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Puralite de Capitalismes

QUELS CAPITALISMES POUR LE 21ème SIECLE ?

Déclaration finale du Cercle des économistes
Aix-en-Provence,

Le capitalisme a triomphé. Saura-t-il surmonter sa victoire ? Les rencontres économiques d’Aix en Provence 2007 se sont interrogées sur l’existence ou non de capitalismes divers, sur leur convergence éventuelle et les modalités de cette cohabitation. Le cercle des économistes juge que la domination du capitalisme anglo-saxon n’est pas une certitude. Bien au contraire, c’est une pluralité de capitalismes qui s’imposera. Les économistes se doivent donc de s’interroger sur les conséquences de cette diversité durable. Même si les capitalismes, aujourd’hui comme hier, se nourrissent de valeurs communes, rien ne permet d’assurer que leur concurrence ne créera pas de tensions difficiles à surmonter. C’est à la recherche d’une gouvernance mondiale, de règles du jeu efficaces et équitables, tant dans les domaines économiques, financiers, sociaux et environnementaux que cette déclaration tente d’apporter des réponses.

I. LES CONSTATS

Le capitalisme a pour noyau dur la propriété privée des moyens de production, la coordination par les marchés et le respect des droits de propriété. Au-delà, il prend des formes très différentes ainsi, l’économie sociale de marché, longtemps caractéristique de l’Europe continentale, donne un rôle aux parties prenantes – Etat et syndicats notamment – dans la conduite des affaires et attend de l’Etat qu’il corrige les inégalités. Le libéralisme anglo-saxon, lui, met l’accent sur la responsabilité de chacun – y compris dans la richesse ou la misère – et sur la liberté de circulation des hommes, des biens et des capitaux. Le contrôle de l’Etat sur les entreprises est faible dans les pays anglo-saxons, important en France, très fort en Russie ou en Chine, deux pays qui ne s’affichent pas comme capitalistes mais qui, de fait, le sont devenus.

Les rencontres d’Aix-en-Provence ont permis de dégager cinq constats dont certains sont inattendus.

1. Il n’y a pas de capitalisme sans valeurs
Ces valeurs sont diverses : le capitalisme n’a pas grandi dans un terreau unique qu’il soit religieux ou laïc.
On peut en déterminer trois catégories :

  • Les premières, dont la diversité doit être respectée parce qu’elles n’affectent pas les autres. Un bon exemple en est le poids de l’Etat dans le capital des entreprises.
  • Les deuxièmes, dont les différences peuvent nuire aux autres. L’absence de transparence des entreprises et des marchés l’illustre bien.
  • Les troisièmes que nous considérons comme des valeurs universelles avec lesquelles il n’est pas possible de transiger, par exemple le respect de la personne humaine et de l’environnement. Ces valeurs sont d’autant plus indispensables que le capitalisme, quelle que soit sa forme, est créateur d’inégalités, particulièrement élevées aujourd’hui. Dans les sociétés démocratiques, le processus politique fondé sur des valeurs partagées permet de déterminer le degré acceptable d’inégalités et donc le niveau de la protection sociale. Ceci n’est pas le cas ailleurs.

2. Les formes de capitalismes sont diverses.
Elles mutent dans des directions que personne n’avait anticipées. Contrairement aux attentes, le capitalisme de marché n’est pas devenu le seul modèle. Le capitalisme familial prospère, de l’Europe du Sud au Mexique. En Chine, en Russie, au Moyen-Orient naît un nouveau capitalisme d’Etat, financé par les excédents des paiements courants, qui jette son dévolu sur les entreprises européennes et américaines.

3. Les capitalismes devront coexister.
La coexistence des capitalismes est régie par des dynamiques complexes. Certes, il y a des forces de convergence, notamment sous la pression des marchés financiers. Mais, il y a aussi, évidemment, une concurrence entre capitalismes et une forme de sélection naturelle. Le modèle dominant ne sera pas forcément le plus efficace, ni le mieux accepté socialement.

4. La coexistence pacifique des capitalismes n’est pas garantie.
Parce que le progrès naît de la différence, parce que l’économie doit respecter la diversité des valeurs, parce que nous croyons au rôle positif de la concurrence, nous pensons que la diversité des capitalismes est une chance. Mais nous craignons que leur coexistence ne suscite des tensions croissantes et peut-être un jour ne déclenche des conflits. La première mondialisation, qui avait vu un développement sans précédent des échanges et du bien être, s’est brisée en 1914.

5. Il n’y a pas d’autorité supranationale pour organiser cette coexistence.
La gouvernance mondiale est aujourd’hui, on le sait, cruellement insuffisante. Dans nombre de domaines, comme l’environnement, la concurrence ou la propriété intellectuelle, il n’y a pas d’autorité globale. Et les institutions existantes – Fonds monétaire et Banque mondiale notamment – manquent de légitimité politique. Au total, il n’y a pas de règles du jeu communes aux différentes formes de capitalisme. Une entreprise chinoise peut lancer une OPA hostile avec de l’argent public ; en Europe, c’est presque impossible. L’Europe s’interdit de manipuler la valeur de sa monnaie, le Japon ou la Chine le font en utilisant leurs réserves de change, les Etats-Unis avec les déclarations de leurs dirigeants.

*

La lecture du document cité ci haut m’a permis de réfléchir sur le cas de notre Maurice. Ma compréhension de la vision des dirigeants politiques semble ne pas être clair ou définissable. L’incompréhension du capitalisme même à l’intérieur du parti politique au pouvoir serait il la source des conflits continuels apparents des différents factions du gouvernement ? Ou serait- il le manque de cohésion de éléments divers du gouvernement et le manque de cohérence du leadership des capitaines qui dirigent, les causes d’un parcours en zig zag dans l’action ? Des quels capitalistes le parti Labour prône t il ? Qu’il existe à Maurice un capitalisme familial sur lequel le pays a progressé pendant des siècles, personne ne peut nier. Que le parti au pouvoir veut mettre en place un capitalisme de l’état pour une meilleure répartition de la richesse, c’est son droit. Mais bon sang dites le, clairement et ouvertement. En France, pour corriger le poids une richesse historique, sa transmission est lourdement pénalisée par les taxes de succession. En tout cas, nous resterons dans le capitalisme en recherche d’un modèle hybride à mettre en place pour convenir au contour d’une meilleure repartition de richesse. Nous savons à l’avance que la gestion et la création de valeur par les entreprises d’état ont été jusqu’à ce jour un échec. La voie d’un capitalisme d’état ne sera réalisable que quand la compétence de gestion de l’état soit à un niveau acceptable et une gouvernance sans faille en opération. Il reste du chemin à parcourir.

D’autre part, J’ai un trop plein de cette segmentation de richesse par groupe ethnique que je lis sur le media. Ne sommes nous pas tous Mauriciens à part entière ? Pourrions nous dorénavant être segmentés pour les besoins d’analyse par notre quantité de richesses sans référence à notre origine ethnique ?

Reflexion Dominicale

Mt 24,37-44.
L’avènement du Fils de l’homme ressemblera à ce qui s’est passé à l’époque de Noé. A cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche.
Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’au déluge qui les a tous
engloutis : tel sera aussi l’avènement du Fils de l’homme.
Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé.
Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée.
Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.

Pierre de Blois (vers 1130-1211), archidiacre en Angleterre nous parle des  trois avènements du Christ :   Il y a trois avènements du Seigneur, le premier dans la chair, le second dans l’âme, le troisième par le jugement. Le premier a eu lieu au milieu de la nuit, suivant ces paroles de l’évangile : « Au milieu de la nuit un cri s’est fait entendre : voici l’Époux ! » (Mt 25,6) Et ce premier avènement est déjà passé, car le Christ a été vu sur la terre et a conversé avec les hommes (Ba 3,38).

Nous sommes maintenant dans le second avènement, pourvu toutefois que nous soyons tels qu’il puisse venir ainsi à nous, car il a dit que si nous l’aimons, il viendra à nous et fera sa demeure en nous (Jn 14,23). Ce second avènement est donc pour nous une chose mêlée d’incertitude, car quel autre que l’Esprit de Dieu connaît ceux qui sont à Dieu (1Co 2,11) ? Ceux que le désir des choses célestes ravit hors d’eux-mêmes savent bien quand il vient ; cependant, ils « ne savent pas d’où il vient ni où il va » (Jn 3,8).

Quant au troisième avènement, il est très certain qu’il aura lieu,
très incertain quand il aura lieu, puisque rien n’est plus certain que la
mort et rien de plus incertain que le jour de la mort. « Au moment où l’on parlera de paix et de sécurité, c’est alors que la mort apparaîtra soudain, comme les douleurs de l’enfantement au sein de la femme, et nul ne pourra fuir » (1Th 5,3). Le premier avènement a été donc humble et caché, le second est mystérieux et plein d’amour, le troisième sera éclatant et terrible. Dans son premier avènement, le Christ a été jugé par les hommes avec injustice ; dans le second, il nous rend justice par sa grâce ; dans le dernier, il jugera toutes choses avec équité — Agneau dans le premier avènement, Lion dans le dernier, Ami plein de tendresse dans le second.

 

C’est bien le troisième avènement que l’Evangile de ce matin me pointe le doigt. Si je vis comme « Les gens (qui) ne se sont doutés de rien », le premier avènement du fils de l’homme aurait été vain. Jésus me recommande la vigilance pour l’heure de son avènement mais mieux encore c’est dans la mesure que je Å“uvre continuellement vers ma destiné dans mon quotidien que je serai épargné. « Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée. »

Merci Seigneur de m’avoir averti et de me mettre dans cette conscience. Je te demande de me donner la grâce d’être toujours prêt à Ton troisième avènement et de garder le cap vers mon retour vers Toi, qui est mon ultime destination. Augmente en moi jour après jour le désir  et en temps opportun, d’être reçu par Toi, mon créateur. Comme le désir pourrait être motivé par le manque : fait Seigneur que mon manque de Toi soit encore plus grand.

La temperance

Je savoure en ce moment mon deuxième livre d’ André ComteSponville : Petit traité des grandes vertus. Ce n’est pas un livre à lire comme un roman : c’est plus rapproché d’une mangue savoureuse que je prends plaisir à délecter en petit morceau. Au chapitre quatre, il parle de la tempérance. Je dis bien qu’il parle : la lecture des passages me donne tellement  envie de les lire à haute voix comme si l’auteur me parlait.

 La tempérance est la vertu que j’ai apprise depuis ma tendre enfance de mon grand père. Etant enfant, vous pourriez imaginer l’enthousiasme que nous, les enfants, pouvions avoir  à jouir de nos jouets. Grandpère, en nous offrant ces jouets ou en nous faisant goûter à un quelque plaisir, nous disait toujours avant : ce que je vous offre doit être utilisé modérément pour apprécier sa juste valeur. En toute chose, soyez modérés. En Hakka chinois il avait le mot approprié en disant ‘juste assez, c’est suffisant’. «  La vertu qui surmonte tous les genres d’ivresse. » est ce que je retiens d’André ComteSponville.

Pour vous mettre l’eau à la bouche je vous livre le chapitre II, «  De la tempérance et du plaisir » tiré d’Ethique à Nicomaque d’Aristote :-

Chapitre 2

On est généralement d’accord sur les points suivants : (1) la tempérance comme l’endurance font partie des états vertueux et louables, et, d’autre part, l’intempérance aussi bien que la mollesse rentrent dans les états à la fois pervers et blâmables. − (2) L’homme tempérant se confond avec celui qui s’en tient fermement à son raisonnement, et l’homme intempérant est celui qui est enclin à s’en écarter. − (3) L’intempérant, sachant que ce qu’il fait est mal, le fait par passion, tandis que le tempérant, sachant que ses appétits sont pervers, refuse de les suivre, par la règle qu’il s’est donnée. − (4) L’homme modéré est toujours un homme tempérant et endurant, tandis que l’homme tempérant et endurant n’est toujours modéré qu’au sentiment de certains à l’exclusion des autres : les uns identifient l’homme déréglé avec l’intempérant, et l’intempérant avec l’homme déréglé, en les confondant ensemble, tandis que les autres les distinguent. − (5) Quant à l’homme prudent, tantôt on prétend qu’il ne lui est pas possible d’être intempérant, tantôt au contraire que certains hommes, tout en étant prudents et habiles, sont intempérants. − (6) De plus, on dit qu’il y a des hommes intempérants même en ce qui concerne colère, honneur et gain.

Reflexion Dominicale

Lc 23,35-43.
On venait de crucifier Jésus et le peuple restait là à regarder. Les chefs
ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le
Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de
Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu
seras dans le Paradis. »

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L’Eglise place la fête du Christ Roi dans le dernier dimanche du calendrier liturgique. Je suis sur que l’intention  de l’Eglise est de conclure d’année par le plus important événement : Le Christ Roi étant l’objet principal de notre foi chrétienne. En bref, c’est ce que j’ai retenu de ma messe de ce matin.

 Je note par contre que l’Evangile du Christ Roi et combiné avec le récit du bon larron. Je conçois donc le Christ Roi continue sa mission de sauver les âmes qui désirent comme Il l’a fait sur la croix.

Je vous livre les écrits de Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d’Antioche puis de Constantinople, docteur de l’Église.
« Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ‘ Celui-ci est le roi.»  « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Le larron n’a pas osé faire cette prière avant d’avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la confession. Il a avoué ses péchés et le paradis s’est ouvert ; il a avoué ses péchés et il a eu assez d’assurance pour demander le Royaume après ses brigandages…
Tu veux connaître le Royaume ? Que vois-tu donc ici qui y ressemble ? Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume. Et moi, en le voyant sur la croix, je le proclame roi. Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets ? Lui-même l’a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11). C’est également vrai pour un bon roi ; lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc roi à cause du don qu’il a fait de sa vie : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume. »

Seigneur, en ce jour ou l’Eglise célèbre Ta royauté, j’avoue ma condition de pécheur, mes fautes, mes faiblesses et implore le pardon : donne moi de partager ton éternel bonheur.

UFO

The latest I have read on UFO?

Presenting official data on unidentified aerial phenomena
promoting international cooperation among governments and the military in investigating UFOs
.

It looks serious matter to me, reading the stuff. With my curious mind, every thing interests me. My  curiosity thirst has been quenched.

How will this affect my life? What are these unidentified phenomena and how will they impact  the world? I leave it to the military and scientists to sort out.

Admittedly these news & information provide good materials for writers, the film industry as well as the press to make up stories to earn a good living.

What drives the eagerness of man to consume such news or information? Are we becoming greedy for information and strive for knowledge for the sake of knowledge itself?

Novelty, Fear and Uncertainty are definitely the driving factors. The media have understood these elements of the human behaviours and continue to exploit these aspects. The information  is transformed in a marketable commodities for consumption.  Bad news and preferably tragic ones are the best sellers of the press. Writing on the bad behaviours of people is news as it is uncommon. Describing the good deeds of your neighbour is normal and natural: therefore is ‘no news’ except when they are exceptional.

‘The bishop was bitten by his dog’ is ‘no news’. ‘The dog was bitten by the bishop is a press scoop.

I conclude that whilst there is material for militaries & scientists to investigate in UFO for fear of some outer planetary invasion, we should not lend ourselves to be exploited by the news around such information.

Reflexion Dominicale

Lc 21,5-19.
Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit :
« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le
signe que cela va se réaliser ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l’occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n’avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.

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Quand j’ai confiance dans le Seigneur Dieu Jésus, je ne devrai pas être effrayé. Il saura me guider toujours et partout. Il me tient par la main et guide mes pas. L’annonce des temps difficiles, au lieu d’être un temps d’éloignement, ou je chercherai avant tout ma sécurité, le Seigneur dans ce texte, fait appel au maintien de confiance en Lui et sollicite ma persévérance. Tenir bon dans ses moments là me semble difficile. Malheur à moi, de ne pas tenir bon, car je suis averti. Comme IL est bon, Il saura me donner en temps voulu la persévérance qu’il faudra, faut il que je sois demandeur ? Faut il que j ai pris l’habitude par ma prière continue d’être demandeur et toujours proche de Lui ? La fidélité qui engendrait la fidélité ?

Ainsi en anticipation de mes possibles faiblesses, Seigneur je le demande d’être à mes cotes maintenant et surtout dans les temps difficiles ou je risque de succomber. Donne moi d’être fort en tout temps et de rendre ma foi en toi inébranlable.

Aux Anges

Dimanche dernier en écrivant mon blog, pour un moment j’étais presque au paradis. Pour exprimer cette joie profonde ressentie, le terme « (je suis) aux anges » m’est venu à la tête. Ce terme  est souvent  utilisé dans notre langue.

 Pourquoi cette expression ? Bien sur être au paradis serait être parmi les anges : c’est très imaginable. Dès que nous créeons (fictivement) cette situation par un acte de visualisation, nous pourrons tout de suite être envahi par cette émotion intense de joie et de bonheur qui y correspond. Ainsi, le ressenti de l’émotion similaire s’exprimerait en mots par «être aux anges ». 

Par définition les anges sont ni masculins ou féminins.  S.Gregoire de Nysse, théologien du 4eme siècle écrit « semblables  aux anges » en commentaires à l’Evangile de dimanche dernier : où il était question  de savoir dans le paradis qui serait l’époux de la femme qui s’est marié à plusieurs frères successivement ?

 

Citation

Nous ne trouvons nullement nécessaire de voir en ceux que la résurrection aura transformes la différence sexuelle qu’a présent la nature comporte nécessairement ; néanmoins que tous forment un seul genre, lorsque tous seront ‘un seul corps dans le christ’, conformes a un seul caractère, nous n’en doutons pas,car sur tous l’image divine resplendira également ; mais ce qui remplacera de telles propriétés lors de la transformation de notre nature, nous affirmons que ce sera mieux que tout ce qu’on peut imaginer par la pensée…

Peut-être, si l’on dit que la qualité propre des traits moraux est la forme sous laquelle chacun sera reconnaissable, ne sera-t-on pas complètement dans le faux…Dans la vie présente, l’expression du visage révèle celle, secrète, de l’âme…, de même une fois la nature passé à une condition plus divine, l’homme prend la forme que lui donnent ses traits moraux, sans que son essence soit différente de son apparence, mais il est connu tel qu’il est…

Une seule et unique grâce se manifestera en tous, de sorte que chacun rende grâce à son voisin de la même joie, et qu’ainsi chacun se réjouisse en voyant la beauté de l’autre et le réjouisse à son tour.

Fin de citation

 

 Transformé , illuminé, resplendissant et réfléchissant la Gloire de Dieu, nourri  tous comme un seul, de la source d’UN, Dieu notre créateur ; être dans UN dans UN temps, car le passé, le présent et le futur n’est plus qu’UN. ‘To fuse to the oneness.’ La rencontre ou la reconstitution du BiG Bang!

 Serait cela le paradis et le bonheur eternel ?

Reflexion Dominicale

Lc 20,27-38.
Des sadducéens – ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver Jésus, et ils l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ? » Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait
comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet
pour lui. »

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Ma présence et participation aux funérailles de Susan cette semaine aguillaient déjà ma pensée vers la vie après la vie et la mort, qui, elle-même semble être un terme angoissant. J’ai bien aimé et retenu une expression dite par Gustave Rey, à la radio ce matin, à l’émission religieuse de  ce dimanche : la mort de la mort. Il était bien question de la résurrection. Notre foi serait un néant s’il n’y avait pas de vie après notre vie.

 Je crois ferme que notre passage terrestre n’est qu’une préparation à une vie plus abondante et glorieuse. Ainsi, toute ma démarche ici et maintenant prend sens et dirige mes actions.

 Jésus vient m’eclairer ce matin, sur cette vie future : «  à la résurrection d’entre les morts (ils) ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. » Super ! Je passerai ainsi,  dans ce nouveau monde où je serai dans l’intemporel, et fils du Dieu des vivants. Que veut dire pour moi ‘être dans l’intemporel et fils de Dieu’ dans ma vision humaine et dans ma connaissance limitée à ce jour? Peut être bien, être dans le passé, présent et le futur en même temps, se résume en : n’avoir une connaissance accomplie de tout et de Dieu, être un illuminé permanent de la splendeur de notre Dieu créateur ! Dieu soit loué !  Inimaginable dans l’état actuel ! N’est ce pas merveilleux  que d’être en harmonie parfaite avec notre créateur ? Je suis déjà  tout heureux à cette pensée, je suis déjà arrivé au ciel : gonflé à bloc et aux anges, plein d’optimisme et d’espérance.  Oh hé ! Mais je ne suis pas encore parvenu là ; je ne suis qu’en route vers cette destination fabuleuse.

 Retour sur terre ! Où est donc ma préparation ? Que dois je faire pour me mettre en route ? Quels sont les bagages autorisés et à emporter ? Je pourrai être appelé à tout moment ? Qui peut m’aider à me préparer ?

Je prie et demande ainsi le Seigneur Dieu de me donner les réponses et solutions à toutes mes interrogations et forces et courage pour les accomplir.

Farewell Susan

Farewell Susan

I got to know Philip first, in the early 70’s, when I was attending University; he was a fresh graduate from England and was lecturing to open up our minds on the usefulness of computing. Whereas Susan, wife of Philip, was then better known to me, to start off, as the austere secretary of Tim Taylor, sister of my colleague Jean Pierre. As the years went, fate or (I prefer) God arranged for me to get closer to Susan & Philip. Together with Philip and a bunch of fore sighted individuals, we set up the Toastmasters organization in Mauritius. During the teething period of Toastmasters, I got to work closely with Philip and learnt to appreciate his uprightness and honesty: ‘un homme de principe’. No fooling around and straight to the point seems to be Philip’s motto. Philip, a left brainer, is methodical in his approaches, always punctual and he hates wasting time, energy and any resources for that matter. When I got to meet Susan more often at work, I could sense that the couple shared the same values and were driven by the quest for continuous improvement in life. Both of them are persons of few words, I would even dare to say persons of one word, with a high sense of respect for others whilst being kind and generous. Later, we met more often and worked together on projects as we were members of the Rotary club of Port Louis. I enjoyed their fellowship. What I admired most in them is their sense of duty towards their loved ones; parents, children; towards their work and the society at large. Because of their humility, it was only when Philip became president of the Rotary club that their human goodness became prominent and shone as the couple was in the limelight.

This afternoon, I came back from Susan’s funeral! Or farewell function! She left us too soon at 54, too soon for her children and Philip, and too soon for the crowd that came to bid farewell to her. Tim, her boss for whom she had worked for 34 years, made a speech on her life story; her continuous drive to reach loftier heights; her sense of duty; her hard work; her dedication to her family; and the joy and fun she carried. Farewell to the Queen Bee of the 3rd floor! Later, Jonathan, their son, paid hommage to his mother, thanking her for the love, care and laughter she bestowed upon him, his sisters and his dad.

How would I have felt if it were the case of bidding farewell to a close friend who had decided to migrate to some distant country, leaving her children to fend for themselves? I would cherish the lovely moments we shared together; taken stock of the good things we have achieved together; thank God for having made it possible; wish my friend success in her new abode and pray that God looks after her. What is then the difference with the present situation? Susan is gone forever. I shall not see her ever in the same form on earth.

 To think about it, is it not the way you and I shall go? It would be sad and even somewhat wasteful or meaningless if there is no life after life. I wish, hope and believe that there would be life after.  At least, there would be something to look forward to!  Is it reasonable to say that the more people have this wish; the more it may turn out to be true? No one has ever come back from death to prove life after life to mankind, except if we believe in Jesus Christ and His and our resurrection.  He did come back. Is death  only a passage way to a rebirth in another world or dimension?  This is the way we are heading: the essence of our life is thus found.Farewell.

Philo Day 2007

I returned from Paris last month after having made my ‘must’ visit at FNAC book store. How unfortunate these days that the airlines are very strict about excess baggage? Since I had to carry at the same time my exercise machine, I had to restrict my purchases. Luckily, I brought back four good books all of them written by Philosopher Andre ComteSponville who was awarded Prix La Bruyere of the French Academy and the sponsorship to have my work “Le Petit Traité des grandes vertus” translated in 24 languages. These days, I am slowly savouring the books and exploring his thoughts with relish.

« Mieux vaut enseigner les vertus que condamner les vices. La morale n’est pas là pour nous culpabiliser, mais pour aider chacun à être son propre maître, son unique juge. Dans quel but ? Pour devenir plus humain, plus fort, plus doux. » Extrait Andre Comte Sponville

In our curriculum in Mauritius, I did not have the chance of studying philosophy. Now is the time to fill in the deficit. UNESCO has decreed the 15 November the Philo day and a series of conferences world wide are organized on that day. The City of Port Louis & the Ministry of Arts & culture have joined in the bandwagon in organizing the World Philosophy day in Mauritius. You may thus avail to this opportunity.