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July 19th, 2007 — Entrepreneurship, Reflexion
My good friend Ahad made my day today. He sent me this story which I feel compelled to publish on my blog. Dear friend I am so grateful to you.Seed has a special connotation to me. A few years ago together with a group of social workers, we were brainstorming to find a name for our group. We together coined: Service Ecoute Et de Developpement. Today there are some twenty “SEED†cells operating on the island. The cells are run by trained benevolent women courageously listening to the pains of the underprivileged of the society and accompanying them in their state and together will them working out solutions to their problems. The Motto of the cells is: Empowerment through respect of human dignity.
The Seed
A successful businessman was growing old and knew it was time to choose a successor to take over the business. Instead of choosing one of his Directors or his children, he decided to do something different. He called all the young executives in his company together
He said, “It is time for me to step down and choose the next CEO.I have decided to choose one of you. “The young executives were shocked, but the boss continued. “I am going to give each one of you a SEED today? one very special SEED. I want you to plant the seed, water it, and come back here one year from today with what you have grown from the seed I have given you. I will then judge the plants that you bring, and the one I choose will be the next CEO.”
One man, named Jim, was there that day and he, like the others, received a seed. He went home and excitedly, told his wife the story. She helped him get a pot, soil and compost and he planted the seed. Everyday, he would water it and watch to see if it had grown. After about three weeks, some of the other executives began to talk about their seeds and the plants that were beginning to grow.
Jim kept checking his seed, but nothing ever grew.
Three weeks, four weeks, five weeks went by, still nothing.
By now, others were talking about their plants, but Jim didn’t have a plant and he felt like a failure.
Six months went by — still nothing in Jim’s pot. He just knew he had killed his seed. Everyone else had trees and tall plants, but he had nothing. Jim didn’t say anything to his colleagues, however. He just kept watering and fertilizing the soil – He so wanted the seed to grow.
A year finally went by and all the young executives of the company rought their plants to the CEO for inspection.
Jim told his wife that he wasn’t going to take an empty pot. But she asked him to be honest about what happened. Jim felt sick to his stomach, it was going to be the most embarrassing moment of his life, but he knew his wife was right. He took his empty pot to the boardroom. When Jim arrived, he was amazed at the variety of plants grown by the other executives. They were beautiful — in all shapes and sizes. Jim put his empty pot on the floor and many of his colleagues laughed, a few felt sorry for him!
When the CEO arrived, he surveyed the room and greeted his young executives.
Jim just tried to hide in the back. “My, what great plants, trees, and flowers you have grown,” said the CEO. “Today one of you will be appointed the next CEO!”
All of a sudden, the CEO spotted Jim at the back of the room with his empty pot. He ordered the Financial Director to bring him to the front. Jim was terrified. He thought, “The CEO knows I’m a failure! Maybe he will have me fired!”
When Jim got to the front, the CEO asked him what had happened to his seed – Jim told him the story.
The CEO asked everyone to sit down except Jim. He looked at Jim, and then announced to the young executives, “Behold your next Chief Executive Officer!
His name is Jim!” Jim couldn’t believe it. Jim couldn’t even grow his seed.
“How could he be the new CEO?” the others said.
Then the CEO said, “One year ago today, I gave everyone in this room a seed. I told you to take the seed, plant it, water it, and bring it back to me today. But I gave you all boiled seeds; they were dead – it was not possible for them to grow.
All of you, except Jim, have brought me trees and plants and flowers. When you found that the seed would not grow, you substituted another seed for the one I gave you. Jim was the only one with the courage and honesty to bring me a pot with my seed in it. Therefore, he is the one who will be the new Chief Executive Officer!”
July 15th, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 10,25-37.
Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé, roué de coups, s’en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre
côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ‘Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers
lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
La parabole du bon samaritain, je ne sais combien de fois j’ai entendu et lu ce passage et combien de fois j’ai ecouté des sermons sur ce texte. Une fois encore, la lecture du texte me donne une orientation différente car je ne suis pas au même moment dans ma vie et je n’ai pas la même disposition d’âme et d’esprit que j’avais auparavant. Le texte est resté le même. Ecrit 2000 ans de cela, l’Evangile n’a certainement pas bougé. Le Seigneur, l’Immuable, cependant IL me parle à travers ce texte, au présent, ici et maintenant? Oh oui ! Comme le docteur de la loi je voudrai pratiquer le commandement de Dieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
A travers le sermon de ma messe, IL m’a demandé : « et qui donc est mon prochain ? » L’égard que j’ai envers mon entourage est–t-il de la même teneur que le bon samaritain ? Me suis-je égaré de la voie qu’IL m’a tracé ou de la voie que j’aurai aimé être ? Est-ce que je vis la compassion et la générosité du samaritain à l’égard même de mes proches ? Où s’étend mon amour inconditionnel ? Quelle preuve de bonté aura-i je fais, envers les pauvres abandonnés que je vois tous les jours ? Un prêtre et un lévite virent l’homme dépouillé et passèrent tous deux de l’autre côté, or le Samaritain vit et fut saisi de pitié.
Voilà la différence que je vois maintenant. Ne savons nous plus être saisis de pitié ? Notre cœur serait-il rempli d’autres préoccupations égoïstes et matérielles pour demeurer insensible à la misère qui nous saute aux yeux ? Refus d’assistance d’un homme en danger de mort n’est il pas un délit reprimable aux yeux de la loi ?
Ainsi ma prière de ce jour est de demander au Seigneur d’ouvrir ma sensibilité à la misère de mon prochain et de m’accorder une plus grande générosité pour être Son pourvoyeur ici et maintenant d’amour inconditionnel. Mon but n’est-il pas d’être Son instrument ?
July 2nd, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 9,51-62.
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem.
Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et
entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? »
Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va
annoncer le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi
d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en
arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Je lis dans le texte de ce dimanche l’appel que nous fait le Seigneur. Même si nous voulons le suivre à l’image de cet homme qui dit qu’il le suivra partout ou Il ira, il nous faudra du courage car le Seigneur semble ne pas avoir de lieu où reposer sa tête. Lui-même, il lui a fallu du courage pour prendre la route de Jérusalem et d’assumer sa pénible mission.
Par trois fois, Le Seigneur nous démontre les difficultés que nous aurons à surmonter. Nos liens avec les choses humaines, comme enterrer son père et dire adieu aux gens de la maison ou regarder en arrière, sont des freins à suivre le Seigneur. La lettre aux galates, nous indique bien que suivre le Christ notre Seigneur c’est vivre sous la conduite de l’Esprit. Se défaire des tendances de la chair est le challenge. Fort heureusement, IL a parcouru le chemin avant nous et nous a promis son aide et assistance si nous nous laissons conduire par son Esprit.
. De vivre ma mission à la suite de Jesus est mon obseession.
Je vous le dis : vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu ; alors vous
n’obéirez pas aux tendances égoïstes de la chair.
Car les tendances de la chair s’opposent à l’esprit, et les tendances de
l’esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui
vous empêche de faire ce que vous voudriez. Mais en vous laissant conduire par l’Esprit, vous n’êtes plus sujets de la Loi.
June 25th, 2007 — Messe, Reflexion
Is 49,1-6.
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais
encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m’a serré dans son
carquois.
Lc 1,57-66.80.
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un
fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa
miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils
voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean.
» Et tout le monde en fut étonné.
A l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il
bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de
Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera
donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L’enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert
jusqu’au jour où il devait être manifesté à Israël.
Deja dès 300ans après la venue du Christ, St Augustin avait ecrit :
« Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue » (Jn 3,30)
La naissance de Jean et celle de Jésus, puis leurs Passions, ont
marqué leur différence. Car Jean naît lorsque le jour commence à diminuer ; le Christ, lorsque le jour se met à croître. La diminution du jour pour l’un est le symbole de sa mort violente. Son accroissement pour l’autre, l’exaltation de la croix.
Il y a aussi un sens secret que le Seigneur révèle…par rapport à ce
mot de Jean sur Jésus Christ : « Il faut qu’il croisse et que moi je
diminue ». Toute la justice humaine…avait été consommée en Jean ; de lui la Vérité disait : « Parmi les enfants des femmes, il n’en est point surgi de plus grand que Jean Baptiste » (Mt 11,11). Nul homme, donc, n’aurait pu le dépasser ; mais il n’était qu’un homme. Or, en notre grâce chrétienne, on nous demande de ne pas nous glorifier dans l’homme, mais « si quelqu’un se glorifie, qu’il se glorifie dans le Seigneur » (2Co 10,17) : homme, en son Dieu ; serviteur, en son maître. C’est pour cette raison que Jean s’écrie : « Il faut qu’il croisse et que moi je diminue. » Bien sûr Dieu n’est ni diminué ni augmenté en soi, mais chez les hommes, au fur et à mesure que progresse la vraie ferveur, la grâce divine croît et la puissance humaine diminue, jusqu’à ce que parvienne à son achèvement la demeure de Dieu, qui
est en tous les membres du Christ, et où toute tyrannie, toute autorité, toute puissance sont mortes, et où Dieu est tout en tous (Col 3,11).
Ma réflexion ce dimanche s’est confondue avec une lecture faite dans la semaine où je réflechissais sur le mot du sanskrit « Dharma ». Quelque était le « dharma » de Jean Baptiste ? Jean Baptiste, par son voyage interieur dans le temps passé dans le désert, prit conscience de sa mission. Et après, sa vie entière ne fut que la réalisation de sa passion : Convertissez vous et préparez la voie du Seigneur. Guidé par cette mission, il vit dans une humilité sans le moindre soupçon d’orgeuil et sut endurer les conséquences de sa conviction jusqu’a sa mort.
Ai-je recheché et discerné ma mission ? Est-ce que je la vis une fois trouvée ? Suis-je prêt à endurer les conséquences de cette mission et passion ?
June 17th, 2007 — Mauritius, Messe, Reflexion
Lc 7,36-50.8,1-3.
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit : « C’est celui à qui il a remis davantage, il me semble. Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme? Je suis entré chez toi, et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu ne m’as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m’a versé un parfum précieux sur les pieds.
Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » Puis il s’adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne
Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,
ainsi que des femmes qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les aidaient de leurs ressources.
La réflexion de St. Ambroise (340-397) sur le texte de St Luc est généralement ce qui nous est enseignée. A savoir que « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. » (Mt 9,12) Montre donc au médecin ta blessure, de façon à pouvoir être guéri. Même si tu ne la montres pas, il la connaît, mais il exige de toi que tu lui fasses entendre ta voix. Nettoie tes plaies avec tes larmes. C’est ainsi que cette femme dont parle l’Évangile s’est débarrassée de son péché et de la mauvaise odeur de son égarement ; c’est ainsi qu’elle s’est purifiée de sa faute, en lavant les pieds de Jésus avec ses larmes.
A l’écoute du texte hier à la messe, j’ai eu une nouvelle dimension à creuser. La juxtaposition des mots : pardon et amour m’a envahi l’esprit.
Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour.
 Un amour infini de Jesus pardonne infiniment. Est-ce là le message du Christ?
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J’ai en mémoire une personne pour qui je prie Dieu d’aider et qui, depuis de nombreuses années, ne veut toujours pas pardonner des offenses qu’il aurait subies. Il semble encore vivre cette haine des personnes avec qui il a eu des démêlés dans le temps. Même le temps n’a pas su guérir ses plaies de souffrances. Or on dit souvent que le temps guérit !
De même, dans la vie des couples, de temps en temps les égos des uns et des autres bondissent dans des proportions au delà du seuil de tolérance acceptable. Dans ce cas là , s’il reste un germe d’amour, le pardon donné et reçu fait rejaillir la vie du couple.
En ce Dimanche de Juin où fleurit le poinsettia, j’implore le Seigneur de semer des graines d’amour dans nos cÅ“urs. Mois de Juin, mois, dédie au Sacre Coeur de Jésus, Coeur d’amour infini….
June 10th, 2007 — Reflexion
« Ils ont donné de leur superflu, mais elle, de son indigence »
Il faut donner ce qui vous coûte quelque chose. Il ne suffit pas de
donner seulement ce dont vous pouvez vous passer mais aussi ce dont vous ne pouvez ni ne voulez vous passer, des choses auxquelles vous êtes attaché. Votre don devient alors un sacrifice qui aura du prix aux yeux de Dieu… C’est ce que j’appelle l’amour en action. Tous les jours, je vois grandir cet amour, chez des enfants, des hommes et des femmes. Un jour je descendais la rue ; un mendiant vint vers moi et me dit: « Mère Teresa, tout le monde te fait des cadeaux ; moi aussi, je veux te donner quelque chose. Aujourd’hui, je n’ai reçu que vingt-neuf centimes pour toute la journée et je veux te les donner. » Je réfléchis un moment ; si je prends ces vingt-neuf centimes (qui ne valent pratiquement rien), il risque de n’avoir rien à manger ce soir, et si je ne les prends pas, je lui ferai de la peine. Alors j’ai tendu les mains et j’ai pris l’argent. Jamais sur aucun visage, je n’ai vu autant de joie que sur celui de cet homme, tellement heureux d’avoir pu faire un don à Mère Teresa ! C’était un énorme sacrifice pour lui, qui avait mendié toute la journée au soleil cette somme dérisoire dont on ne pouvait rien faire. Mais c’était merveilleux aussi, car ces piécettes auxquelles il renonçait devenaient une fortune, puisqu’elles étaient données avec tant d’amour.
Ces quelques mots, m’ont fait questionner ma generosité apparante! Partager jus qu’a en souffrir : n’est ce pas cela l’amour en action ?
D’écrire un blog quotidien me coûte !
June 4th, 2007 — Mauritius, Reflexion
According to the Helsinki-based World Institute for Development Economics Research (WIDER) of the United Nations University, if you own more than US$ 61000 (Rs. 183000) worth of assets, then you are in amongst the richest 10 percent of adults in the world.This study is on personal wealth & house hold wealth.
2 percent of the world richest inhabitants own half of the world’s wealth. Where is the social justice? Where is the equitable distribution of wealth?
Surprisingly, household debt is relatively unimportant in poor countries. As the authors of the study point out: ‘While many poor people in poor countries are in debt, their debts are relatively small in total. This is mainly due to the absence of financial institutions that allow households to incur large mortgage and consumer debts, as is increasingly the situation in rich countries’
Wider goes on to note that ‘many people in high-income countries have negative net worth and—somewhat paradoxically—are among the poorest people in the world in terms of household wealth.’
In his editor’s note Jean Claude de l’Estrac last Sunday mentioned the WIDER study to highlight how difficult the task of ‘democratisation de l’economie’ is hard to achieve. The question would seem to be: let us create wealth before proceeding to a more equitable distribution. “Wealth breeds wealth: poverty breeds poverty†goes the popular wisdom.
Is it possible to work on both score concurrently? The ideal would be to generate wealth whilst planting the seed to a better social justice? Some would argue that you cannot have your cake and eat it! Could we work towards growing the cake so that the slice of each one will be larger?
June 3rd, 2007 — Messe, Reflexion
Ce Dimanche l’Eglise fête la Sainte Trinité. Un peu compliqué de comprendre le mystère de la Sainte Trinité : un Dieu en 3 personnes distinctes ! J’aime l’éclairage de Sainte Thérèse sur le sujet. Elle dit que: « Moins je comprends ces choses, plus je les crois, et plus elles me donnent de dévotion. Dieu soit à jamais béni ! Amen. » Apres tout, ce que je demande c’est une foi plus grande en Dieu car bien de choses dépassent ma compréhension. Je ne suis que poussière devant immensité de Dieu et de Son amour infini. 3 pour moi c’est le chiffre de la croissance : 3 c’est magique. Vive la Trinité !
Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l’Église
Relations, n° 33 (trad. OC, Cerf 1995, p. 407)
« Reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, en adorant son unité toute puissante » (Collecte)
La vérité sur la très sainte Trinité m’avait été exposée par des
théologiens mais je ne l’avais pas comprise comme je le fais à présent, après ce que Dieu m’a montré… Ce qui me fut représenté, ce sont trois Personnes distinctes, que l’on peut considérer et entretenir séparément. Je me suis dit ensuite que le Fils seul s’est incarné, ce qui montre clairement la réalité de cette distinction. Ces Personnes se connaissent, s’aiment et communiquent entre elles. Mais si chaque Personne est distincte, comment disons-nous qu’elles n’ont toutes trois qu’une seule essence ? De fait, c’est là ce que nous croyons ; c’est une vérité absolue, pour laquelle je souffrirais mille fois la mort. Ces trois Personnes n’ont qu’un seul vouloir, un seul pouvoir, une seule souveraineté, de sorte qu’aucune d’elles ne peut rien sans les autres et qu’il n’y a qu’un seul Créateur de tout ce qui est créé. Le Fils pourrait-il créer une fourmi sans le Père ? Non, parce qu’ils n’ont qu’un même pouvoir. Il en est de même du Saint Esprit.
Ainsi, il n’y a qu’un seul Dieu tout-puissant, et les trois Personnes ne forment qu’une seule Majesté. Quelqu’un pourrait-il aimer le Père, sans aimer le Fils et l’Esprit Saint ? Non, mais celui qui se rend agréable à l’une de ces trois Personnes, se rend agréable à toutes les trois, et celui qui offense l’une d’elles offense les deux autres. Le Père peut-il exister
sans le Fils et sans l’Esprit Saint ? Non, parce qu’ils n’ont qu’une même essence, et là où se trouve une des Personnes se trouvent les deux autres, parce qu’elles ne peuvent pas se séparer.
Comment donc voyons-nous trois Personnes distinctes ? Comment le Fils s’est-il incarné, et non le Père ou l’Esprit Saint ? Je ne l’ai pas saisi ; les théologiens le savent. Ce que je sais, c’est que les trois Personnes ont concouru à cette oeuvre merveilleuse. Au reste, je ne m’arrête pas longtemps à des questions de ce genre ; mon esprit s’attache aussitôt à cette vérité que Dieu est tout-puissant, que l’ayant ainsi voulu, il l’a pu, et qu’il pourra de même tout ce qu’il voudra. Moins je comprends ces choses, plus je les crois, et plus elles me donnent de dévotion. Dieu soit à jamais béni ! Amen.
May 31st, 2007 — Entrepreneurship, Reflexion
Is it true that everything is measurable? Once we are able to qualify something: it becomes measurable. Let us take something immaterial, something intangible, and something we cannot see. Can you measure the love I have for you? Can I qualify the love? Indeed I can, and then I am able to measure the love I have for you.
You may be wondering why we need to measure everything. I would like to propose to you that it is only through measurement that one can progress. Let us suppose that you are completely loss in a forest that that you have no bearing as to where you are? In other words, you cannot measure where you are, where you are located? Would you able to progress? The sun direction or the moon or stars would then be a beacon from which you would judge your position. Thereafter you might progress and move to get out of your lost situation. Thus the importance of measurement in what ever we do.
In the nutshell: No progress or improvement may be achieved without measuring your performance.
I came across the term of immeasurability in the value delivered by IT in a recent article which I recommend you to read.
“The rather radical-sounding position I take is that all “immeasurability” is just an illusion caused by three basic types of misunderstanding about measurement problems:
- The object of measurement (i.e., the thing being measured) is not understood.
- The concept or the meaning of measurement is not understood.
- The methods of measurementproven techniques used by science&151; generally are not well understood.
Once IT executives are coached in each of these areas, they seem quite capable of solving their own measurement problems.â€
May 27th, 2007 — Messe, Reflexion
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Jn 14,15-16.23-26.
Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera
pour toujours avec vous : Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
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Aujourd’hui, nous fêtons à Maurice la fête de la Pentecôte et la fête des mères. J ‘étais emporté par la belle chanson de « Maman » que nous a interprété une fille de la chorale de la messe de ce matin. Un vrai moment de bonheur a été dégagé par cette voix si mélodieuse et captivante. La chanson m’a poussé à avoir une pensée de gratitude infinie pour ma mère.
 Dans la lecture de l’Evangile du jour,  j’ai retenu que ‘si j’aime, je reste fidèle’. Pour ainsi dire, la démonstration de mon amour est dans ma fidélité. Or le Seigneur, tout en sachant combien l’acte d’aimer et de rester fidèle est difficile pour nous faibles humains, nous fait un grand cadeau en nous léguant l’Esprit Saint, notre Défenseur.
Comme c’est toujours le cas, l’accès au bienfait divin passe par un acte de foi. Il faut croire pour voir ; faut il voir pour croire? Si généralement, j’ai réussi à réaliser mes souhaits, c’est bien en croyant dans mes capacités et à l’aide que j’ai pu recevoir pour arriver à mes fins. Ainsi, croire à la puissance de l’Esprit Saint, le paraclet, pour nous défendre dans notre faiblesse à tenir notre fidélité, nous aidera à grandir notre amour pour Dieu.
Dans la pratique, que signifie pour moi aimer Dieu ? N’est- il pas être fidèle résolument à ses commandements ? Aimer= fidèle à .