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March 1st, 2009 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,12-15.
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert.
Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
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Etre tenté par Satan au désert. Jésus s’est retiré au désert pour se ressourcer, pour prier et dans ce moment la que Satan profitera pour le tenter. N’est ce pas que dans les moments ou nous pensons être plus fort que Satan utilise sa ruse pour nous appâter et nous tenter ? Jésus n’a pas succombé car il est homme et Dieu, mais nous faible homme que nous soyons, sans recours divin, nous risquons gros.
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Les Discours sur les Psaumes, Ps 60 ; CCL 39, 766 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 88)
« En toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous, et il n’a pas péché » (He 4, 15)
« Écoute, ô Dieu, ma plainte, sois attentif à ma prière… Des confins de la terre je crie vers toi ; mon coeur est dans l’angoisse » (Ps 60,2-3). Des confins de la terre, c’est-à -dire de partout… Ce n’est donc pas une seule personne qui parle ainsi ; et pourtant si, c’est une seule personne, car il n’y a qu’un seul Christ dont nous sommes les membres (Ep 5,23)… Celui qui crie des confins de la terre est dans l’angoisse, mais il n’est pas abandonné. Car c’est nous, c’est-à -dire son corps, que le Seigneur a voulu préfigurer en son propre corps…
Il nous a symbolisés en sa personne quand il a voulu être tenté par Satan. On lit dans l’Évangile que notre Seigneur, le Christ Jésus, a été tenté au désert par le diable. Dans le Christ, c’est toi qui étais tenté, car le Christ avait pris de toi sa chair pour te donner son salut, de toi il prenait sa mort pour te donner sa vie, de toi il subissait ses outrages pour te donner son honneur. C’est donc de toi qu’il prenait aussi les tentations, pour te donner sa victoire. Si nous sommes tentés en lui, en lui aussi nous triomphons du diable.
Tu remarques bien que le Christ a été tenté, et tu ne remarques pas qu’il a remporté la victoire ? Reconnais-toi comme tenté en lui, reconnais-toi comme vainqueur en lui. Il aurait pu empêcher le diable de s’approcher de lui ; mais s’il n’avait pas été tenté, comment t’aurait-il enseigné la manière de vaincre dans la tentation ? C’est pourquoi ce n’est pas étonnant si, harcelé de tentations, il crie des confins de la terre selon ce psaume. Mais pourquoi n’est-il pas vaincu ? Le psaume continue : « Tu m’as établi sur le roc »… Souvenons-nous de l’Évangile : « Sur ce roc je bâtirai mon Église » (Mt 16,18). C’est donc l’Église, qu’il a voulue bâtir sur le roc, qui crie des confins de la terre. Mais qui est devenu rocher pour que l’Église puisse être bâtie sur le roc ? Écoutons saint Paul nous le dire : « Le rocher c’était le Christ » (1Co 10,4). C’est donc sur lui que nous sommes bâtis. Et voilà pourquoi ce roc sur lequel nous sommes bâtis a été le premier à être battu par les vents, les torrents et les pluies lorsque le Christ a été tenté par le diable (Mt 7,25). Voilà la fondation inébranlable sur laquelle il a voulu t’établir.
Notre rocher c’est bien le Christ. Je te demande Seigneur en toutes circonstances soit mon rocher, mon bouclier contre toutes attaques des tentations de Satan, le malin. Sauve nous du mal comme tu nous as enseigné dans la prière du ‘Notre Père’.
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February 25th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Le 25 Février le mercredi des cendres, le début du carême chrétien.
Pour quoi un carême chrétien? Pourquoi faire pénitence? Pourquoi se mortifier pendant cette période?
Dans la tradition chrétienne, les 40 jours de Carême sont une occasion privilégiée pour se donner du temps : du temps pour faire le point sur son existence, du temps pour se poser les questions essentielles, du temps pour chercher Dieu. Le temps d’une rencontre avec notre patron ultime et créateur. Un temps de rapprochement plus intime pour un avant goût sur terre de son éternel amour.
je vous invite de faire avec moi et des nombreux autres personnes de faire le parcours proposé par les dominicains de Lille sur leur site. Par l’internet ou grâce a la technologie nous avons le don d’ubiquité. Ainsi nous pouvons chaque jour partager l’ambiance , le vécu et les prières de nos frères dans leur couvent.
N’est ce pas merveilleux! Seigneur je te rends grâce et te remercie pour cela.
February 22nd, 2009 — Messe, Reflexion
Mc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu’il était
à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, même devant la
porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le
toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur
lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont
pardonnés. »
Or, il y avait dans l’assistance quelques scribes qui raisonnaient en
eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut
pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils faisaient,
Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : ‘Tes péchés sont
pardonnés’, ou bien de dire : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de
pardonner les péchés sur la terre,
je te l’ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et
rentre chez toi. »
L’homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le
monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : «
Nous n’avons jamais rien vu de pareil.
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‘Tes péchés sont pardonnés’ égale t-il ‘lève toi, prends ton brancard et marche’ ?
Quel l’est la différence ? Parlons-nous du même plan ?
Il me semble que le pardon des péchés serait de l’ordre spirituel et que la guérison du paralysé soit de l’ordre visiblement physique. Jésus aurait il mentionné une guérison spirituelle avant une guérison physique, pour bien nous enseigner la prépondérance des guérisons et sa mission.
Jésus a avant tout vu la foi des gens qui amènent le paralysé avant le malade. Oh oui, la foi qui sauve. La foi porteuse de guérison spirituelle.
Père Regis Wan dans son homélie du jour, nous a parlé, de maladies psychosomatiques qui affectent le physique. Une maladie psychosomatique se manifeste souvent par des symptômes physiques qui sont visibles. Les actions curatives aux symptômes n’éradiquent certainement pas la maladie car le mal se trouve ailleurs.
La souffrance de nos maladies physiques biologiques est réelle, visible et vraie mais quand est il de nos maladies spirituels pour la plus majorité invisibles ? Jésus admet qu’il est plus facile et accommodant de dire : lève-toi, prends ton brancard et marche, que tes péchés sont pardonnés. Point de blasphème, pour lui car il est bien notre Dieu. Je crois que Tu es non seulement le guérisseur de Capharnaüm mais mieux encore ma foi me signale que tu es notre sauveur Dieu, venu nous porter le salut eternel. Je te rends grâce. Je te demande Seigneur mon Dieu,de me guérir.
February 15th, 2009 — La fete de 3, Messe
Mc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si
tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit
: « Je le veux, sois purifié. »
A l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et
donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison
sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de
sorte qu’il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une
ville. Il était obligé d’éviter les lieux habités, mais de partout on
venait à lui.
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J’observe de plus près la demande du lépreux. Aurai-je formulé une demande de guérison dans ce sens à mon Dieu? Le lépreux demande t il une guérison, ou sollicite t il d’être purifier ? Bien sur j’aurai tombé à genoux pour supplier, étant dans la détresse. « Si tu le veux, tu peux me purifier », sous entend le respect de la volonté de Dieu et la foi dans sa capacité. Le lépreux dans sa supplication met toute sa confiance dans son Seigneur Maître qui saura faire ce qui est bon pour lui.
Je vois ainsi, dans la demande du lépreux, une foi en la capacité de Dieu non seulement de guérir et de lui rendre pur, mais également une convergence entre son désir et la volonté de Dieu.
Je te reconnais Père, pourvoyeur de tout, que ton nom soit sanctifier, que la volonté du Père soit faite avant tout. Est-ce cela sous entend également que si mon désir ne concorde pas avec ta volonté, j’accepterai également car Dieu d’amour sait mieux ce qui est bon pour moi ?
Être en accord avec la volonté de Dieu. Comment le savoir ? Il m’a dit qu’il sera avec moi jusqu’à la fin des temps ; j’y crois mais pas assez. Il est toujours la mais moi :pas toujours.
Je te demande ce matin, augmenter en moi, la conscience de ta présence et de ton amour. Que je me purifie de mes manquements afin je puisse être en permanence avec toi et être en communion avec toi. Si tu le veux, je souhaiterai que Tu vies en moi et que chacun de mes gestes et actions soient purs en conformité de ta volonté.
February 8th, 2009 — happiness, La fete de 3, Messe, Reflexion, Toastmasters
Holy Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark 1,29-39.
On leaving the synagogue he entered the house of Simon and Andrew with James and John.
Simon’s mother-in-law lay sick with a fever. They immediately told him about her.
He approached, grasped her hand, and helped her up. Then the fever left her and she waited on them.
When it was evening, after sunset, they brought to him all who were ill or possessed by demons.
The whole town was gathered at the door.
He cured many who were sick with various diseases, and he drove out many demons, not permitting them to speak because they knew him.
Rising very early before dawn, he left and went off to a deserted place, where he prayed.
Simon and those who were with him pursued him
and on finding him said, “Everyone is looking for you.”
He told them, “Let us go on to the nearby villages that I may preach there also. For this purpose have I come.”
So he went into their synagogues, preaching and driving out demons throughout the whole of Galilee.
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This Sunday has been not usual as other Sundays, as I decided to attend the weekly mass on Saturday to be freed to attend another service at the Presbyterian Church St. Columbus in Phoenix.
Philip the president of Toastmasters had informed me that he would be speaking in church there and later I was informed by Wairu and there will be a special service to pray for Nina, a founder member of Toastmasters, who will be undergoing surgery to remove a brain tumour in India. I was also marvellous to pray together with all the friends in a different church. I was really pleased to have attended the different service.
Today’ reading was commented by Philip who started off using his fondness of movies watching by asking: “if each evangelist was a movie producer, what sort of movie would they have produced to tell the story of Jesus?†Luke would have produced a narrative movie. May be Matthew would have produced a much researched and as near as possible factual movie. Whilst John would have yield a movie from the angle of his own thoughts and in sights on the facts, the last evangelist Mark being a succinct and direct he would have produce a short action movie giving the essence of the story.
What lessons today’s reading can we draw? When you read through the first lines, we observe the compassion that Jesus had for the large crowd from the whole town that gathered in the house. Jesus was busy, attending to the demand of one and all and servicing their wants. Very much like us, who are busy attending to all what we are requested to do?
Then the next morning, Jesus left to a solitary deserted place to pray. Is he not indicating to us the need to pray? Do not all of us need to recollect our spirit and enter in a dialogue with God and have some heart to heart communications with our Lord?
Jesus must have had been praying for a while as the disciplines were looking for him. The crowd wanted him for more healing. Mark does not detail the prayer conversation that Jesus had. By observing Jesus’ action, we could deduct that after conferring with His father, he had received other instructions that to keep healing the persons who were after him.
Philip used a very appropriate story which demonstrates the pushing or others on oneself which might divert oneself from one’s mission. The ‘thermostat story,’ which I shall have the pleasure to write thereon separately. Jesus was refocused on his main purpose: to preach elsewhere. He had to move on.
I also enjoyed the wonderful story of Philip explaining the possible meandering route taken to the main purpose of Jesus. As much as we need to achieve our mission, we may travel through somewhat devious routes to experiment the joy and happiness of the journey to our ultimate goal.
To conclude Philip saw in today’s reading the compassion, servicing, praying and purpose of Jesus.
Lord give me the compassion and the spirit of service that I need to look after my brethren, through the practice of heart to heart dialogue, prayers with You Lord bless me in finding my purpose in my life and lastly with Your eternal love grant me to be accompanied throughout my earthy journey by You and other persons You decide to place on my path.
Thank you Lord for the wonderful time I had with the congregation I met this morning and I implore you with the congregation to bless Nina and to heal her. You got the whole world in your hand; you got our sister Nina in your hand.
February 1st, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,21-28.
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là , il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri.
Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.
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Quel est donc ce ‘enseignement nouveau, proclamé avec autorité’ ? L’assemble à Capharnaüm était frappé par Sa différence aux scribes. Quelle était la différence ?
Cette fois ci, l’assemblé avait affaire au Saint, Saint de Dieu. Jésus parlait du point de vu de son être. Il est l’autorité suprême. Pas comme les scribes qui n’étaient que des émissaires de l’autorité, ils n’avaient qu’un pouvoir déléguer. Cette fois ci, nous sommes dans le cas d’être devant le patron lui même.
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Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 49)
« Le secouant avec violence, l’esprit impur sortit de lui en poussant un grand cri. » C’est là sa façon d’exprimer sa douleur : en le secouant avec violence. Puisqu’il ne pouvait pas altérer l’âme de l’homme, le démon a exercé sa violence sur son corps. Ces manifestations physiques étaient d’ailleurs le seul moyen à sa disposition pour signifier qu’il était en train de sortir. L’esprit pur ayant manifesté sa présence, l’esprit impur bat en retraite…
« Tous furent saisis de frayeur et s’interrogeaient : ‘ Qu’est-ce que cela veut dire ? ‘ » Regardons les Actes des Apôtres et les signes que les premiers prophètes ont donnés. Que disent les magiciens du Pharaon face aux prodiges de Moïse ? « C’est le doigt de Dieu » (Ex 8,15). C’est Moïse qui les accomplit, mais ils reconnaissent la puissance d’un autre. Plus tard, les apôtres ont fait d’autres prodiges : « Au nom de Jésus, lève-toi et marche ! » (Ac 3,6) ; « Et Paul ordonna à l’esprit de sortir de cette femme au nom de Jésus Christ » (Ac 16,18). Le nom de Jésus est toujours cité. Mais ici, que dit-il lui-même ? « Sors de cet homme », sans autre précision. C’est en son nom propre qu’il donne l’ordre à l’esprit de sortir. « Tous furent saisis de frayeur et s’interrogeaient : ‘ Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau. ‘ » L’expulsion du démon n’avait en soi rien de nouveau : les exorcistes des Hébreux le faisaient couramment. Mais que dit Jésus ? Quel est cet enseignement nouveau ? Où donc est la nouveauté ? C’est qu’il commande par sa propre autorité aux esprits impurs. Il ne cite personne d’autre : il donne lui-même les ordres ; il ne parle pas au nom d’un autre, mais de sa propre autorité.
La lecture du texte ce matin renforce en moi, la ferme conviction de l’amour du grand Patron, notre Dieu pour l’humanité. Dieu s’est bien fait homme pour nous montrer la voie vers Lui. Je Lui suis infiniment reconnaissant. Il se soucie de moi, un pauvre pêcheur et sa créature par amour. Il me donne un libre arbitre, qui exige que j’opère un choix conscient de vie. Sachant que je suis faible et pêcheur, bourré de défauts, IL est toujours prêt a m’aider sur ma demande et insistance. Il me demande que de vouloir venir dans Sa voie et faire l’effort nécessaire.
O Seigneur, prend pitié de moi. Ordonne que l’esprit mauvais sorte de moi.
January 18th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Sunday, 18th January 2009
Second Sunday in Ordinary Time
John 1:35-42
As John stood there with two of his disciples, Jesus went past, and John looked towards him and said, ‘Look, there is the lamb of God.’ And the two disciples heard what he said and followed Jesus.
Jesus turned round, saw them following and said, ‘What do you want?’ They answered, ‘Rabbi’ — which means Teacher – ‘where do you live?’ He replied, ‘Come and see’; so they went and saw where he lived, and stayed with him that day. It was about the tenth hour.
One of these two who became followers of Jesus after hearing what John had said was Andrew, the brother of Simon Peter. The first thing Andrew did was to find his brother and say to him, ‘We have found the Messiah’ — which means the Christ- and he took Simon to Jesus. Jesus looked at him and said, ‘You are Simon son of John; you are to be called Cephas’ — which means Rock. |
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Today Sunday is a very special Sunday. What and why is so special?
1. Because I have decided that every day that I live to be special.
2. Because I am in awe with the blessings that God my creator bestows upon me every second of my life.
3. Because He has a calling for me each time that I take conscious that Jesus the Messiah has come and I am His follower, very much like Andrew, Simon Peter and the disciples.
4. Because I am entitled to His eternal love.
Usually, my Sunday ‘reflection’ is in French, today being yet another special day I decided to have an English edition. Unlike other Sundays, where I would go to mass and be with my brethren to pray together to worship Him to show our love and respect to Him, today with my current flu and the heavy pour down that I experienced a few minutes before the clock strike ten, I decided to stay home and meet Him in his Gospel.
‘Come and see’ he said. Do I ‘come and see’ My Lord, often enough? How can I vouch that He is my saviour and yet do not see Him enough? Do I want to live my life or rather live the life that He has decided for me? My wish is to remain with Him but I am too weak and a sinner. Give me some strength my Lord.
St Augustine’s reflection on today’s gospel:
“They stayed with him that day”
«John was there with two of his disciples». John was such a «friend of the Bridegroom» (Jn 3,29) that he did not seek his own glory; he merely gave testimony to the truth. Did he dream of restraining his disciples and preventing them from following the Lord? Not at all. He himself shows them whom to follow… He declares to them: «Why cling to me? I am not the Lamb of God. Behold the Lamb of God… Behold him who takes away the sin of the world.»
At these words, the two disciples who were with John followed Jesus. «Jesus turned and saw them following him and said to them, ‘What are you looking for?’ They said to him: ‘Rabbi, where are you staying?’» At this point they were not definitively following him. As we know, they attached themselves to him when he called them to leave their boat…, when he said to them: «Come after me and I will make you fishers of men» (Mt 4,19). That was the moment when they attached themselves to him, nevermore to leave him. But for the moment they wanted to see where Jesus was staying and carry out those words of Scripture: «If you see a man of prudence, seek him out; let your feet wear away his doorstep! Lear from him the precepts of the Lord» (Si 6,36). So Jesus showed them where he was staying. They came and remained with him. What a happy day they spent together! What a blessed night! Who can tell us what they heard from the Lord’s mouth? But let us, too, build a dwelling in our hearts, raise up a house where Christ can come to instruct and converse with us.
January 11th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,7-11.
Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain.
Au moment où il sortait de l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Du ciel une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. »
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Nous sommes invités ce matin de méditer sur le baptême de Jésus. St Marc, l’évangéliste nos raconte cet événement, succinctement dans son style, tout au début de son récit car nous sommes au premier chapitre de sa bonne nouvelle. Est-ce que c’est bien pour poser la base de son enseignent ?
Pourquoi faut t il Lui, le sauveur être baptisé? Que signifie cette action de notre Dieu, Jésus ?
Le témoignage d’humilité de Jean Baptiste cadre la dimension de la personne annoncée qu’il annonce. Le grand, le tout puissant, l’être suprême. Notre Dieu créateur nous arrive. Le saint homme, Jean Baptiste, lui-même n’est pas digne de courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Et moi, qui ne suis un pauvre pécheur, quelle révérence devrais-je avoir rien qu’en pensant et de s’approcher de notre Seigneur Jésus ? Je suis en émoi d’y penser de l’écart qui me distance de Jésus et qui pourtant par son amour infini, Dieu le Père, et Jésus me traitent de frère et à parité avec Jésus pour être comme Lui fils de Dieu. Il vient pour me montrer la voie, l’exemple à suivre : mon modèle.
Comme Lui, il m’appelle d’être baptisé dans l’eau. Ce passage dans l’eau vive pour être lavé des mes souillures, de ma condition d’homme pour rejaillir comme dignes fils de Dieu. Le baptême est ainsi pour moi, cette invitation de me laver de mes fautes pour rejoindre mon sauveur, Jésus, le bien- aimé de tous les fils de Dieu.
Si je m’identifie avec Jésus et que j’ai le souhait et la volonté d’être comme lui, mon baptême sera une éternelle répétition du baptême de Jésus. Chaque fois que je reconnaitrai ma condition l’homme, j’accepte de me laisser plonger dans l’eau du Jourdain pour être ravivé et purifié de mes écarts, mon baptême d’eau se changera en baptême d’Esprit. Je sortirai de l’eau pour vivre le moment que le ciel se déchire et que la colombe, l’esprit m’infuse. J’aurai droit á l’amour eternel.
Merci mon doux Jésus, fils du Dieu vivant, de m’avoir donné la béatitude de méditer avec toi ton baptême à travers les écrits de ton apôtre Marc. Pour quelques instants, j’étais submergé de ta présence au bonheur infini … Accorde moi de rester en éveil de Ta présence pour toujours….
January 4th, 2009 — Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12.
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d’Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d’Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l’étoile qu’ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
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Le peuple d’Israël attendait un messie. D’ailleurs à aujourd’hui les juifs attendent toujours. Comment se fait il, que les érudits du temps n’ont eux pas vu l’étoile ? Comment expliquer que des mages venus d’orient trouvent l’étoile avant le peuple choisi ? Suffit-il d’être en éveil ou en attente pour percevoir ? Et ces pauvres bergers qui étaient présents pour l’événement, sont ils dotés d’une intelligence supérieure pour voir l’étoile ? Oui, nous savions que les mages scrutaient les astres pour rechercher les grands événements et qui sait, ils recherchaient également une manifestation de Dieu ? Ils avaient certes de la persévérance dans leurs recherches et osent braver des frontières physiques et culturelles pour parvenir à leurs fins. Il avait surtout de l’inspiration dans leurs cœurs. La grâce leur fit accorder. Par contre la grâce fut également accordée aux humbles et pauvres bergers n’ont pas par leur science mais surtout pour tout pour leur disposition de cœur : dans leur humilité, ils sont toujours accueillants. Les mages et les bergers avaient tous une lecture et vision des événements par leur cœur. Pour les érudits de l’époque, pouvons nous conclure que leur sciences et leur trop plein de soi auraient ils aveugler leur perception ?
À la présence du signe qu’il leur donnait au-dehors, Dieu les toucha au-dedans par cette inspiration dont Jésus a dit : « Nul ne vient à moi, si mon Père ne le tire » (Jn 6,44).
L’étoile des mages est donc l’inspiration dans les cÅ“urs. Je ne sais quoi vous luit en dedans : vous êtes dans les ténèbres et dans les amusements, ou peut-être dans la corruption du monde : tournez vers l’Orient, où se lèvent les astres ; tournez-vous à Jésus Christ qui est à l’Orient, où se lève comme un bel astre l’amour de la vérité et de la vertu.
Ouvre Seigneur mon cÅ“ur pour être touché par toi et que je Te vois dans les signes extérieurs que Tu m’offre tous les jours. ‘Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps’. Tu nousl’ a promis et pourtant mon cÅ“ur reste hélas trop souvent inaudible et aveugle de Ta présence surtout à travers mon prochain. Je Te demande Seigneur Dieu : tire moi vers Toi.
December 28th, 2008 — La fete de 3, Messe
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-40.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
– Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. – Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. »
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. |
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Comme tout être est nécessairement issu d’une famille, la fête de la sainte famille que notre mère la sainte Église célèbre aujourd’hui est fondamentale. Je prends pour modèle la sainte famille où Jésus notre sauveur a passé 33 ans de sa vie. Sa famille était le lieu ou Il grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur Lui. Et dire qu’ hier, j’avais assisté au mariage de Daisy et de Tim où il a été dit maintes fois que sans la présence du Seigneur dans nos vies, la construction d’une famille ou d’un couple prend des forts risques d’échouer. Ainsi je vous livre une prière écrite de Mère Therese pour les familles du monde :
Vous pouvez prier la Sainte Famille pour la vôtre :
Notre Père qui es aux cieux, tu nous as donné un modèle de vie
dans la Sainte Famille de Nazareth.
Aide-nous, Père très-aimant, à faire de notre famille
un nouveau Nazareth où règnent la joie et la paix.
Qu’elle soit profondément contemplative,
intensément eucharistique et vibrante de joie.
Aide-nous à rester ensemble à travers bonheur et peine
grâce à la prière familiale.
Apprends-nous à reconnaître Jésus
dans chaque membre de notre propre famille,
particulièrement quand il souffre et reste blessé.
Que le Cœur eucharistique de Jésus
rende nos cœurs doux et humbles comme le sien (Mt 11,29).
Aide-nous à accomplir saintement notre vocation familiale.
Puissions-nous nous aimer les uns les autres
comme Dieu aime chacun de nous,
chaque jour davantage,
et nous pardonner nos fautes les uns aux autres
comme tu nous pardonnes nos péchés.
Aide-nous, Père très aimant,
à prendre tout ce tu nous donnes
et à donner tout ce que tu nous prends
avec un large sourire.
Cœur immaculé de Marie, cause de notre joie,
prie pour nous.
Saints anges gardiens,
soyez toujours avec nous,
guidez-nous, protégez-nous.
Amen.