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December 14th, 2008 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,6-8.19-28.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. – Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n’est pas moi. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, certains des envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n’es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas :
c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s’est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l’endroit où Jean baptisait.
La méditation de Saint Augustin sur le texte de l’Evangile du jour m’a beaucoup touchée.
« Il est venu pour rendre témoignage à la Lumière »
Comment le Christ est-il venu ? Il est apparu en homme. Parce qu’il était homme à ce point que Dieu était caché en lui, un homme remarquable a été envoyé devant lui pour faire reconnaitre qu’il était plus qu’un homme, lui, le Christ… Qui était-il, celui qui devait ainsi rendre témoignage à la Lumière ? Un être remarquable, ce Jean, un homme d’un haut mérite, d’une grâce éminente, d’une grande élévation. Admire-le, mais comme on admire une montagne : la montagne reste dans les ténèbres tant que la lumière ne vient pas l’envelopper : « Cet homme n’était pas la Lumière ». Ne prends pas la montagne pour la lumière ; ne va pas te briser contre elle, bien loin d’y trouver du secours.
Et que faut-il admirer alors ? La montagne, mais comme montagne. Elève-toi jusqu’à celui qui éclaire cette montagne qui est dressée pour recevoir, la première, les rayons du soleil, afin de les renvoyer à tes yeux… De nos yeux, on dit aussi qu’ils sont des lumières ; et pourtant si on n’allume pas de lampe la nuit ou si le soleil ne se lève pas durant le jour, nos yeux s’ouvrent en vain. Jean lui-même était ténèbres avant d’être illuminé ; il n’est devenu lumière que par cette illumination. S’il n’avait pas reçu les rayons de la Lumière, il serait demeuré ténèbres comme les autres…
Et la Lumière elle-même, où est-elle ? « la Lumière véritable qui illumine tout homme en venant dans ce monde » ? (Jn 1,9) S’il illumine tout homme, il illuminait aussi Jean, par qui il voulait être manifesté… Il venait pour des intelligences infirmes, pour des coeurs blessés, pour des âmes aux yeux malades…, des gens incapables de le voir directement. Il a couvert Jean de ses rayons. En proclamant qu’il avait été lui-même illuminé, Jean a fait connaître Celui qui illumine, Celui qui éclaire, Celui qui est la source de tout don.
Préparer la route au Seigneur, comme Jean Baptiste c’est bien d’être humble, de se reconnaître tout petit devant Ta majesté au point de n’être pas digne de défaire la courroie de Ta sandale. Je me reconnais indigne de Toi, je me reconnais pêcheur, petit, impie,plein de défauts, croyant à tort d’être par moi-même capable. Donne moi Seigneur de me pas l’oublier car trop souvent dans l’ivresse de mon moi, il m’arrive trop souvent de ne plus y penser. Mon ego me fait croire que je suis l’acteur, l’intelligent !
Je ne suis rien sans Ta Lumière. Ma force, ma source de tout don c’est bien toi. Ta générosité infinie pour moi et mes frères est la pour nous éclairer et de nous enrober dans ton immense amour. Infiniment merci Seigneur pour la venue sur terre pour nous montrer la voie et pour nous sauver.
December 7th, 2008 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,1-8.
Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu.
Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j’envoie mon messager devant toi, pour préparer la route.
A travers le désert, une voix crie :Préparez le chemin du Seigneur,aplanissez sa route.
Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
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Préparer ‘la route au Seigneur’. La lecture de l’ Evangile ce matin, m’évoque la préparation que je dois faire pour accueillir le Seigneur. IL vient pour nous sanctifier pour partager son message d’amour. A Sa première venue il y a 2000 ans, malgré ses annonces à l’humanité, IL m’a pas été reçu…Il est née dans une étable, incognito… Nous savons qu’IL reviendra ou plutôt nous comparaîtrons devant Lui.
Est ce que cette fois, serai je préparé ? Jean Baptiste m’a donné la recette de la préparation : ma conversion pour le pardon des pêchés. Je me reconnais dans ma condition d’homme avec ma faiblesse en toute humilité. Je me dois de faire le vide de mon ego. Je me dois de me vider de mon moi pour être rempli de Toi, mon Seigneur, mon Sauveur.
A Ta première venue, par la voix de Matthieu ( M25) Tu m’a dit que Tu es toujours présent à travers mon prochain. A notre prochaine rencontre avec Toi, Tu me demanderas : j’avais faim, m’as tu donné à manger ; j’étais malade, m’as-tu visité ; J’étais dans la peine, m’as-tu consolé ?
Ayant été baptisé dans l’Esprit Saint, j’ai le courage de reconnaitre ma faiblesse et de t’implorer la force et le courage de Te servir par mon prochain.
November 30th, 2008 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13,33-37.
Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment.
Il en est comme d’un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et recommandé au portier de veiller.
Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin.
Il peut arriver à l’improviste et vous trouver endormis.
Ce que je vous dis là , je le dis à tous : Veillez ! »
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J’etais parti pour L’ile de la Réunion pour passé qu’une nuit. Eh bien, le sort, le hasard, ou Dieu en a décidé autrement. Six heures d’attente à l’aéroport Rolland Garros pour être informé que le vol a été annulé car à la tombé de la nuit les vols ne peuvent plus opérer à cause de la contamination possible des vers blancs. Les passagers ont été transférés sur un vol de la mi-journée du Dimanche. Etre prêt et être sur sa garde pour tout imprévu : oui c’est bien cela. Le retard d’un vol est peut-être un événement banal, mais la leçon : d’être prêt à tout moment est bien reçu.
Je ne peux que de me souvenir du motto des scouts que j’ai appris dès mon enfance : BE PREPARED.
Seigneur Dieu, oui j’ai la volonté de ‘Veillez’. Cependant je ne suis qu’un pauvre pêcheur faible et qui se bat. Donne moi d’être fort par Ta grâce, de pouvoir rester ‘ éveiller’ pour être présent et conscient quand Tu reviendras.
November 23rd, 2008 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
Alors ils répondront, eux aussi : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’
Il leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait.’
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
L’Evangile du jour nous dit clairement en quoi nous serons jugés devant le Dieu suprême. IL me nous demandera pas si nous étions chrétien ou combien de biens avons nous amasser en biens et ou encore quelles décoration ou prouesse sont nous reconnu pour ? Nous serons évalués sur l’amour que nous avons donné. Bien entendu l’amour à nos proches et aux étrangers. Puis encore cet amour qui a été partagé une façon inconditionnelle.
Donner à manger et à boire, faire l’aumône pour être reconnu par les pairs, est ce cela de l’amour qu’IL nous exige ? Vêtir un étranger ou visiter un malade ou un prisonnier sans en tirer bénéfice de notre action, soulager la misère et peines des démunis et malades – voila des actes généreux et digne d’un vrai fils de Dieu. La vie de Mother Theresa, sa passion pour les pauvres et démunis ne vient à l’esprit.
Donne nous Seigneur d’être un ‘mother Theresa :’ qui s’est détaché des besoins de possession, de ses besoins de confort, en bref détaché de son ‘moi’ et qui ne voit en chaque individu que Toi présent sur terre.
November 16th, 2008 — Messe, Reflexion, Uncategorized
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
A l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança en apportant cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà , j’en ai gagné cinq autres. –
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu deux talents s’avança ensuite et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà , j’en ai gagné deux autres. –
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’
Celui qui avait reçu un seul talent s’avança ensuite et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !’
Dans notre paroisse à Beau Bassin, Sacré Cœur, nous avons assisté à une messe du Samedi soir, très spéciale. La célébration été animée par les couples et pour les couples. C’était une invitation à tous les couples de l’assistance de renouveler leurs vœux de mariage.
Des témoignages des couples sur leur vie de mariage, leurs joies, difficultés, angoisses et espérances ont rendu vivant la messe et ont mis en exergue la vie de couple dans la foi.
Apres la lecture de l’Evangile, un couple relata leur vie de mariés à la lumière du texte du jour. Le couple fit une relecture de leur vie en analysant comment ils fructifient leurs talents. C’est bien en faisant valoir ses talents, en les mettant en œuvre que l’on les fructifie. En les semant, en les moissonnant, en les déployant que les talents rapportent des fruits. Les enfouir en les cachant sois par peur, sois par l’égoïsme ne fais que de les rendre improductif. Par l’ouverture aux autres, par des échanges entre couples, par la générosité offerte, le couple arrive à rendre fécond leurs talents.
A l’image du sarment qui reste accrocher à la vigne, les talents reçus, qui sont reconnus comme dons divins et qui restent accrocher à sa source Divine, seront alimentés de vie par sa sève Divine, source permanente de vie. Ils nous restent de prendre conscient de notre Seigneur Dieu notre créateur ; de nous souvenir que tout viens de Lui ; qu’Il est notre source en toutes circonstances ; et de s’en abreuver de sa source quotidiennement.
Merci Seigneur pour cette belle messe et je te demande Seigneur de bénir ces couples.
November 9th, 2008 — Messe, Reflexion
La lecture de l’épitre aux Thessaloniciens (1Th 4 13-18) à la messe, ce matin m’a renforcé ma foi. Un moment de doute s’était installé chez moi, après avoir reçu les nouvelles de la mort soudaine de ma cousine Florise quelques jours auparavant. Pourquoi cette mort subite ? Elle, la courageuse qui s’était fixé l’objectif de soulager son fils atteint de cancer, et de soigner son vieux époux malade depuis quelques années. Le Seigneur a opté pour son heure du départ contre toute attente. Elle qui vient de subir une intervention chirurgicale réussie et était en traitement d’un cancer en prévention.
Merci pour Ta réponse. Je crois que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, Dieu ramènera par Jésus avec lui ceux qui sont morts. Florise ma cousine est du lot. Je prie a sa famille d’être consolée.
Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance.
Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.
Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.
November 2nd, 2008 — Messe, Reflexion
Luke 12, 35-40
You Must Be Ready
35(BJ) “Stay dressed for action[f] and(BK) keep your lamps burning, 36and be like men who are(BL) waiting for their master to come home from the wedding feast, so that they may open the door to him at once when he comes and(BM) knocks. 37(BN) Blessed are those servants[g] whom the master finds(BO) awake when he comes. Truly, I say to you,(BP) he will dress himself for service and have them recline at table, and he will come and serve them. 38If he comes in the second watch, or in the third, and finds them awake, blessed are those servants! 39(BQ) But know this, that if the master of the house had known at what hour(BR) the thief was coming, he[h] would not have left his house to be broken into. 40You also must be(BS) ready, for(BT) the Son of Man is coming at an hour you do not expect.”
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Our Lord asks us to ‘stay dressed and keep our lamps burning’ and be in ‘waiting.
To be in waiting of someone is to happily looking forward to the coming of the person, indeed it is in this very spirit that our Lord expects us to live. Whilst I live in this expectation, I have the awareness of His presence and am in permanent communion and adoration of my Creator. I am thus able to cherish His love. To live for and by Him and in total trust of Him is what is expected from Him. No doubt this way of living requires efforts from my part. It does consume me to keep my lamps burning, on other hand to live off the light of my Lord is so blissful that the effort does not commensurate with the benefits.
Today, the church celebrates the commemoration of the defunct, I feel very much in communion with my parents and those who have loved me and are today, ahead in the kingdom of God. I believe that for the love they shared, thanks to our merciful Lord, they are all dressed up at the table of our Lord in bliss.
O Lord I pray you to give me the gift to be ever mindful of Your presence in me, to make me ever ready for Your coming, to hold me dress up , and to keep burning my lamps in waiting for You.
November 1st, 2008 — La fete de 3, Messe
La Toussaint est une fête chrétienne, dont l’Église catholique a fixé la date au premier novembre en 835. Depuis, chaque année, la Toussaint célèbre Dieu et tous ses saints martyrs. Le choix de la date n’est pas innocent, l’Eglise Catholique encore jeune cherchait ainsi à évincer la fête païenne célébrée ce jour-là . Le premier novembre était en effet l’une des quatre grandes fêtes des nations païennes du nord de l’Europe, la Saint-Sylvestre celtique, le dernier jour de l’année, suivi du jour de l’an : Samhain. Les Irlandais émigrés en masse aux États-Unis lors de la grande famine du milieu du XIXème siècle, ont apporté avec eux leurs légendes, et en Amérique, Samhain est devenu Halloween. Selon les Celtes, cette nuit du premier novembre qui enterrait l’année voyait revenir les esprits et autres fantômes pour hanter les maisons des vivants. Ceux-ci plaçaient une petite lumière à l’abri dans un navet devant leur porte, ainsi que des aliments, pour chasser les revenants. Le navet est devenu citrouille en Amérique du Nord où Halloween est fêté par petits et grands depuis longtemps.
La mode est arrivée en Europe où la Toussaint, devenue Halloween pour les plus jeunes malgré qu’Halloween se déroule en fait la veille, s’écarte de plus en plus de la religion. Désormais, les citrouilles rivalisent chaque année avec les chrysanthèmes dans les grands magasins la dernière semaine d’octobre. Il faut préciser que la Toussaint est une fête catholique, en l’honneur de tous les saints du panthéon catholique, et n’est pas reconnue par l’ensemble du christianisme.
Les protestants ne fêtent pas la Toussaint car ils ne reconnaissent pas l’autorité de la croix, du saint suaire ainsi que la Vierge Marie ou du Saint Père. La Toussaint, célébrée dès les origines de l’Église Catholique, est donc une fête qui rend hommage avant tout à ses martyrs. Cette fête religieuse fut créée au début du VIIème siècle par le pape Boniface IV, qui dédia le Panthéon de Rome à la Vierge Marie et à tous les saints martyrs. Rome était devenue chrétienne et il était temps d’effacer les traces des anciens dieux. Le pape Boniface, quatrième souverain pontife, débarrassa le temple de toutes ses idoles, et, le 3 mai de l’année 605, le consacra à la Vierge Marie et à tous les martyrs, le rebaptisant du nom de Sainte-Marie aux Martyrs. La Toussaint fut alors fixée au 13 mai, jusqu’en 835, date à laquelle le pape Grégoire IV instaura la date du premier novembre pour sa célébration afin d’appliquer la politique ecclésiastique de l’époque. Plus prosaïquement, la date correspondait également à la fin des vendanges et les moissons. Les fidèles, libérés de leurs travaux, pouvaient venir en foule pour célébrer les saints martyrs et trouvaient plus facilement à se nourrir.
Au XIème siècle, on fit suivre la Toussaint du jour des morts, jour de commémoration de tous les fidèles défunts. L’origine de la Toussaint vient également d’un archevêque de Gênes, Jacques de Voragine, à qui l’on doit la « Légende dorée » au XIIIème siècle. L’ouvrage relate la vie des saints illustres avec quantité de miracles et de faits surnaturels dont le Moyen Âge était friand. Il a connu un grand succès car il permettait aux croyants de s’attacher aux saints martyrs fêtés lors de la Toussaint. Notons enfin que la Toussaint en France reste l’une des quatre fêtes chômées depuis le Concordat de 1801.
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Chez nous à Maurice, les chrétiens ont conservé la fête de la Toussaint le 1er novembre et le 2 novembre le jour de la commémoration des morts. Les cimetières seront visités et la mémoire de nos défunts sera rappelée.
October 26th, 2008 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40.
Les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu’il y a dans l’Écriture – dans la Loi et les Prophètes – dépend de ces deux commandements. »
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Si nous intégrons notre croyance que ‘l’homme a été crée à l’image de Dieu’, alors nous comprendrons mieux comment le premier commandement est semblable au second. Aimer Dieu et aimer l’image de Dieu, les hommes, n’est pas d’aimer l’invisible, insaisissable ‘Dieu’ en aimant le visible et tangible ‘homme’, l’image de Dieu ? Ainsi je ne peux pas dire que j’obéis au premier commandement si je n’aime pas mon prochain.
Alors ‘aimer’ c’est quoi ? Dans le texte du témoignage de Shirley et Albert Gillette dans La Vie Catholique de ce dimanche, ils disent : « L’amour (le don de soi) et l’abnégation (l’oubli de soi) doivent se vivre continuellement au sein d’un couple. Ne disons nous pas que les époux s’aiment mutuellement ? Faire don se soi en oubliant soi même n’est pas cela aimer de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit ?
En ce beau Dimanche, ou la chaleur de l’été nous arrive, Seigneur, fais grandir en moi, la vivifiante chaleur de mon amour pour Toi et mon prochain tout en pratiquant l’abnégation. Donne-moi Seigneur de voir dans chaque personne que je rencontre, Ton image que je me dois d’aimer d’un amour inconditionnel.
October 19th, 2008 — books, Messe, Reflexion
Whilst reading the recent book published by Jimmy Harmon , L’ Esperance Creole, my thoughts dwelt on : ‘L’Evangile n’est pas qu’une communication de connaissances mais la communication qui produit des faits changeant la vie.’
Indeed, Jimmy Harmon in his speech yesterday, on the inaugural public presentation of his book, referred to his attendance to the series of seminars in lifting his spirituality at St. Ignace as the prompter to his move into the mission he set himself to do. He thus found a life mission which was reinforced by the calling to run seminars on the history of the church in Mauritius following the bad health of Mgr Nagapen.
As much as the events of our life call us for change and redirecting it, the gospel and reading of it will lead us to life changes.
The bishops of the Catholic Church are presently assembled in Rome in a synod to discuss about the word of God.
RELATION OF THE WORKING GROUP GALLICUS C: H.E. Most. Rev. Pierre-Marie CARRÉ, Archbishop of Albi (FRANCE)
Biblical renewal in the Catholic Church is still recent. We rediscover the Word of God and we need to go back to the long tradition of interpretation that goes back to the Fathers of the Church. Of course, the context is not the same. Dei Verbum, based on Biblical renewal, gave keys for interpretation that are not known well enough yet. We must work harder to make this great text better known. Simple propositions are necessary so that the Bible becomes the spiritual nourishment of all the members of the Church.
Here are our propositions:
1. A reading of the Scripture that starts in the family and continues in Biblical evenings in the parish. The celebration of Bible weeks in the dioceses will prolong this effort.
3. Teach a living listening of the Word of God.
Each believer needs to be able to transform the heart into a library of the Word. Thus the Bible can become a living source of catechesis (memorizing in the following of Mary, putting certain texts into music). To proclaim the Word to the poor is the first objective of the mission of the Church. The notion of poverty must be taught to perceive its different aspects.
5. Pedagogical means, online support (internet) to simplify the understanding of the more difficult Biblical passages.
6. We hope for a revision of the lectionary.7. We could recognize — institute — extraordinary ministers of the Word. These ministers — catechists, readers, animators of base communities, men and women — would be specially prepared for this mission and officially delegated by the bishop.
8. Intrinsic tie between Eucharist and Word
Dei Verbum stated that the Church takes the bread from the table of the Word and Eucharist to nourish her children. The Word, this is Christ Jesus; the Eucharist, this is Christ Jesus. It would be worthwhile to give more to the roles of the servants of the Word (readers, chanters, preachers, etc…) Christ Jesus gives Himself through the servants of the Word and those celebrating the Eucharist.
9. Spreading the Bible
Everything must be done to ensure the greatest number of languages for translations and for the spreading of the Bible. The world Biblical foundations should create a fund for financial support of Biblical projects, thanks to a sharing between dioceses.
10. How to heal the relationships between exegetes and theologians?
The true exegete must be the humble servant of the Word and be open to the Spirit of God. In the formation of priests, there should be several approaches to the Scripture: Lectio Divina, exegesis.
12. World Congress on the Word of God
The world Eucharistic congresses must give the proper space to the Word of God, the presence of Christ among us.
13. Dialogue with the Jews
A holy Jewish reading of the Scripture, attentive to the critical editions and the dating of the Jewish texts, could complete the search of the environment of life in the Biblical text, done with a historical-critical approach.
17. The Holy Land, the Fifth Gospel
A pilgrimage on the footsteps of Christ and His Apostles allows a renewal in Faith.
20. Woman, “passer†of the Word
We hope that women, and especially mothers, may receive a formation appropriate to this condition as the “passer†of the Word.
— RELATION OF THE WORKING GROUP ANGLICUS A: H.E. Most. Rev. Mark Benedict COLERIDGE, Archbishop of Canberra-Goulburn (AUSTRALIA)
In the course of the discussion, certain overarching themes have emerged and from which Propositions will come. Here I list these themes as needs which have been identified:
1) There is a need for an inclusive and comprehensive pastoral plan which is based upon the Word of God and looks in all its elements to the Word of God.
2) There is a need to develop small communities — even within larger communities — in order to foster a sense of belonging, a programme of sharing the Word of God in Scripture, a formation in faith and an empowerment for mission.
3) There is a need to provide the poor with what is their most basic right and need — the Word of God for which they have a special openness just as God has for them a special love. That is why it is vital that the Bible be translated into as many languages as possible.
4) There is a need to lead young people to know and love the Word of God so that they may assume their role as agents of mission, especially among their peers.
5) There is a need to stress the essential evangelising mission of the laity by virtue of their Baptism. In particular, there is a need to focus on the family as the domestic church.
6) There is a need to stress that the life of the Church is mission and to empower as many people as possible to undertake mission without excessive fear as to whether they are fully equipped or not.
7) There is a need for solid ongoing formation in the Word of God for all agents of mission, including the Bishops.
8) The need to focus upon the mission ad extra and ad gentes rather than simply upon the internal life of the Church implies in general the need for dialogue with cultures.
9) There is a need to examine and explain what is meant by “salvationâ€.
10) There is a need to stress the inseparability of contemplation and mission.
11) There is a need to focus upon the life-giving power of the Holy Spirit.
It was suggested at our first meeting was that it may be better if the small groups were to meet in continental rather than linguistic groupings, since then they would have more in common as the basis for discussion. Our discussion since then has shown that it can be difficult and frustrating at times to work through complex issues in such a large and diverse group united by language rather than geography. But it has shown as well that we are united not only by the accident of language but also and more deeply by the bond of faith.