preparing for the worst—for example, major customers filing for bankruptcy, capital expenditures needing to be cut in half quickly, or a country sales operation losing access to local-currency working capital. What seems improbable now could become a reality sooner than you expect.
Scan for opportunities
Managing downside risk shouldn’t blind executives to potential upsides. Despite the current turbulence, in most industries it isn’t hard to identify either the companies that will find themselves under pressure or which consolidation and reshaping scenarios might emerge. Instead of reacting to situations on short notice as they arise, invest time now to understand how such forces might affect your industry and what role you want your company to play. 
About the Authors
David Cogman is an associate principal in McKinsey’s Shanghai office, and Richard Dobbs is a director in the Seoul office.
February 13th, 2009 — Reflexion
The petroleum industry has established record levels of profitability in 2008.
This is the case of Shell
Royal Dutch Shell’s fourth quarter 2008 earnings, on a current cost of supplies (CCS) basis, were $4.8 billion compared to $6.7 billion a year ago. Basic CCS earnings per share decreased by 27% versus the same quarter a year ago.
- Full year 2008 CCS earnings were $31.4 billion compared to $27.6 billion for the full year 2007. Basic CCS earnings per share for the full year 2008 increased by 16% when compared to 2007.
- Cash flow from operating activities for the fourth quarter 2008 was $10.3 billion. Net capital investment for the quarter was $6.8 billion. Total cash returned to shareholders, in the form of dividends and share repurchases, was $2.7 billion.
- A fourth quarter 2008 dividend has been announced of $0.40 per share, an increase of 11% over the US dollar dividend for the same period in 2007.
- The first quarter 2009 dividend is expected to be declared at $0.42 per share, an increase of 5% compared to the first quarter 2008 US dollar dividend.
Royal Dutch Shell Chief Executive Jeroen van der Veer commented: “We delivered satisfactory performance in the fourth quarter of 2008, given the pressure on demand for oil and gas due to a weaker global economy. Our strategy remains to pay competitive and progressive dividends, and to make significant investments in the company for future profitability. Industry conditions remain challenging, and we are continuing the focus on capital and cost discipline in Shell.”
Exxon Mobil will be announcing their 2008 performance early in March.
ExxonMobil’s 2009 Analyst Meeting will take place on Thursday, March 5, 2009, with a live audio webcast beginning at 9 a.m. EST, 8 a.m. CST. The webcast will last for approximately 3 hours. ExxonMobil’s presenters will be led by Chairman and CEO, Rex Tillerson.
BP released their last quarter and final 2008 results a week ago.
For the full year, replacement cost profit was $25,593 million compared with $18,370 million a year ago, up 39%.
Total in France like other oil companies has also had a bumper year 2008.
A 14 % increase in adjusted net operating income from business segments for the year 2008 compared to 2007 was annonced earlier in Feburary.
We all recall that in 2008, we experienced the rise of the barrel of crude rising to 138 dollars. For sure there were plenty of speculations; the spectre of 200 dollars per barrel of crude soon was waived.
In a higher price situation, I postulate that the oil companies make higher margin, thus higher profit; yet when the price of the crude oil lowers to more reasonable level, the price for the consumers are readjusted with a delayed lag time but not in the same proportion as the drop of the oil.
Is it a situation of high price oil companies make increased margins, lower price they still make increased margin? This reminded me of a similar situation in my working life, where the head office of the company was charging a management fees of 20 % based on turnover with a guaranteed minimum amount irrespective of turnover. Win situation we all win; lost situation you loose and they do not loose.
February 8th, 2009 — happiness, La fete de 3, Messe, Reflexion, Toastmasters
Holy Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark 1,29-39.
On leaving the synagogue he entered the house of Simon and Andrew with James and John.
Simon’s mother-in-law lay sick with a fever. They immediately told him about her.
He approached, grasped her hand, and helped her up. Then the fever left her and she waited on them.
When it was evening, after sunset, they brought to him all who were ill or possessed by demons.
The whole town was gathered at the door.
He cured many who were sick with various diseases, and he drove out many demons, not permitting them to speak because they knew him.
Rising very early before dawn, he left and went off to a deserted place, where he prayed.
Simon and those who were with him pursued him
and on finding him said, “Everyone is looking for you.”
He told them, “Let us go on to the nearby villages that I may preach there also. For this purpose have I come.”
So he went into their synagogues, preaching and driving out demons throughout the whole of Galilee.
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This Sunday has been not usual as other Sundays, as I decided to attend the weekly mass on Saturday to be freed to attend another service at the Presbyterian Church St. Columbus in Phoenix.
Philip the president of Toastmasters had informed me that he would be speaking in church there and later I was informed by Wairu and there will be a special service to pray for Nina, a founder member of Toastmasters, who will be undergoing surgery to remove a brain tumour in India. I was also marvellous to pray together with all the friends in a different church. I was really pleased to have attended the different service.
Today’ reading was commented by Philip who started off using his fondness of movies watching by asking: “if each evangelist was a movie producer, what sort of movie would they have produced to tell the story of Jesus?†Luke would have produced a narrative movie. May be Matthew would have produced a much researched and as near as possible factual movie. Whilst John would have yield a movie from the angle of his own thoughts and in sights on the facts, the last evangelist Mark being a succinct and direct he would have produce a short action movie giving the essence of the story.
What lessons today’s reading can we draw? When you read through the first lines, we observe the compassion that Jesus had for the large crowd from the whole town that gathered in the house. Jesus was busy, attending to the demand of one and all and servicing their wants. Very much like us, who are busy attending to all what we are requested to do?
Then the next morning, Jesus left to a solitary deserted place to pray. Is he not indicating to us the need to pray? Do not all of us need to recollect our spirit and enter in a dialogue with God and have some heart to heart communications with our Lord?
Jesus must have had been praying for a while as the disciplines were looking for him. The crowd wanted him for more healing. Mark does not detail the prayer conversation that Jesus had. By observing Jesus’ action, we could deduct that after conferring with His father, he had received other instructions that to keep healing the persons who were after him.
Philip used a very appropriate story which demonstrates the pushing or others on oneself which might divert oneself from one’s mission. The ‘thermostat story,’ which I shall have the pleasure to write thereon separately. Jesus was refocused on his main purpose: to preach elsewhere. He had to move on.
I also enjoyed the wonderful story of Philip explaining the possible meandering route taken to the main purpose of Jesus. As much as we need to achieve our mission, we may travel through somewhat devious routes to experiment the joy and happiness of the journey to our ultimate goal.
To conclude Philip saw in today’s reading the compassion, servicing, praying and purpose of Jesus.
Lord give me the compassion and the spirit of service that I need to look after my brethren, through the practice of heart to heart dialogue, prayers with You Lord bless me in finding my purpose in my life and lastly with Your eternal love grant me to be accompanied throughout my earthy journey by You and other persons You decide to place on my path.
Thank you Lord for the wonderful time I had with the congregation I met this morning and I implore you with the congregation to bless Nina and to heal her. You got the whole world in your hand; you got our sister Nina in your hand.