Entries Tagged 'Reflexion' ↓
August 13th, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 12,32-48.
Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous
donner le Royaume. Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. Faites-vous une bourse qui ne s’use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne ronge pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur.
Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera
passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : ‘Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage.
Â
La lecture de ce dimanche, m’a quelque peu ébloui. Trois paraboles à digérer : c’est trop pour moi. Il me faudra quelques jours pour assimiler tous les enseignements si riches, et encore des années pour les mettre en pratique ! J’ai donc decidé d’extraire un morceau du texte et de prendre le temps d’y reflechir. Un peu comme un suc qu’une abeille prend le soin d’extraire pour le savourer et l’utiliser à bon escient pour enrichir sa ruche. Ainsi j’ai choisi :’ Faites-vous une bourse qui ne s’use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne ronge pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur.’
Oui, je passe mon temps à amasser ou à gérer des richesses terrestres en prévision de jours qui me restent sur terre, en prévision des besoins de mes enfants et de mes petits enfants. Est-ce que je me soucie de mon avenir ? Combien de trésors inépuisables dans les cieux aurai-je epargnés ? Si le texte dit bien que mon cœur est là où est mon trésor, où voudrais-je que mon cœur soit ?
La question qui m’interpelle est : comment se construire des trésors aux cieux ? L’Evangile nous enseigne que ceux qui seront récompensés au royaume seront ceux qui se seraient montrés charitables envers leurs prochains, envers les démunis et les pauvres, avec un amour inconditionnel.
Il ne me reste plus quà faire une évaluation de ma bourse, mon trésor au ciel, tout en sachant que la valeur n’est pas déterminée par moi, mais par mon Maître supreme le Seigneur Dieu et de croire en Sa clemence.
August 9th, 2007 — Mauritius, Reflexion
We shall have to modify our eating and drinking habits. The price of milk and milk derivative products is likely to reach higher price. In Mauritius, the production of milk is negligible in comparison to our consumption: Mauritius dependents on imports mainly from Australia, Europe and South Africa. We all recall the flop that the government State Trading Corporation had to face with the import of Indian milk.
The world scene of milk production and consumption is indicating a sharp increase of world market price.
In Europe, the price of cattle feeds has shot up as demand increases. The demand for milk and milk products are increasing so rapidly that the EC stock reserves are depleted and EC is considering increasing the production quotas. However the cycle to start production of milk will take some time. The higher demand comes from developing countries and mainly China.
In Australia, a large country producer of milk, the last drought has affected the production. The accrued demand for export has driven the export prices to new heights. This has resulted in a decreased export volume of production at higher prices.
Where do we in Mauritius stand in the face of this situation? What can we do?
Well change our eating and drinking habits. Do we need to eat Ras malai every week? Do we need to drink Alouda so often? With the rising price of gateau ‘dilait’ can be afford to eat them? We are under the tyranny of our purse. Last week our flat neighbour offered us some Soya milk, since she tried out her Soya milk making machine. For breakfast, I ventured to add the vegetarian fat free Soya milk to my brewed cup of Golden Pekoe tea. How awful! The pinch of my purse is not painful enough for me to accept the change in taste. However I sampled a cold glass of vanilla flavoured Soya milk drink; I was delighted.
The pinch of the purse will definitely drive the change in habits of the Mauritian.Adieu mon morceau de Camembert!
August 7th, 2007 — Blogging, Mauritius, People, Reflexion
My last week’s blog on Joseph TMK and Chinese culture got me back on the track on my studies of East & West culture, East & West thinking and their founding philosophies. Over the last few days, after a brief discussion with a reader of my blog, I was prompted to go back to my memories to revisit my observations of the similarities and differences of the East & West. It definitely helps to write down my thoughts to crystallize them.
These steps recall me of my teenage years when hungry for learning and knowledge; I enrolled to a philosophy introduction course given by Jesuits fathers at Centre St Ignace in Rose hill. For weeks on, I religiously attended the Saturday lectures and studied with all my might to increase my knowledge of the subject. These efforts in a way opened up my curiosity & brain and gave me this impetus to keep on learning. Ever since, I stayed a keen learner.
I recall the lectures of Father de Roton on Socrates and Plato who were the forefathers of Philosophy and how they founded the western mode of thinking.
The last few days then I went back to my books to read up about both Socrates and Plato to refresh my memory. Socrates himself although a great teacher did not hand over any writings, his immense contributions were through the works of his disciplines Plato, Xenophon, Aristotle and Aristophanes.
Perhaps his most important contribution to Western thought is his dialectic method of inquiry, known as the Socratic Method or method of elenchus, which he largely applied to the examination of key moral concepts such as the Good and Justice. It was first described by Plato in the Socratic Dialogues. To solve a problem, you would ask a question and when finding the answer, you would also have an answer to your problem. This led to the beginning of the Scientific Method, in which the first step says to name the problem in the form of a question. For this, Socrates is customarily regarded as the father of political philosophy and ethics or moral philosophy and as a fountainhead of all the main themes in Western philosophy in general.
Could we teach the Socratic Method to our youth of today? Could we bring Socrates and Plato back to life for our population of Mauritius? Â I would wish that the authorities of Education in Mauritius could hear me.
August 6th, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 12,13-21.
Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s’adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté.
Il se demandait : ‘Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma
récolte.’ Puis il se dit : ‘Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes
greniers, j’en construirai de plus grands et j’y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.’ Mais Dieu lui dit : ‘Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura ?’ Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »
Â
Â
Sans conteste, la lecture de l’Evangile et la réflexion sur le texte m’envoie vers l’essentiel. Ne sommes nous pas que des passagers sur la terre pour atteindre notre but éternel ? J’y crois. Mais croire seulement n’est pas suffisant. Etre riche en vue de Dieu est la difficulté. Comment faire pour y parvenir ? Comment amasser suffisament de richesses pour le passage ? Effectivement, le texte de l’Ecclesiaste, qui a été également proposé à la messe, considère toutes les affaires terrestres qui nous préoccupent sans cesse comme des vanités.
‘Vanité des vanités, disait l’Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est
vanité !’
Je demande au Seigneur de faire que je travaille sur l’essentiel et que mon passage sur cette terre ne me serve que pour amasser des points pour ma vie future chez Lui. Je prie également qu’un nombre grandissant de passagers de la terre y travaille dans le même sens en s’entraidant mutuellement.
August 6th, 2007 — Blogging, Mauritius, Reflexion
Depuis bientôt 2 ans j’habite dans un appartement en  Copropriété. En plus, je vis en ce moment l’expérience d’avoir pris la responsabilité d’être le président du conseil syndical de notre Copropriété. Pour l’expérience, j’avoue que c’en est une bien belle ! Je considère que les mauriciens en général n’ont pas l’habitude de vivre en Copropriété et ne  sont pas conscients des contraintes à  vivre dans une proximité rapprochée et d’avoir besoin de partager en permanence l’utilisation des facilités communes.
Des propriétaires qui refusent de payer les charges communes votées par l’assemblé des propriétaires, nous en avons. La Copropriété se trouve dans l’obligation de les traduire en justice ! Des voisins qui essaient de tirer les draps vers eux en voulant toujours plus que les autres, nous en avons. Des resquilleurs qui squattent votre parking privatif dès que vous êtes absents, nous en avons aussi !
Pour accéder à mon appartement, je suis obligé d’utiliser un passage commun et ce, en respectant les règlements dictés par la Copropriété. Vu la proximité de mes voisins, je dois être vigilant pour ne pas les incommoder. La même règle s’applique également aux personnes qui me visitent.
Comment faire comprendre les règles de la bienséance aux récalcitrants agressifs et changer les comportements de certains co-propriétaires ? Comment faire évoluer leurs mentalités vers un plus grand respect des autres, de leur biens, avec une courtoisie acceptable ? Déjà , malgré une sélection occasionnée par le coût élevé des appartements, nous avons des propriétaires qui ont peu de sens civique; je pense aux immeubles NHDC où est entassée une population sans éducation civique, et belligérante. Bien sur être nantis ne veux pas dire avoir un savoir faire social !
Pour certains, vivre en communauté et en copropriété n’est pas simple.
Comme nous sommes régis par le code français en matière de copropriété à Maurice, je reproduis ci- après quelques éléments & définitions glanés sur l’internet :
Principes de lotissement
La copropriété est divisée en lots.
Un lot de copropriété est composé de manière indissociable :
- d’un élément privatif ou partie privative : appartement, garage, local commercial, cave, etc. réservé à l’usage exclusif de son propriétaire.
- d’une quote-part des parties communes et des équipements communs de l’immeuble (sol, couloirs, escaliers, toiture, gros-Å“uvre, ascenseur, etc).
Certaines parties communes, dites “parties communes générales”, sont la propriété de l’ensemble des propriétaires et sont destinées à l’usage de tous : toiture, murs, espaces verts, etc. D’autres, dites “parties communes spéciales”, sont réservées à certains propriétaires (ceux d’un bâtiment déterminé).
La quote-part des parties communes dont chaque copropriétaire est titulaire est exprimée en tantièmes (millièmes, 10 000°, 100 000°, etc.) et est évaluée en proportion de la valeur de son lot par rapport à l’ensemble des autres lots de l’immeuble. Les parties privatives, les parties communes et les tantièmes sont définis par l’état descriptif de division et le règlement de copropriété, qui est un document ayant valeur de contrat à l’égard de chaque copropriétaire. Les parties communes, qui sont en principe listées dans le Règlement de Copropriété, sont gérées par le Syndic, conformément aux décisions prises en Assemblée Générale par les Copropriétaires, selon les règles de majorité prévues par la loi.
Principes de fonctionnement
Copropriétaire
Le copropriétaire est le « propriétaire d’un lot ou de plusieurs lots » chacun composée d’une partie privative avec droit de jouissance exclusif et d’une fraction de partie commune en indivision.
Chaque lot est attribué à un copropriétaire. Le copropriétaire n’a aucune obligation d’habiter son logement. Il peut être à sa convenance résident ou bailleur. De même, s’il est résident, il peut à sa convenance faire usage de son logement à titre de résidence principale ou à titre de résidence secondaire.
L’ensemble des copropriétaires est regroupé au sein du Syndicat des copropriétaires. Le syndicat des copropriétaires est constitué de l’ensemble des copropriétaires, sans exception. Doté de la personnalité juridique (c’est donc une personne morale), il administre les parties communes, assure la conservation de l’immeuble et la défense des intérêts collectifs. Il est responsable des dommages causés aux copropriétaires ou aux tiers.
Syndic
Le Syndic a la charge de gérer l’immeuble et les équipements communs.
Il est le mandataire du syndicat des copropriétaires. Il n’est pas le représentant de chaque copropriétaire, individuellement. Le Syndic est désigné par l’Assemblée générale. Son mandat est renouvelé tous les trois ans au maximum. Il a trois missions :
- il exécute les décisions de l’assemblée générale et applique les dispositions du règlement de copropriété ;
- il administre la copropriété : gestion de l’immeuble (souscription des contrats de fourniture et d’entretien, engagement du personnel) et gestion comptable (recouvrement des charges de copropriété et règlement des fournisseurs) ;
- il représente le syndicat des copropriétaires dans tous les actes civils et en justice.
Conseil syndical
Le Conseil syndical est un organe de liaison entre les copropriétaires et le Syndic.
Sa mission est d’assister le Syndic et de contrôler sa gestion. Il a un rôle consultatif et n’a pas de pouvoir de décision. Ses membres sont choisis parmi les copropriétaires et sont élus par l’Assemblée générale. Pour exercer sa mission, il peut prendre connaissance et copie auprès du Syndic de tous les documents se rapportant à la gestion et à l’administration de la copropriété.
Le conseil syndical est généralement dirigé par un président. Dans certaines copropriétés, le président du conseil syndical tient un rôle public de représentant des copropriétaires.
Le conseil syndical peut, si besoin est, se faire assister d’un technicien de son choix, dont les honoraires sont à la charge de l’ensemble de la copropriété.
Résident, Bailleur et Locataire
Un résident désigne celui qui réside dans l’immeuble. Il est soit copropriétaire soit locataire. Il a la jouissance de l’immeuble. Il n’est membre du Syndicat des copropriétaires que s’il est propriétaire d’un lot.
Tout copropriétaire est libre de louer son logement à un locataire. Tout locataire verse un loyer au propriétaire du logement dans le cadre d’un contrat passé entre lui et le copropriétaire. Les locataires sont libres de se constituer en association pour exposer leurs projets au Syndicat des copropriétaires, et les défendre.
Un bailleur est un copropriétaire qui met son (ou ses logements) à la disposition de locataire(s).
Règlement de copropriété
Le règlement de copropriété comporte 2 parties : un état descriptif de division en lots de copropriété qui énumère et définit les parties privatives et les parties communes et une partie règlementaire qui détermine leurs conditions d’utilisation. Il fixe les différentes catégories de charges auxquelles chaque lot doit contribuer, en respectant les principes légaux de répartition. Il précise les droits et obligations de chaque copropriétaire, et l’organisation générale de la copropriété.
Lors de l’achat d’un lot, il a la valeur d’un contrat entre l’acquéreur et le Syndicat des Copropriétaires. Comme pour tout contrat, il est recommandé de le lire attentivement et d’en respecter toutes les dispositions.
Assemblée générale
L’Assemblée Générale permet aux copropriétaires de prendre toute décision utile se rapportant à la gestion de l’immeuble : entretien, chauffage, aménagement, recouvrement des créances, choix du Syndic, etc.
Le Syndicat se réunit en Assemblée Générale au moins une fois par an. L’Assemblée Générale est l’organe d’expression du Syndicat des Copropriétaires. Elle est constituée de l’ensemble des copropriétaires, sans exception. Chaque copropriétaire détient autant de voix qu’il possède de tantièmes dans les parties communes de la copropriété. Elle seule a pouvoir de décision, par le vote. Elle suit des règles obligatoires de convocation, de quorum, d’ordre du jour et de majorité.
August 1st, 2007 — People, Reflexion
Aux nouvelles ce matin, j’ai cru comprendre qu’il y aurait une grande volonté ferme des grandes puissances à avancer sur le dossier ‘Darfour’. Hier encore, par amitié pour moi et mes amis de l’APM île Maurice, j’avais reçu d’Alexandre Del Valle, son dernier entretien avec le fondateur de ‘SLM’. Je dois avouer, ayant ecouté et discuté avec Alexandre del Valle le mois dernier lors de son passage chez nous, et à la lecture de son livre « le Dilemme turc », je suis bien plus sensible aux enjeux géopolitiques qui se dessinent dans le monde, surtout en relation avec les peuples ou pays islamiques et la situation géographique où se trouvent les réserves de pétrole. Je comprends mieux l’enjeu des élections turques tenues la quinzaine passée. Aurons nous une Turquie Européenne séculaire, ou la Turquie serait-elle le loup dans la bergerie ?
Le prix du pétrole ne cesse d’augmenter, et par la même occasion tout augmente. Sommes nous dans une spirale de flambée de prix sans précèdent? Pauvre de moi qui suis à la retraite, touchant une pension non indexée à l’inflation, et qui a peu de possibilité d’augmenter mon revenu! C’est vrai, quand vieillissant, nous avons moins besoin d’épargner pour l’avenir ; cependant, les dépenses pour les soins de santé sont en hausse constante.
INTERVIEW d’Abdul Wahi Al Nour,
Fondateur du Mouvement de Libération du Soudan (SLM)
et leader de la rébellion du Darfour
1/ Alexandre del Valle : M. Al Nour, vous êtes le leader de la rébellion du Darfour, assiste-t-on à un génocide ?
Le Soudan est une mosaïque de peuples ; l’Islam n’est pas la religion de tous, et tous les musulmans ne veulent pas vivre un islam intégriste. Ce gouvernement poursuit une guerre effroyable au Sud où plus de 2 millions de personnes ont été assassinées ; dans les Monts Nouba, il a déclaré le Jihad et la population a été décimée. Il se tourne maintenant vers nous qui sommes musulmans parce que nous sommes noirs: il n’y a presque pas de routes, d’hôpitaux et d’écoles au Darfour. La réponse du gouvernement islamiste a été le bombardement des villages et la création de milices d’assassins (Jandjawids) qui tuent, violent et pillent. Les hommes sont assassinés, les enfants emportés en esclavage ! Les champs et les villages sont brulés. C’est un vrai génocide !
2/ Quelle est l’ampleur des dégâts humanitaires ?
Selon les chiffres de l’ONU, il y avait en 2004 au moins 2,5 millions de réfugiés et de déplacés dans des camps et 200.000 morts. Depuis, les morts ont doublé et personne ne parle des « in between », ces gens qui n’ont plus de villages et qui ne veulent pas vivre dans les camps et s’installent n’importe où. Ils sont 1,5 millions, personne ne parle d’eux, et ils n’ont accès à aucune aide humanitaire. Tous ces gens n’ont plus rien : ni village ni biens. Leurs champs ont été brûles. Le gouvernement soudanais a installé sur nos terres des nomades arabes (au moins 130.000 ), venus souvent du Niger,! C’est inacceptable ! Nous nous battrons jusqu’au bout pour reprendre nos terres.
3/Comment expliquer l’indifférence de la communauté internationale ? Pourquoi les aides occidentales sont plus destinées au mouvement darfouri islamiste JEM qu’à vous, qui êtes pour un Soudan démocratique et laïc ?
Jamais il n’y a eu autant d’aide humanitaire ! On nous assiste comme des enfants, on nous nourrit, on nous apporte de l’eau, on nous soigne… mais on nous laisse nous dessécher dans des camps qui ne sont même pas sécurisés. A défaut de décision politique, on nous laisse à la merci des assassins, on ne nous aide pas à nous défendre ! Donnez nous de quoi nous défendre. La communauté internationale a peur des Arabes. Dans notre mouvement, il y a des gens de partout au Soudan, des gens du Sud, des Monts Noubas, de l’Est et du Nord, il y a aussi des Arabes qui veulent vivre en paix dans un pays libre. Nous n’avons rien contre les Arabes. Nous luttons contre les intégristes qui ont pris le pouvoir par un coup d’état militaire. Le JEM (Mouvement pour la Justice et l’Egalité, islamiste) a pour maitre à penser celui du gouvernement, Hassan al Tourabi ! Il est aidé par la Lybie, Dubaï et l’Arabie Saoudite. Il ne représente pas de force sur le terrain ; il achète les gens dans les camps de réfugiés. Il a une force de persuasion en occident, surtout en Angleterre. Mais, nous sommes des démocrates et le JEM doit avoir sa place dans des négociations. Nous appelons à un dialogue pour que tous les darfouris soient représentés. Mais aucun parti politique ne doit être religieux ! L’Etat et la religion doivent être séparés. Chacun doit vivre quelle que soient ses convictions religieuses.
4/ Quelle est votre représentativité dans le Darfour et dans le Sud en général ?
Nous sommes le mouvement le plus représentatif au Darfour et dans tout le Soudan. Nous sommes liés aux mouvements du Sud où le gouvernement ne respecte pas ses engagements ; le vice président du sud n’a aucun pouvoir. Le Soudan n’a respecté aucune des résolutions internationales. Aujourd’hui, les dirigeants au Soudan des Nations Unies ont pris conscience de notre représentativité.
5/ Pourquoi parle-t-on du Darfour et pas de l’ensemble du Soudan musulman, animiste et Chrétien ?
La crise apparente et dramatique est aujourd’hui au Darfour. Il s’y passe des crimes contre l’humanité. La Cours Pénale Internationale a mis en examen deux hauts dirigeants. Mais ils n’ont pas été extradés. L’un d’eux est même devenu ministre des affaires humanitaires ! La guerre au Sud a duré 20 ans et fait 2,5 millions de morts. Les Dinka ont été décimés dans un jihad ; aujourd’hui il y a une opposition forte à l’est dans la région du Nil Bleu et dans le Nord.
6/ Sont-ce des massacres inter-tribaux ou un génocide arabo-islamiste de Khartoum contre les non musulmans noirs et les musulmans non arabes ?
Le gouvernement instrumentalise les conflits inter-tribaux. C’est une guerre arabo-islamiste. Il est triste qu’aucune voix africaine ne s’élève en dehors de Desmond Toutou.
7/ vous avez parlé à la mutualité avec Richard Rossin, Jacky Mamou du collectif Urgence Darfour* et Bernard Henri Lévy ; vous avez été reçu par Bernard Kouchner. Le Président Sarkozy et M. Kouchner peuvent-ils vous aider ?
Les candidats se sont engagés à aider mon peuple. Madame Guedj a signé au nom du Président Sarkozy. Richard Rossin et Bernard Henri Levy nous ont rencontré sur le terrain clandestinement. M. Rossin m’avait présenté Monsieur Kouchner que j’admire. Je suis persuadé que le Gouvernement français nous aidera.
8/ Jugez-vous utile l’idée de Bernard Kouchner de corridor humanitaire ?
Malheureusement, le Soudan a refusé cette idée. Malgré toute sa force de persuasion, M. Kouchner n’a obtenu qu’un vague engagement sous conditions pour une force hybride de protection des populations civiles dont le déploiement avait été voté il y a un an par le Conseil de sécurité… La duplicité de Khartoum est évidente…
9/ Sue peut faire la France ? Comment votre Parti peut-il sensibiliser la communauté internationale et renverser la junte islamiste de Khartoum ?
En défendant notre cause dans les instances européennes et internationales et faire en sorte que les résolutions ne restent pas lettres mortes. Aidez nous concrètement à nous défendre ! Qu’on arrête de tuer notre peuple, qu’on arrête de violer nos femmes. Vous ne pouvez pas juste regarder le massacre comme au Ruanda.
* Le Collectif Urgence Darfour a publié aux éditions “des idées et des hommes” :Urgence Darfour ouvrage collectif (BHL ; Gluucksman, Kouchner, Prunier, Rossin).
July 30th, 2007 — Entrepreneurship, Reflexion
Is it a FEAT to be a successful Entrepreneur in Mauritius?
The management of your reputation to bring up trust with the people you deal with is of prime importance.
 Fear
Most people have reputations in crisis due to fear. They avoid doing the right thing because of fear. They hurt others because of fear, but most importantly, they hurt themselves because of fear. To overcome fear, we all need to think of someone bigger than ourselves. Being humble enough to ask yourself the following question is a good place to start: how am I hurting and affecting other people with my behavior?
Â
 Ego management
Ego management is an important first step in reputation management. When your ego grows too big, it is impossible to best repair your reputation. Replace ego-driven communication with humble, honest and transparent communication and you will be on your way to repairing your reputation.
Â
 Accountability
To best build, maintain or repair an excellent reputation for a lifetime, you must set up a true accountability structure in your life. Who is your accountability partner? Most people really don’t have one. A true accountability relationship includes honesty with a capital H. You must be fully honest and share all of your struggles and wrong doing with your accountability partner. You must also give your accountability partner permission to “call you” on the things you are doing wrong and also allow your accountability partner to praise you for the things you are doing right. Your friend, spouse, sibling, pastor or therapists are all excellent examples of accountability partners.
 Trust :Truth vs. Spin
Truth and honesty are the greatest building blocks or “bricks†of reputation management. Spin is a four-letter word. Spin is a lie and it is not your friend. Avoid spin (lies) to avoid a reputation in crisis. To be honest with others, you first must be honest with yourself. Honesty creates trust and trust is your reputation’s greatest friend.
July 29th, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 11,1-13.
Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites :’Père,que ton nom soit
sanctifié,que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation.’ » Jésus leur dit encore : « Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ‘Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n’ai rien à lui offrir.’ Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ‘Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, moi, je vous l’affirme : même s’il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui
frappe, la porte s’ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un oeuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Â
Â
Ce dimanche, la lecture de l’Evangile m’a renvoyé à une personne que j’avais rencontrée dans les années 60. A travers l’Internet,  et à ma grande surprise, j’avais découvert les écrits d’Arlette Orian. J’étais heureux de  lui avoir parlé au téléphone pour la féliciter quelque temps avant son départ vers l’Eternel.
Voici un texte d’elle sur le Notre Père :
Redécouverte du Notre Père
J’avais, il y a quelques mois, pour des villageois d’un petit village au pied d’une montagne, pour des enfants de 5 à 12 ans, qui comprennent le créole (le patois dérivé du français et qui est compris de toute la population) expliqué les prières essentielles : le “Notre Père”, le “Je vous salue Marie” et surtout le “Credo” qui est la prière la plus compliquée que je connaisse même pour des jeunes parlant très bien le français…
J’avais donc expliqué, entre autres, le Notre Père. Mes “enfants” l’ont bien assimilée. Or, aujourd’hui, lors d’une réunion à la cure de ma paroisse, à Bambous, notre curé, un polonais, nous a expliqué le “Notre Père” et il m’a fait réfléchir car les deux phrases : “Que ton nom soit sanctifié”, “Que ton règne vienne” avaient un autre sens.
Pour moi, “Que ton nom soit sanctifié” voulait dire : Que ton nom soit reconnu, admiré, glorifié par tous les hommes et la seconde phrase “le règne de Dieu qui devait arriver” voulait dire, pour moi, tout simplement la seconde venue de Jésus sur la terre.
Or l’interprétation toute simple qu’il donna basée sur le mandement de Carême 1998 était celle-ci : “Que ton nom soit à nos yeux d’hommes et de femmes de ce monde reconnu comme Unique et que nous apprenions, grâce à l’oeuvre de l’Esprit Saint en nous, à reconnaître sa grandeur, sa sainteté en même temps que son humilité et que, par la grandeur et la sainteté de son nom, nous soyons sanctifiés.
C’était à peu près cela que je pensais mais, lui, en le disant, donnait à cette phrase une grandeur, une dignité nouvelle.
Quant à la seconde phrase : “Que son règne vienne”, il l’a expliquée tout simplement par : “Que tout le travail de l’Esprit Saint à l’intérieur de nous-mêmes purifie notre coeur. Nous rende libre, fraternel et responsable de nous et des autres, nous façonne, refasse en nous l’image de Dieu”.
Je n’avais jamais songé à cette façon de penser au règne de Dieu : Que le règne de Dieu vienne en nos coeurs actuellement, maintenant. Non pas, dans un avenir plus ou moins lointain mais dès maintenant. Qu’avec l’aide du St Esprit, Dieu règne dans noscoeurs.
Cette phrase a maintenant pour moi un sens profond. Quand je la dirai, j’y attacherai ce sens profond qui m’a bouleversée.
J’aime aussi quand je dis : “Donnez-nous notre pain de ce jour” dire à mes petits villageois : ce n’est pas du pain seulement qu’il vous faut demander, du pain vous en avez. Demandez à Dieu de vous donner ce qui vous manque le plus, ce qui vous marque le plus, qui vous fait souffrir : désunion de vos parents, alcoolisme, manque d’ardeur dans la prière, etc.
Si je le dis ici (ce que je dis est bête et comme je le répète, c’est surtout aux jeunes que je m’adresse) : Quand nous récitons le Notre Père, ne le banalisons pas. Donnez-lui tout son sens et, en y réfléchissant, comme ce soir, nous lui découvrons chaque soir une richesse nouvelle. C’est tout. Cette prière vieille de presque deux siècles, je l’ai redécouverte ce soir et je voulais vous faire partager mon émotion.
July 22nd, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 10,38-42.
Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une soeur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du
Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle
intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse
seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites
pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui
sera pas enlevée. »
Â
Trop souvent j’ai entendu la réflexion de mettre en opposition la façon d’agir de Marie contre celle de Marthe. Est-ce un procès de l’action contre la contemplation ?  Le fait que le Seigneur ait dit : « Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. » semble indiquer que la contemplation est supérieure à l’action.
Ma réflexion ce dimanche m’oriente à penser que la contemplation du Seigneur est le but ultime de notre vie. Au fait, au terme de notre route terrestre, passer à l’éternel pourrait-il signifier être en contemplation permanente de Dieu? J’y crois. Ainsi, Marie serait déjà à l’éternel en se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutant Sa parole : vivre de la relation avec notre Dieu créateur.
L’action de Marthe, ne serait-elle pas l’illustration de notre vie terrestre ? Nos souçis et inquiètudes ne nous conduisent- ils pas à l’action? Pourquoi opposer les deux façons de faire? Considérons les comportements de Marthe et de Marie comme étant complémentaires. Et si l’action de Marthe, c’est-à -dire ‘servir’, nous mènerait vers l’ultime, qui est la contemplation? Et encore, les actions de Marthe et de Marie néccesiteraient-elles une alternance de notre part?  Ne nous faut-il pas allouer un temps pour l’action de service, et un temps de prière?
Pouvons nous être dans l’action tout en étant à l’écoute du Seigneur ?
July 20th, 2007 — Entrepreneurship, Mauritius, Reflexion
This week again, Newsweek in its issue, highlights the danger of consuming food imported from China. Newsweek is right in alerting the US population on the subject because of the increase dependence of the US on supply from China.
China became the leading exporter of seafood to the U.S. in 2004 – and amounts are rising fast. Chinese imports were up 14 percent in 2005 and 23 percent in 2006. This year, so far, they are up 34 percent over 2006.
“China’s imports of aquaculture products are increasing despite the country’s history of violations for veterinary drug residues,” says Food & Water Watch. “Between 2003 and 2006, 35 percent of all refusals for veterinary drug residues were found on shipments from China. In 2006, 62.4 percent of all refusals for veterinary drug residues came from there.”
The sanitary conditions in China, is being addressed by the authorities of China who have reproduced a report by Zhou Qing on the theme and distributed to the producers. It may take some time for china, to address the ecological issue. The rivers are polluted; there is no control on the fertilizers and pesticides used which find their way in the waters. How long will China take to produce acceptable quality?
The threat of Aquaculture in Mauritius is to be able to produce a proper product at a competitive price. The opportunities are by far larger provided we produce a clean product, a bio one, and target a niche market where the sanitary quality is the premium and price is second. Branding Mauritius as an ecological producer and living the label will be our biggest assets.Government authorities have to be very vigilant in making sure that the farms are within the norms of sanitation. The development of the sector will be long live if the very stringent environmental rules are followed. Let us take the benefits of learning from the mistakes other farms in the world to build our own. Much have to be learned.
The Food & Water website is worthwhile visiting.
Extract on the theme:
Concerns
Salmon farming
Dichlorvos is licensed as a veterinary medicine by the Veterinary Medicines Directorate for use against sea lice (Lepeophteirus salmonis and Caligus elongatus) that afflict salmon. The UK salmon farming industry is mainly based in the western coast and Islands of Scotland there are about 130 salmon farming companies on 280 sites. Production has increased from 600 tonnes in 1980 to 48,000 tonnes in 1993(10). There have been concerns about the discharge of dichlorvos as a result, and the possible effects of dichlorvos on wild salmon. There was an increase in the incidence of cataracts and blindness in wild salmon in the 1980s and this has been linked with exposure to dichlorvos(11).
Alternatives to dichlorvos are now being introduced including the use of sea wrasse as ‘cleaner fish’, and the use of hydrogen peroxide as an alternative disinfectant.
Developing country use
Because of its high acute oral and dermal toxicity, its availability in developing countries is a cause for concern. The Food and Agriculture Organisation (FAO), the World Bank, GTZ (Germany) and ODA (UK) generally discourage the procurement of such products. The accepted international guide to best practice in the procurement of pesticides is set out in the FAO’s Provisional Guidelines on Tender Procedures for the Procurement of Pesticides(12) which state:
“Pesticide formulations that fall into Class IA or IB … usually have severe restrictions in developed countries; in general they can only be used by specially trained and certified applicators. Such pesticides should not be used by small farmers or untrained and unprotected workers in developing countries”.
Nevertheless research by the Pesticides Trust [now PAN UK] shows that dichlorvos is widely used in a number of countries where the conditions of use have raised concerns. Dichlorvos has caused poisonings in China, Costa Rica, Paraguay, India, Papua New Guinea and Egypt. It is also widely produced – there are facilities in India, Brazil and Mexico(13). For these reasons PAN groups have strongly urged that dichlorvos be included in the Prior Informed Consent (PIC) process from the outset(14). One manufacturer, Ciba Geigy, has agreed to withdraw dichlorvos from sale in the Colombian flower industry (see p14).
Conclusions
It is accepted that dichlorvos is dangerous to a number of aquatic species and that the discharge of dichlorvos to water should be reduced. Dichlorvos can inhibit cholinesterase levels in humans which may lead to short or longer term neurotoxic effects. Although it has been used for some 40 years, considerable uncertainties remain about whether or not it is implicated in cancer, and the wider environmental consequences of its use. In general and specifically in developing countries and in UK fish farming less hazardous alternatives are available