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Sunday mass Reading & thoughts 10th August

Holy Gospel of Jesus Christ according to Saint Matthew 14,22-33.

Then he made the disciples get into the boat and precede him to the other side, while he dismissed the crowds.
After doing so, he went up on the mountain by himself to pray. When it was evening he was there alone.
Meanwhile the boat, already a few miles offshore, was being tossed about by the waves, for the wind was against it.
During the fourth watch of the night, he came toward them, walking on the sea.
When the disciples saw him walking on the sea they were terrified. “It is a ghost,” they said, and they cried out in fear.
At once (Jesus) spoke to them, “Take courage, it is I; do not be afraid.”
Peter said to him in reply, “Lord, if it is you, command me to come to you on the water.”
He said, “Come.” Peter got out of the boat and began to walk on the water toward Jesus.
But when he saw how (strong) the wind was he became frightened; and, beginning to sink, he cried out, “Lord, save me!”
Immediately Jesus stretched out his hand and caught him, and said to him, “O you of little faith, why did you doubt?”
After they got into the boat, the wind died down.
Those who were in the boat did him homage, saying, “Truly, you are the Son of God.”

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Is it a coincidence that only this week, I read an article from the August issue of Leaders executive entitled “Fear not” by Jim Collins?

Fear mongering is a very powerful motivational tool and it will only last a spur or jolt.

I quote Jim Collins: <<I had a personal experience that helped me understand that dynamic. Shortly after receiving a teaching award at Stanford, I began to dread my course. I worried that I could not repeat the performance and that the quality of other courses would exceed mine. I felt motivated, to be sure, but it was a kind of motivation that sapped away the sheer joy I normally felt in teaching.

Around the same time, I was reading about John Wooden, the UCLA men’s basketball coach who led his team to 10 NCAA championships in 12 years during the 1960s and 1970s. It dawned on me that Wooden had never made it a goal to repeat the previous year’s performance—not even if it had been an undefeated season. He focused his attention entirely on how to improve on the previous year. Wooden highlighted for me a supreme truth: that excellence is the residual result of continual creation and improvement for its own sake. Whereas the fear mongers concentrate on the demoralizing effect of failure, Wooden capitalized on the inspiring payoff of achievement—the pure, reenergizing glee that comes from simply creating something new and doing something better.

It was an epiphany that changed my approach. Instead of obsessing about not losing what I had, I shifted to focusing on making the course better, even if just by a little bit. It was a liberating shift that restored the joy of preparation that had formerly guided me. I had fun again! And, most important, the course did in fact improve.

I acknowledge fear as a powerful motivator for all of us. I’m as subject to it as anyone. But the dark side of motivation by fear is that it is like a powerful stimulant: it can jolt you for a while, but it also inevitably leaves you more drained than before. Wanting to survive—to merely avoid losing what we have—is not a goal that can motivate over the long haul. It offers no promise of forward motion, of accomplishment. (You can’t ever finish “not losing” something—until, that is, you’re not alive to “not lose” it anymore.) Indeed, had Beethoven focused primarily on not losing his stature after the Third Symphony, rather than pushing further, I suspect we would not have the Fifth or the Ninth symphonies. And Beethoven would not have become Beethoven.

So the next time you encounter a “Change or die!” lecture, in print or in person, remember the words of Royal Robbins, the great rock climber who pioneered ascents of Yosemite’s big walls: “The point is not to avoid death—if you want to do that, simply stay on the ground. The point is to reach the top, and then keep on climbing.”>>

I am reminded of the days when as a young boy of 7 years, my teacher preparing me to receive my first communion, motivated me by fear: avoidance of ending up in hell. Our church and the teachings of the time were very much in the spirit before the changes brought by the Vatican II council. ‘Take courage, it is I; do not be afraid’ shifts my focus to loftier highs. ‘And Peter’s reply: Lord, if it is you, command me to come to you on the water’ calls me to go in the direction of my Lord. What a liberating shift! Lord I praise you.

Lord with your help and blessings I want to reach the top with you.

Réflexion Dominicale 3 Aout 2008

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,13-21.

Quand Jésus apprit cela, il partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes.
Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter à manger ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les moi ici. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

Le Seigneur révèle la véritable signification du don de sa propre vie pour tous les hommes, nous montrant aussi la profonde compassion qu’il a pour toute personne. En effet, à de nombreuses reprises, les évangiles nous rapportent les sentiments de Jésus à l’égard des hommes, tout particulièrement des personnes qui souffrent et des pécheurs. À travers un sentiment profondément humain, il exprime l’intention salvifique de Dieu pour tout homme, afin qu’il atteigne la vraie vie.

En pensant à la multiplication des pains et des poissons, nous devons reconnaître que le Christ, encore aujourd’hui, continue à exhorter ses disciples à s’engager personnellement : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». La vocation de chacun de nous consiste véritablement à être, avec Jésus, pain rompu pour la vie du monde.

(Pape Benoît XVI Sacramentum caritatis, 88)

Quand j’habite l’esprit du Seigneur dans ce récit de Saint Matthieu, je rejoins justement la compassion profonde que notre Pape Benoit nous parle. Un regard des autres, dans une union des sentiments pour être ‘saisi de pitié envers eux’ et d’agir pour guérir les infirmes. Puisse que je voudrais que le Seigneur habite en moi, que j’ai Son regard en tout temps, apprends moi Seigneur Dieu d’avoir ce regard de compassion profonde et de donner à manger, et de soulager ceux que je rencontre.

Comment Cinq pains et deux poissons peuvent nourrir une multitude ? Si j’étais présent à cette scène, j’aurai réagi devant l’impossibilité de la tache. Dois-je encore reconnaitre que les voies du Seigneur ne sont pas celles des humains. Les disciples ont exécutés scrupuleusement les instructions du Maitre. Une confiance sans conteste et une foi inébranlable. Fait grandir ma foi en toi et donne moi le détachement. Je voudrais tellement que je vis pour Toi et par Toi. J’aurais à aguerrir la partie ‘homme’ en moi pour me transcender vers la partie ‘divine’. Donne-moi Seigneur les grâces, la force, le courage et la volonté pour y arriver. Comme le miracle de la multiplication des pains, opère le miracle de ma transcendance vers Toi.

Reflexion Dominicale

Mt 24,37-44.
L’avènement du Fils de l’homme ressemblera à ce qui s’est passé à l’époque de Noé. A cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche.
Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’au déluge qui les a tous
engloutis : tel sera aussi l’avènement du Fils de l’homme.
Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé.
Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée.
Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.

Pierre de Blois (vers 1130-1211), archidiacre en Angleterre nous parle des  trois avènements du Christ :   Il y a trois avènements du Seigneur, le premier dans la chair, le second dans l’âme, le troisième par le jugement. Le premier a eu lieu au milieu de la nuit, suivant ces paroles de l’évangile : « Au milieu de la nuit un cri s’est fait entendre : voici l’Époux ! » (Mt 25,6) Et ce premier avènement est déjà passé, car le Christ a été vu sur la terre et a conversé avec les hommes (Ba 3,38).

Nous sommes maintenant dans le second avènement, pourvu toutefois que nous soyons tels qu’il puisse venir ainsi à nous, car il a dit que si nous l’aimons, il viendra à nous et fera sa demeure en nous (Jn 14,23). Ce second avènement est donc pour nous une chose mêlée d’incertitude, car quel autre que l’Esprit de Dieu connaît ceux qui sont à Dieu (1Co 2,11) ? Ceux que le désir des choses célestes ravit hors d’eux-mêmes savent bien quand il vient ; cependant, ils « ne savent pas d’où il vient ni où il va » (Jn 3,8).

Quant au troisième avènement, il est très certain qu’il aura lieu,
très incertain quand il aura lieu, puisque rien n’est plus certain que la
mort et rien de plus incertain que le jour de la mort. « Au moment où l’on parlera de paix et de sécurité, c’est alors que la mort apparaîtra soudain, comme les douleurs de l’enfantement au sein de la femme, et nul ne pourra fuir » (1Th 5,3). Le premier avènement a été donc humble et caché, le second est mystérieux et plein d’amour, le troisième sera éclatant et terrible. Dans son premier avènement, le Christ a été jugé par les hommes avec injustice ; dans le second, il nous rend justice par sa grâce ; dans le dernier, il jugera toutes choses avec équité — Agneau dans le premier avènement, Lion dans le dernier, Ami plein de tendresse dans le second.

 

C’est bien le troisième avènement que l’Evangile de ce matin me pointe le doigt. Si je vis comme « Les gens (qui) ne se sont doutés de rien », le premier avènement du fils de l’homme aurait été vain. Jésus me recommande la vigilance pour l’heure de son avènement mais mieux encore c’est dans la mesure que je Å“uvre continuellement vers ma destiné dans mon quotidien que je serai épargné. « Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée. »

Merci Seigneur de m’avoir averti et de me mettre dans cette conscience. Je te demande de me donner la grâce d’être toujours prêt à Ton troisième avènement et de garder le cap vers mon retour vers Toi, qui est mon ultime destination. Augmente en moi jour après jour le désir  et en temps opportun, d’être reçu par Toi, mon créateur. Comme le désir pourrait être motivé par le manque : fait Seigneur que mon manque de Toi soit encore plus grand.

Reflexion Dominicale

Lc 23,35-43.
On venait de crucifier Jésus et le peuple restait là à regarder. Les chefs
ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le
Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de
Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu
seras dans le Paradis. »

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L’Eglise place la fête du Christ Roi dans le dernier dimanche du calendrier liturgique. Je suis sur que l’intention  de l’Eglise est de conclure d’année par le plus important événement : Le Christ Roi étant l’objet principal de notre foi chrétienne. En bref, c’est ce que j’ai retenu de ma messe de ce matin.

 Je note par contre que l’Evangile du Christ Roi et combiné avec le récit du bon larron. Je conçois donc le Christ Roi continue sa mission de sauver les âmes qui désirent comme Il l’a fait sur la croix.

Je vous livre les écrits de Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d’Antioche puis de Constantinople, docteur de l’Église.
« Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ‘ Celui-ci est le roi.»  « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Le larron n’a pas osé faire cette prière avant d’avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la confession. Il a avoué ses péchés et le paradis s’est ouvert ; il a avoué ses péchés et il a eu assez d’assurance pour demander le Royaume après ses brigandages…
Tu veux connaître le Royaume ? Que vois-tu donc ici qui y ressemble ? Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume. Et moi, en le voyant sur la croix, je le proclame roi. Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets ? Lui-même l’a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11). C’est également vrai pour un bon roi ; lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc roi à cause du don qu’il a fait de sa vie : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume. »

Seigneur, en ce jour ou l’Eglise célèbre Ta royauté, j’avoue ma condition de pécheur, mes fautes, mes faiblesses et implore le pardon : donne moi de partager ton éternel bonheur.

Reflexion Dominicale

Lc 21,5-19.
Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit :
« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le
signe que cela va se réaliser ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l’occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n’avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.

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Quand j’ai confiance dans le Seigneur Dieu Jésus, je ne devrai pas être effrayé. Il saura me guider toujours et partout. Il me tient par la main et guide mes pas. L’annonce des temps difficiles, au lieu d’être un temps d’éloignement, ou je chercherai avant tout ma sécurité, le Seigneur dans ce texte, fait appel au maintien de confiance en Lui et sollicite ma persévérance. Tenir bon dans ses moments là me semble difficile. Malheur à moi, de ne pas tenir bon, car je suis averti. Comme IL est bon, Il saura me donner en temps voulu la persévérance qu’il faudra, faut il que je sois demandeur ? Faut il que j ai pris l’habitude par ma prière continue d’être demandeur et toujours proche de Lui ? La fidélité qui engendrait la fidélité ?

Ainsi en anticipation de mes possibles faiblesses, Seigneur je le demande d’être à mes cotes maintenant et surtout dans les temps difficiles ou je risque de succomber. Donne moi d’être fort en tout temps et de rendre ma foi en toi inébranlable.

Reflexion Dominicale

 

Lc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !’ Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Le sermon du Père qui célébrait la messe ce samedi était un irlandais. Dans son pays la fête de la Toussaint est précédée de la fête d’Halloween, fête rendue aujourd’hui très populaire dans des nombreux pays. Selon notre prédicateur Halloween veut dire en irlandais la veille de la Toussaint tout simplement. Pour le Halloween comme c’est toujours le cas, les enfants se déguisent, se couvrent de masques et d’habits généralement horribles et épouvantables pour surprendre les gens. Le but des déguisements : c’est pour faire semblant et surprendre les autres. Le jour de la Toussaint serait ainsi en contraste, la fête de la vérité éclatante. Les masques tombant nous n’avons plus que la vérité. Le pharisien certes n’était ni un voleur, ni injuste, ni adultère, mais un masque cachait et couvrait son humilité. Par contre le publicain s est présenté au Seigneur sans masques, nu en reconnaissant ses fautes à tel point il n’osait même pas lever les yeux vers le ciel.

Déjà St Bernard écrivait sur ce texte de l’évangile, plus de mille années auparavant qu’il fallait se dépouiller des nos masques et rendre disponible nos cœurs pour recevoir la grâce de Dieu.

« Le publicain…n’osait même pas lever les yeux vers le ciel »

Quel est le vase où la grâce se déverse de préférence ? Si la confiance est faite pour recevoir en elle la miséricorde, et la patience pour recueillir la justice, quel récipient pourrons-nous proposer qui soit apte à recevoir la grâce ?

Il s’agit d’un baume très pur et il lui faut un vase très solide. Or quoi de plus pur et quoi de plus solide que l’humilité du coeur ? C’est pourquoi Dieu « donne sa grâce aux humbles » (Jc 4,6) ; c’est à juste titre qu’il « a posé son regard sur l’humilité de sa servante » (Lc 1,48). À juste titre parce qu’un coeur humble ne se laisse pas occuper par le mérite humain et que la plénitude de la grâce peut s’y répandre d’autant plus librement… Avez-vous observé ce pharisien en prière ? Il n’était ni un voleur, ni injuste, ni adultère. Il ne négligeait pas non plus la pénitence. Il jeûnait deux fois par semaine, il donnait le dixième de tout ce qu’il possédait… Mais il n’était pas vide de lui-même, il ne s’était pas dépouillé lui-même (Ph 2,7), il n’était pas humble, mais au contraire élevé. En effet, il ne s’est pas soucié de savoir ce qui lui manquait encore, mais il s’est exagéré son mérite ; il n’était pas plein, mais enflé. Et il s’en est allé vide pour avoir simulé la plénitude. Le publicain, au contraire, parce qu’il s’est humilié lui-même et qu’il a pris
soin de se présenter comme un vase vide, a pu emporter une grâce d’autant plus abondante.

Seigneur, je te demande de me donner le courage de scruter mes masques, mes prétentions mal placées et de me rendre humble, et de me dépouiller de mon ego et mon orgueil. Tout petit devant toi, me voici Seigneur, comble moi de ta grâce.

Reflexion Dominicale

Holy Gospel of Jesus Christ according to Saint Luke 18,1-8.

Then he told them a parable about the necessity for them to pray always without becoming weary. He said,
There was a judge in a certain town who neither feared God nor respected any human being.
And a widow in that town used to come to him and say, ‘Render a just decision for me against my adversary.’
For a long time the judge was unwilling, but eventually he thought, ‘While it is true that I neither fear God nor respect any human being,
because this widow keeps bothering me I shall deliver a just decision for her lest she finally come and strike me.'”
The Lord said, “Pay attention to what the dishonest judge says.
Will not God then secure the rights of his chosen ones who call out to him day and night? Will he be slow to answer them?
I tell you, he will see to it that justice is done for them speedily. But when the Son of Man comes, will he find faith on earth?”

 

Second Letter to Timothy 3,14-17.4,1-2.

But you remain faithful to what you have learned and believed, because you know from whom you learned it, and that from infancy you have known (the) sacred scriptures, which are capable of giving you wisdom for salvation through faith in Christ Jesus.
All scripture is inspired by God and is useful for teaching, for refutation, for correction, and for training in righteousness, so that one who belongs to God may be competent, equipped for every good work.
I charge you in the presence of God and of Christ Jesus, who will judge the living and the dead, and by his appearing and his kingly power: proclaim the word; be persistent whether it is convenient or inconvenient; convince, reprimand, encourage through all patience and teaching.

 

The weekly reflection has always been in French since I started my blog. The daily (almost) blogs were in English. It is true that being a Mauritian at heart and through my up bring I have been through, I would readily write in English but in matters of religion I have a preference for French as most of my religious instructions were in French as well as my weekly mass is in the same language . I opt to make a change this week since recently I have been writing quite a fair bit in French so that my English readers would have the opportunity of reading my spiritual reflection.

 

Patience and perseverance are the two words that I retained in today’s readings. Yesterday itself whilst preparing to go to mass at St Pierre, I was pressed to move quicker for fear of being late for mass when I was busy correcting my blog. I exploded almost unconsciously in a bout of anger for being pushed for time! Needless to say that when I heard the readings at mass, I was moved to see how fast, the Lord had an answer for me.

 “Be persistent whether it is convenient or inconvenient; convince, reprimand, encourage through all patience and teaching.” The Second letter to Timothy had two lessons for me today.

 First, my health condition seems to be improving only very very slowly. The progression is so imperceptible that I often feel discourage and would give up the efforts to do my daily toll of exercises. What is the use of such large efforts and pains to gain such a minute result? Shall I give up? And yet the Lord is calling for my patience and perseverance.

 Second, of late I feel that I have out bursts of anger more frequently that before. Such behavior, on hind sight reflection, causes discomfort and stress to my immediate environment. I have work to do on myself to redress the situation. I do have the tools of ‘Anger Management’ which I was endowed with, earlier in my NLP courses. As NIKE’ slogan goes JUST DO IT.

I pray the Lord to give me more patience and perseverance to face my daily challenges.  Lord of justice, purveyor of all that I need, I implore you to increase my faith and give more strength to overcome my shortcomings.  Lord! Hear my prayer!

Reflexion Dominicale

Lc 15,1-32.
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était
perdue !’ Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que
j’avais perdue !’ De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : ‘Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en
abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes
ouvriers.’ Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils…’
Mais le père dit à ses domestiques : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ‘C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’
Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce
qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

 

 

 

 Profitant de la visite de la famille, mon épouse et moi, nous avons choisi de séjourner ce week-end à Trou aux biches. De ce fait, nous avons assisté  à la messe à Notre Dame de Fatima et nous avons eu le père Wheelan comme célébrant. Le début de son homélie m’a tout de suite aiguillé vers des pensées existentielles.

 Qui suis  je pour mériter le pardon de Dieu ? Pourquoi Dieu est si miséricordieux envers moi? Certainement, Dieu n’a pas besoin de moi, ni de mes relations, encore moins, de ce que je possède. Est-ce que Dieu a besoin de me récompenser pour mes actions? La réponse est encore une fois négative. Homme que je suis n’est qu’une créature libre que Dieu  créa pour me combler de Son amour malgré mes faiblesses et manquements. Père Wheelan insistât que l’Homme était aux yeux de notre créateur plus grand que ses avoirs, ses actions, ses relations ou appartenances, son histoire. Dieu n’a qu’un regard d’amour vis-à-vis de sa créature : ce qui explique son infini pardon. C’est à l’homme libre d’en prendre conscience et de l’accepter malgré ses infidélités et trahisons. Il me suffit  simplement de demander pardon et il me sera accordé. Or je sais combien des fois il m’est difficile d’admettre que j’ai fauté. Mon orgueil, mon ego m’en empêche. C’est  bien le péché qui habite en moi qui m’interdit de recevoir le pardon. Comme le fils prodigue : je dois faire le premier pas en acceptant et  en confessant ma faute. C’est aussi dans la mesure que je connais mon Dieu qu’Il me reconnaît.

Ma prière à partir du parabole du fils prodigue devrait être : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils.

Reflexion Dominicale

Lc 14,1.7-14.
Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y
prendre son repas, et on l’observait.
Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit cette parabole : « Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu’un de plus important que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : ‘Cède-lui ta place’, et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : ‘Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t’inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue. Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te rendre : cela te sera
rendu à la résurrection des justes. »

 

Avons-nous la même vision de la scène ou d’un festin quand nous sommes placés au dernier rang ou à la première place? A la première place, certainement, je suis livré au regard de tous; tout au contraire, dans les derniers rangs je suis spectateur et participant comme la plupart de mes frères. ‘De la prépondérance à l’humilité’ serait la leçon que je prends de la première partie du texte. Mieux encore que ‘la prépondérance’ citée,  le contexte d’un repas chez les pharisiens,  évoquerait  la réputation pharisienne proverbiale de l’arrogance et de l’hypocrisie. Or Jésus dans sa venue sur terre, s’est fait le dernier des derniers. Il est né dans une étable et s’est retrouvé, à la fin de sa vie, en croix et tué comme un dernier des derniers avec des bandits notoires. La contemplation de Sa vie comme le dernier des derniers nécessairement m’invite à plus de compassion pour nos frères démunis. C’est bien l’humilité qui devrait être le maître mot.

 Pour enchaîner la leçon, dans le texte de ce dimanche, et plus encore, Jésus m’encourage d’être humble tout en ayant un regard de compassion dans un amour inconditionnel pour les démunis.

« Seigneur, purifie mon cÅ“ur du levain des pharisiens: l’hypocrisie et l’orgueil. Conduis-moi sur le chemin de la vérité, c’est-à-dire de l’humilité, en dehors duquel je ne peux te plaire. Accorde-moi la grâce de considérer les autres supérieurs à moi, et de trouver ma joie dans leur service. Ne permets pas que du haut de ma suffisance, je repousse avec mépris l’humble Pain eucharistique; mais donne-moi de pouvoir y discerner ta présence, toi le Dieu tout-puissant qui te fais le Serviteur des serviteurs, pour nous ouvrir le chemin de l’amour et de la vie. »

Reflexion Dominicale

Lc 13,22-30.
Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : ‘Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes.’ Alors vous vous mettrez à dire : ‘Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.’ Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.’ Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »

 

Contrairement à mes habitudes de fin de semaine, ce dimanche, j’ai assisté à la messe de 9 heures 30 au lieu de l’office du samedi. Quelle merveille d’avoir eu le père Georges Chung comme célébrant ! Pour mon bonheur, son homélie était axée sur « la porte étroite ». Plus d’une fois je  me suis interrogé dans le passé, sur la teneur de ‘la porte étroite’ et n’ai jamais était bien convaincu du sens que j’ai pu en tirer.  « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. » Merci Georges Chung tu m’as donné aujourd’hui des pistes à creuser. Pouvons entrer par une porte étroite les mains chargées et encombrées de bagages ? L’image qu’a donnée Georges : n’avons nous pas déjà vu  ou imaginé le singe qui, ayant rempli sa main des cacahuètes, tente en vain de sortir sa main pleine du goulot d’un bocal ?

Eh oui ! Pour passer par la porte étroite, il va falloir nous délester de tout ce qui nous encombre. Il nous faudra n’avoir que ce qu’il faut pour entrer dans le royaume. Ce qui importe, c’est d’être reconnu par Lui pour qu’Il nous accueille.

Comment serions nous reconnus ? Ou alors, comment ne serions nous pas reconnus ?

‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.’

Comment serai-je reconnu par quelqu’un que j’ai ignoré toute ma vie ?

A également retenu mon attention ce dimanche la prière suivante :

Dieu qui peux mettre au cœur de tes fidèles un unique désir, donne a ton peuple d’aimer ce que tu commandes et d’attendre ce que tu promets ; pour qu’au milieu des changements d ce monde, nos cœurs s’établissent fermement là ou se trouvent les vraies joies.

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