Entries Tagged 'Reflexion' ↓
November 16th, 2008 — Messe, Reflexion, Uncategorized
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
A l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança en apportant cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà , j’en ai gagné cinq autres. –
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu deux talents s’avança ensuite et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà , j’en ai gagné deux autres. –
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu un seul talent s’avança ensuite et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !’
Dans notre paroisse à Beau Bassin, Sacré Cœur, nous avons assisté à une messe du Samedi soir, très spéciale. La célébration été animée par les couples et pour les couples. C’était une invitation à tous les couples de l’assistance de renouveler leurs vœux de mariage.
Des témoignages des couples sur leur vie de mariage, leurs joies, difficultés, angoisses et espérances ont rendu vivant la messe et ont mis en exergue la vie de couple dans la foi.
Apres la lecture de l’Evangile, un couple relata leur vie de mariés à la lumière du texte du jour. Le couple fit une relecture de leur vie en analysant comment ils fructifient leurs talents. C’est bien en faisant valoir ses talents, en les mettant en œuvre que l’on les fructifie. En les semant, en les moissonnant, en les déployant que les talents rapportent des fruits. Les enfouir en les cachant sois par peur, sois par l’égoïsme ne fais que de les rendre improductif. Par l’ouverture aux autres, par des échanges entre couples, par la générosité offerte, le couple arrive à rendre fécond leurs talents.
A l’image du sarment qui reste accrocher à la vigne, les talents reçus, qui sont reconnus comme dons divins et qui restent accrocher à sa source Divine, seront alimentés de vie par sa sève Divine, source permanente de vie. Ils nous restent de prendre conscient de notre Seigneur Dieu notre créateur ; de nous souvenir que tout viens de Lui ; qu’Il est notre source en toutes circonstances ; et de s’en abreuver de sa source quotidiennement.
Merci Seigneur pour cette belle messe et je te demande Seigneur de bénir ces couples.
November 9th, 2008 — Messe, Reflexion
La lecture de l’épitre aux Thessaloniciens (1Th 4 13-18) à la messe, ce matin m’a renforcé ma foi. Un moment de doute s’était installé chez moi, après avoir reçu les nouvelles de la mort soudaine de ma cousine Florise quelques jours auparavant. Pourquoi cette mort subite ? Elle, la courageuse qui s’était fixé l’objectif de soulager son fils atteint de cancer, et de soigner son vieux époux malade depuis quelques années. Le Seigneur a opté pour son heure du départ contre toute attente. Elle qui vient de subir une intervention chirurgicale réussie et était en traitement d’un cancer en prévention.
Merci pour Ta réponse. Je crois que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, Dieu ramènera par Jésus avec lui ceux qui sont morts. Florise ma cousine est du lot. Je prie a sa famille d’être consolée.
Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance.
Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.
Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.
November 6th, 2008 — Reflexion
The effect of the results of the election of OBAMA on the stock exchange in the US has deceived me. I was expecting a regain in the confidence of the investors and an improvement in the indices. It would appear that this is not the case. Else, the impact of the results of the elections is not great enough to move positively the indices and to cure the situation we are experiencing. Or shall we have a wait longer?
New York Times reported:
Stocks Slump After Election Rally
The post-election bounce never materialized Wednesday.
Investors took profits and dealt with another round of bleak economic news as shares on Wall Street eclipsed their gains from Election Day.
The selling began early after a report showed that the nation’s service sector contracted in October, falling at the fastest pace since records began in 1997 and accelerated in the final minutes.
At the close, the Dow Jones industrial average was down 5 percent, or 486.01 points. The broader Standard & Poor’s 500-stock index declined 5.2 percent.
November 5th, 2008 — People, Reflexion
Kreole as an option to improve the effectiveness of our education system in Mauritius?
Have you read the article of Jimmy Harmon on L’Express of the 4th November. Do you think the proposal is feasible?
Not being an expert in education, I support the idea of using the mother tongue, the easiest communication vehicle to access further learning. The underlying principle would be: to learn from ‘known to unknown’. Indeed, I rather watch and enjoy Louis de Funes or Benny Hill in the original version. True! Reading R. Tagore in Bengali must have an enhanced flavour as much as hearing ‘zistoire ti jean in Creole’. I for one can express my sentiments better and easier in Creole despite the practice and use of English all through his education years.
The political issues and the unspoken battle of ‘protecting one’s turf’ , be it for the teachers and the education establishment who have to adjust their deliverables, be it for the politicians -whose main outcome is more towards gaining mileage to be re-elected-, be it the parents of the various social-strata who fear changes, have to be trashed out.
What is your opinion?
November 3rd, 2008 — Reflexion, Uncategorized
On the 31st October 2008 Berlin Templehof airport has ceased to function as an airport. It touched me to learn about this event. In my university studies, I had started off my end of study dissertation by quoting the event that happened in 1948 in that very airport which has been called the Berlin Airlift.
On 20 June 1948 Soviet authorities, claiming technical difficulties, halted all traffic by land and by water into or out of the western-controlled section of Berlin. The only remaining access routes into the city were three 25-mile-wide air corridors across the Soviet-occupied zone of Germany. Faced with the choice of abandoning the city or attempting to supply its inhabitants with the necessities of life by air, the Western Powers chose the latter course, and for the next eleven months sustained the city’s two-and-a-half million residents in one of the greatest feats in aviation history.
Operation Vittles, as the airlift was unofficially named, began on 26 June when USAF Douglas C-47 “Skytrains” carried 80 tons of food into Tempelhof, far less than the estimated 4,500 tons of food, coal and other essential supplies needed daily to maintain a minimum level of existence. But this force was soon augmented by United States Navy and Royal Air Force cargo aircraft, as well as British European Airways (BEA) and some of Britain‘s fledgling wholly privately owned, independent airlines.[ The latter included the late Sir Freddie Laker‘s Air Charter, Eagle Aviation and Skyways. On 15 October 1948, to promote increased safety and cooperation between the separate US and British airlift efforts, the Allies created a unified command – the Combined Airlift Task Force under Maj. Gen. William H. Tunner, USAF, was established at Tempelhof. To facilitate the command and control, as well as the unloading of aircraft, the USAF 53rd Troop Carrier Squadron was temporarily assigned to Tempelhof.
In addition to the airlift operations, American engineers constructed a new 6,000-ft runway at Tempelhof between July and September 1948 and another between September and October 1948 to accommodate the expanding requirements of the airlift. The last airlift transport touched down at Tempelhof on 30 September 1949.
Historians, who write on the advent of modern Air Cargo, attribute this Berlin Airlift as the start of the industry. Prior to this operation, the hold of aircraft was mainly used commercially to carry postal mail. Aircraft were not conceived to cart goods in such quantity.
As a large part of my life career (25 years) was in the field of Air Cargo, I feel very sensitive and attached to the subject. In Mauritius, I lived and worked through the era of Boeing 707 all cargo aircraft with 30-35 tonnes lift capacity, DC 8 aircraft 41 tonnes lift capacity to Boeing 747 with 110 tonnes lift capacity. Today, all cargo aircraft are no more in operation to Mauritius on a regular basis.
November 2nd, 2008 — Messe, Reflexion
Luke 12, 35-40
You Must Be Ready
35(BJ) “Stay dressed for action[f] and(BK) keep your lamps burning, 36and be like men who are(BL) waiting for their master to come home from the wedding feast, so that they may open the door to him at once when he comes and(BM) knocks. 37(BN) Blessed are those servants[g] whom the master finds(BO) awake when he comes. Truly, I say to you,(BP) he will dress himself for service and have them recline at table, and he will come and serve them. 38If he comes in the second watch, or in the third, and finds them awake, blessed are those servants! 39(BQ) But know this, that if the master of the house had known at what hour(BR) the thief was coming, he[h] would not have left his house to be broken into. 40You also must be(BS) ready, for(BT) the Son of Man is coming at an hour you do not expect.”
—————————————————————————————————————–
Our Lord asks us to ‘stay dressed and keep our lamps burning’ and be in ‘waiting.
To be in waiting of someone is to happily looking forward to the coming of the person, indeed it is in this very spirit that our Lord expects us to live. Whilst I live in this expectation, I have the awareness of His presence and am in permanent communion and adoration of my Creator. I am thus able to cherish His love. To live for and by Him and in total trust of Him is what is expected from Him. No doubt this way of living requires efforts from my part. It does consume me to keep my lamps burning, on other hand to live off the light of my Lord is so blissful that the effort does not commensurate with the benefits.
Today, the church celebrates the commemoration of the defunct, I feel very much in communion with my parents and those who have loved me and are today, ahead in the kingdom of God. I believe that for the love they shared, thanks to our merciful Lord, they are all dressed up at the table of our Lord in bliss.
O Lord I pray you to give me the gift to be ever mindful of Your presence in me, to make me ever ready for Your coming, to hold me dress up , and to keep burning my lamps in waiting for You.
October 27th, 2008 — Family stories, Reflexion
Nous avons en vu plusieurs mariages dans la famille. Déjà au mois de décembre, deux mariages sont annoncés : fils de mon cousin à Singapour et quelque jours après la fille de mon cousin à Maurice. Et encore d’autres mariages dans la proche année dans la famille seraient en préparation.
Le mariage est il qu’une affaire entre les futurs époux? Pourquoi alerter toute la famille et faire de l’événement une grande jouissance ? Quel est le but ‘d’officialiser’ l’alliance de deux êtres qui s’aiment et qui se promettent l’un à l’autre pour la vie ? Le mariage est ce qu’un acte juridique seulement ? Qu’a-t-il derrière cette promesse solennelle devant les hommes et Dieu ? Quels sont les engagements pris devant la société et Dieu ? Quel impact sur les engagés, la famille, la société, l’église ?
Dans la tradition le mariage était un événement purement familial dans la mesure où les mariages sont arrangés pour unir deux familles, c’est à dire deux patrimoines. Rétrospectivement, cela apparaît aujourd’hui comme une mutualisation reconnue par les familles des deux époux.
Au delà de la tradition, le mariage chrétien est avant tout un sacrement. La vie mariée n’est pas moins que la vie monastique, une vocation spécifique, requérant un don particulier, ou charisme, du Saint Esprit, don octroyé dans le Saint Sacrement du Mariage. Le mystère Trinitaire de l’unité dans la diversité s’applique à la doctrine du mariage, comme il le fait pour l’Église : une communion sans fusion, respectant la différence des personnes. La famille créée par ce Sacrement est une petite église.
L’Église enseigne que l’homme est créé à l’image de la Trinité, et que Dieu ne l’a pas voulu vivant seul, mais en famille, sauf dans des cas spéciaux. A l’image de Dieu bénissant la première famille, commandant à Adam et Eve de porter du fruit et de se multiplier, l’Église donne à présent sa bénédiction pour l’union d’un homme avec une femme. Le Sacrement du mariage Chrétien, dans l’Église, donne à un homme et à une femme la possibilité de devenir un seul esprit et une seule chair d’une manière qu’aucun amour humain ne pourrait réaliser. Le Saint Esprit est donné de sorte que ce qui a été commencé sur terre s’accomplisse et continue de manière plus parfaite dans le Royaume de Dieu.
Le mariage est un sacrement et non la simple bénédiction d’une union, encore moins la simple reconnaissance formelle, “officielle” d’une union déjà pré-existante. Ceci montre la spécificité du mariage à l’égard des autres actes de la vie quotidienne, pour lesquels nous avons toujours besoin d’une bénédiction et d’une aide spirituelle. “Car un sacrement (…) implique nécessairement l’idée d’une transformation, se réfère à l’évènement ultime de la mort et de la résurrection du Christ, est toujours un sacrement du Royaume. Le fait que le mariage soit est sacrement, montre que l’Église y voit l’un de ces actes par lesquels Dieu nous transforme, nous aide à participer de sa nature divine. Le mariage à l’Église ne signifie donc pas le simple engagement à respecter un ensemble de règles sur comment bien gérer, raisonnablement, une vie de couple (morale sexuelle, épargne, etc.), mais plus profondément la participation, la réception d’une grâce donnée par Dieu.
Sans cette grâce, “le mariage, comme tout le reste dans ce monde, est un mariage déchu et dévié, et (…) il a besoin, non point d’être bénit et “solennisé” – après répétition de la cérémonie et avec l’aide du photographe – mais d’être restauré. De plus, cette restauration est dans le Christ, ce qui veut dire, dans sa vie, sa mort, sa résurrection, son ascension, dans l’inauguration pentecostale du “nouvel éon”, dans l’Église comme le sacrement de tout ceci. Finalement, cette restauration transcende infiniment l’idée de la famille chrétienne et confère au mariage ses dimensions cosmiques et universelles. Selon ce point de vue, le mariage ne concerne pas seulement ceux qui se marient, mais engage aussi l’Église, et concerne par elle le monde entier.
Le modèle de l’amour conjugal
Dans l’Ancien Testament déjà , la relation entre Dieu et Israël est exprimé dans les termes de l’amour conjugal. Dans l’Épître aux Éphésiens (5, 22-32), saint Paul affirme la correspondance entre l’union dans le mariage de l’homme et de la femme en une seule chair, et le grand mystère de l’union du Christ à son Église : “Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.”
L’amour conjugal est un reflet de cet amour du Christ pour l’Église, cela signifie selon une échelle de degré :
- 1) nous pouvons entrevoir concrètement cet amour du Christ pour l’Église d’après notre expérience de la vie conjugale
- 2) mais surtout notre amour conjugal doit être compris à la mesure de l’amour du Christ et doit le prendre comme modèle
- 3) tout amour, s’il veut se réaliser, demeurer véridique, doit s’enraciner, prendre source dans l’amour du Christ.
Le monde, restauré dans l’Église, est destiné à devenir l’épouse de Dieu ; restauration permise par la Marie, la Mère de Dieu. La vocation du mariage concerne le monde et l’Église, car elle concerne la vocation du monde et de l’Église, de tout chrétien : suivre le Christ.
October 26th, 2008 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40.
Les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu’il y a dans l’Écriture – dans la Loi et les Prophètes – dépend de ces deux commandements. »
—————————————————————————————————————–
Si nous intégrons notre croyance que ‘l’homme a été crée à l’image de Dieu’, alors nous comprendrons mieux comment le premier commandement est semblable au second. Aimer Dieu et aimer l’image de Dieu, les hommes, n’est pas d’aimer l’invisible, insaisissable ‘Dieu’ en aimant le visible et tangible ‘homme’, l’image de Dieu ? Ainsi je ne peux pas dire que j’obéis au premier commandement si je n’aime pas mon prochain.
Alors ‘aimer’ c’est quoi ? Dans le texte du témoignage de Shirley et Albert Gillette dans La Vie Catholique de ce dimanche, ils disent : « L’amour (le don de soi) et l’abnégation (l’oubli de soi) doivent se vivre continuellement au sein d’un couple. Ne disons nous pas que les époux s’aiment mutuellement ? Faire don se soi en oubliant soi même n’est pas cela aimer de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit ?
En ce beau Dimanche, ou la chaleur de l’été nous arrive, Seigneur, fais grandir en moi, la vivifiante chaleur de mon amour pour Toi et mon prochain tout en pratiquant l’abnégation. Donne-moi Seigneur de voir dans chaque personne que je rencontre, Ton image que je me dois d’aimer d’un amour inconditionnel.
October 19th, 2008 — books, Messe, Reflexion
Whilst reading the recent book published by Jimmy Harmon , L’ Esperance Creole, my thoughts dwelt on : ‘L’Evangile n’est pas qu’une communication de connaissances mais la communication qui produit des faits changeant la vie.’
Indeed, Jimmy Harmon in his speech yesterday, on the inaugural public presentation of his book, referred to his attendance to the series of seminars in lifting his spirituality at St. Ignace as the prompter to his move into the mission he set himself to do. He thus found a life mission which was reinforced by the calling to run seminars on the history of the church in Mauritius following the bad health of Mgr Nagapen.
As much as the events of our life call us for change and redirecting it, the gospel and reading of it will lead us to life changes.
The bishops of the Catholic Church are presently assembled in Rome in a synod to discuss about the word of God.
RELATION OF THE WORKING GROUP GALLICUS C: H.E. Most. Rev. Pierre-Marie CARRÉ, Archbishop of Albi (FRANCE)
Biblical renewal in the Catholic Church is still recent. We rediscover the Word of God and we need to go back to the long tradition of interpretation that goes back to the Fathers of the Church. Of course, the context is not the same. Dei Verbum, based on Biblical renewal, gave keys for interpretation that are not known well enough yet. We must work harder to make this great text better known. Simple propositions are necessary so that the Bible becomes the spiritual nourishment of all the members of the Church.
Here are our propositions:
1. A reading of the Scripture that starts in the family and continues in Biblical evenings in the parish. The celebration of Bible weeks in the dioceses will prolong this effort.
3. Teach a living listening of the Word of God.
Each believer needs to be able to transform the heart into a library of the Word. Thus the Bible can become a living source of catechesis (memorizing in the following of Mary, putting certain texts into music). To proclaim the Word to the poor is the first objective of the mission of the Church. The notion of poverty must be taught to perceive its different aspects.
5. Pedagogical means, online support (internet) to simplify the understanding of the more difficult Biblical passages.
6. We hope for a revision of the lectionary.7. We could recognize — institute — extraordinary ministers of the Word. These ministers — catechists, readers, animators of base communities, men and women — would be specially prepared for this mission and officially delegated by the bishop.
8. Intrinsic tie between Eucharist and Word
Dei Verbum stated that the Church takes the bread from the table of the Word and Eucharist to nourish her children. The Word, this is Christ Jesus; the Eucharist, this is Christ Jesus. It would be worthwhile to give more to the roles of the servants of the Word (readers, chanters, preachers, etc…) Christ Jesus gives Himself through the servants of the Word and those celebrating the Eucharist.
9. Spreading the Bible
Everything must be done to ensure the greatest number of languages for translations and for the spreading of the Bible. The world Biblical foundations should create a fund for financial support of Biblical projects, thanks to a sharing between dioceses.
10. How to heal the relationships between exegetes and theologians?
The true exegete must be the humble servant of the Word and be open to the Spirit of God. In the formation of priests, there should be several approaches to the Scripture: Lectio Divina, exegesis.
12. World Congress on the Word of God
The world Eucharistic congresses must give the proper space to the Word of God, the presence of Christ among us.
13. Dialogue with the Jews
A holy Jewish reading of the Scripture, attentive to the critical editions and the dating of the Jewish texts, could complete the search of the environment of life in the Biblical text, done with a historical-critical approach.
17. The Holy Land, the Fifth Gospel
A pilgrimage on the footsteps of Christ and His Apostles allows a renewal in Faith.
20. Woman, “passer†of the Word
We hope that women, and especially mothers, may receive a formation appropriate to this condition as the “passer†of the Word.
— RELATION OF THE WORKING GROUP ANGLICUS A: H.E. Most. Rev. Mark Benedict COLERIDGE, Archbishop of Canberra-Goulburn (AUSTRALIA)
In the course of the discussion, certain overarching themes have emerged and from which Propositions will come. Here I list these themes as needs which have been identified:
1) There is a need for an inclusive and comprehensive pastoral plan which is based upon the Word of God and looks in all its elements to the Word of God.
2) There is a need to develop small communities — even within larger communities — in order to foster a sense of belonging, a programme of sharing the Word of God in Scripture, a formation in faith and an empowerment for mission.
3) There is a need to provide the poor with what is their most basic right and need — the Word of God for which they have a special openness just as God has for them a special love. That is why it is vital that the Bible be translated into as many languages as possible.
4) There is a need to lead young people to know and love the Word of God so that they may assume their role as agents of mission, especially among their peers.
5) There is a need to stress the essential evangelising mission of the laity by virtue of their Baptism. In particular, there is a need to focus on the family as the domestic church.
6) There is a need to stress that the life of the Church is mission and to empower as many people as possible to undertake mission without excessive fear as to whether they are fully equipped or not.
7) There is a need for solid ongoing formation in the Word of God for all agents of mission, including the Bishops.
8) The need to focus upon the mission ad extra and ad gentes rather than simply upon the internal life of the Church implies in general the need for dialogue with cultures.
9) There is a need to examine and explain what is meant by “salvationâ€.
10) There is a need to stress the inseparability of contemplation and mission.
11) There is a need to focus upon the life-giving power of the Holy Spirit.
It was suggested at our first meeting was that it may be better if the small groups were to meet in continental rather than linguistic groupings, since then they would have more in common as the basis for discussion. Our discussion since then has shown that it can be difficult and frustrating at times to work through complex issues in such a large and diverse group united by language rather than geography. But it has shown as well that we are united not only by the accident of language but also and more deeply by the bond of faith.
October 13th, 2008 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14.
Jésus se remit à parler en paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : ‘Voilà : mon repas est prêt, mes boeufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez au repas de noce.’
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : ‘Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.’
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce,
et lui dit : ‘Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?’ L’autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : ‘Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.’
Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. »
——————————————————————————————————————
Je suis heureux que le Royaume des cieux soit comparable à la célébration des noces. C’est la joie et la fête d’un mariage. Je vois bien le bonheur de la rencontre des invités pour partager un évènement qui touche à cœur notre hôte.
Faut-il encore que j’accepte et honore l’invitation ? Le refus de présence constituerait à affront à notre hôte. Pardon et pitié Seigneur pour toutes les fois que je reste affairer à mon business, mes petites choses. Je suis enfuis dans mon ‘moi’ pour me pas prendre en compte l’invitation offerte à te rejoindre dans Ta célébration et Ton festin. Et oui par exemple le grand grand Patron omni présent, Tu m’invites à s’entretenir avec Toi tout le temps, plus particulièrement le matin au réveil, avant chaque repas, et le soir. Combien de fois, je suis dans mon ‘moi’ et je ne soucis pas de Ton ‘standing’ invitation. Il y a-t-il matière pour Tu sois en colère contre moi ?
Ingrat, je le suis. Je mérite bien un châtiment Seigneur.
Et pourtant dans Ta bonté Tu continues à me combler de Tes grâces. Tu dispenses de Ta générosité à travers de mon entourage, mon épouse, les enfants et petits enfants, la grande famille, les amis, les soignants, les aides domestiques, et toute une foule de gens qui Tu places sur mon chemin. Ai-je le droit de refuser Ton invitation ? Il me manque que ma conscience et de prendre acte. Il me suffit de me revêtir de ce vêtement de noce- l’intention et la volonté d’être présent- et d’être de la célébration.
Donne-moi Seigneur Dieu, miséricordieux et plein d’amour, d’être parmi les élus !