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February 25th, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 5,27-32.
Après cela, il sortit et il remarqua un publicain (collecteur d’impôts) du
nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : « Suis-moi. »
Abandonnant tout, l’homme se leva et se mit à le suivre.
Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ; il y avait une grande
foule de publicains et d’autres gens attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses
disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les
pécheurs ? »
Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont
besoin du médecin, mais les malades.
Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »
Christ Médecin
Une faute ordinaire parmi nous, c’est que nous voudrions bien avoir quelque chose en propre avant de venir au Christ ; nous pensons que les pardons de Dieu ne sont pas entièrement gratuits, et que nous devons en apporter le prix dans nos mains.
Vous savez que l’appel de Dieu est conçu en ces termes : achetez sans argent, c’est-à -dire venez sans aucune bonne qualité quelconque, car il nous est ordonné de venir et de prendre gratuitement de l’eau vive. Ne dites donc pas : « J’ai une disposition au péché et un cœur dur, et je ne peux pas m’affliger de mes péchés comme je le devrais ; ainsi je me tiendrai loin jusqu’à ce que j’aie pu le faire, »
C’est comme si vous disiez : « Je devais m’adresser au médecin ; mais auparavant il faut que mes blessures soient cicatrisées, et que je sois guéri de ma maladie ; alors j’irai vers le médecin. »Dans quel but dois tu aller vers le médecin, si ce n’est pour être guéri ? En vérité dans les deux cas, la folie est la même. Christ est ton médecin, n’attends donc pas la guérison avant de venir a lui.
Anonyme Antérieur au XIX Siècle
February 21st, 2007 — Mauritius, Messe, Reflexion
Ash Wednesday marks the first day of a privileged journey of forty days for Christians.
As you know, Jesus retreated into the wilderness and fasted for forty days to prepare for his ministry. It was for Him a time of contemplation, reflection, and preparation. By observing Lent, most Christians join Jesus on His retreat.
Lent consists of the forty days before Easter. Biblical societies relied very heavily on wood fires for heating and cooking, which meant that keeping ashes under control was a major housekeeping task. Then as now, if a person was preoccupied with something serious, they didn’t always tend to the housekeeping—it’s the least of their concerns. Imagine that there is a death in the family. A friend stopping by to pay their respects might gently say, “Did you know you have ashes on your face?â€
So ashes became a sign of remorse, repentance, and mourning. Today someone might wear a black armband to signify that they are in mourning; back then people put ashes on their foreheads.
I attended church this morning and I can tell you that the church was packed full. It was great to see such reverence. The priest even said that Jesus must be happy to see such numbers of worshipers to follow his steps.
You can find biblical examples of this in 2 Samuel 13:19, Esther 4:1-3, Job 42:6, and Jeremiah 6:26. During Lent, ancient Christians mourned their sins and repented of them, so it was appropriate for them to show their sincerity by having ashes on their foreheads. The custom has persisted in the church as secular society has changed around us. It is most appropriate on Ash Wednesday, when we begin a period of sober reflection, self-examination, and spiritual redirection.
Traditionally, the ashes for the Ash Wednesday service come from burning the palm fronds from the previous year’s Palm Sunday celebration. If you burn the palm fronds yourself, don’t add any other ingredient—just burn the ashes plain. Add a little oil to the ashes so that they will stick to people’s foreheads. Of course, it is easier to purchase them from a religious supply house.
Some people only celebrate the happy times in Jesus’ life: Palm Sunday, Easter Sunday, and Christmas. But I think as true friends, we should also watch and pray with Him on HolyThursday, stand by Him at the cross on Good Friday, and retreat with Him into the wilderness during Lent.
In India, yogis often mark their forehead with ashes to remind themselves that they are made of carbon and will return to this state whilst their spirit will continue to survive. It is a lesson to practice detachment from earthly matters. The spiritual is more important than the physical.
May I wish all of you Christians a holy spiritual journey for the next 40 days?
February 19th, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 6,27-38.
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien Ã
ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous
calomnient.
A celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre. A celui qui te prend
ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour
eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous
attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance
pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu’on vous rendra, quelle
reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux
pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer
en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du
Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne
serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée,
débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous
vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
Quelle chance j’ai eu ce week-end d’entendre deux homélies sur le même texte de l’évangile. Le célébrant de la messe du samedi soir à Notre Dame de Lourdes insistait beaucoup sur la grâce de Dieu et surtout la gratuité du don de Dieu. C’est précisément la gratuité du don qui nous exhorte à aimer nos ennemis! Et voilà que notre évêque Monseigneur Piat, à la messe du nouvel an chinois, nous parle dans sa célébration qui a été transmise en direct à la télévision, de la magnanimité de Dieu et de son invitation de faire de même.
Les appels à la prière que nos frères musulmans font à l’aurore bien des fois m’irritent, surtout en ce moment où, par rapport à la chaleur de l’instant, nos fenêtres sont ouvertes le matin, permettant le son de pénétrer ma chambre et ainsi mon sommeil. Mais en réfléchissant un peu, je me dis que cet appel à la prière m’est également destiné, d’autant plus que le message lu ou chanté parle de Dieu infiniment grand et miséricordieux.
Les opposants à mes pensées sont aussi mes frères dans l’humanité, et enfants du même Dieu. Ils ont droit à un égard égal à ceux qui sont en union avec moi. Ils ont droit à mon amour inconditionnel et gratuit. Ils ont droit à ma considération malgré leur ingratitude et méchancete. Ils ont droit au même pardon. C’est inhumain mais Divin. Voici, ma demande et priere au Seigneur pour être Miséricordieux comme notre Père est miséricordieux.
February 11th, 2007 — Messe, Reflexion
Lc 6,17.20-26.
Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s’arrêta dans la
plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de
gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de
Sidon,
Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le
royaume de Dieu est à vous !
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés !Heureux,
vous qui pleurez maintenant :vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand
ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,à cause du Fils de
l’homme.
Ce jour-là , soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est
grande dans le ciel : c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation !
Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux,
vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c’est
ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.
La Joie Chrétienne ou la voie du bonheur. A la messe, le nouveau vicaire, le Père Victoire qui vient d’être affecté à notre paroisse, fait une juxtaposition entre la lecture de l’évangile et le passage de Jérémie dans son homélie. Nous sommes donnés le choix entre suivre le chemin des hommes ou la joie et voie Chrétiennes. A nous de choisir !
Pourquoi ‘malheureux les riches’ ? Pourquoi ‘malheureux vous qui êtes repus’ ? Quand nous sommes dans le confort et la plénitude, nous croyons être maîtres du monde. Le culte du « Moi ».Notre regard se retourne vers nous mêmes et nous savourons le plaisir sans nous soucier des autres peut etre ! Notre avidité pour les biens temporels nous prive de rechercher et d’amasser les trésors de l’infini, que ce soit l’amour de Dieu et l’amour du prochain.
Pourquoi ‘Malheureux êtes vous quand tous les hommes disent du bien de vous’ ? Quand notre motivation de bien faire du bien ne réside que dans les compliments et les congratulations des hommes, nous devenons le dieu des hommes. Est-ce cela notre mission primaire ? La joie chrétienne a une autre motivation : plaire à Dieu. Faire la volonté de Dieu et servir Dieu devraient être notre moteur unique. Ainsi, en écrivant ce blog ce matin, je dois me demander : Quelle est ma motivation ? Est-ce pour me faire valoir auprès des lecteurs ou pour servir Dieu dans la propagation de son message d’amour ?
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, la voie de la joie chrétienne vante le bien être des pauvres, des affamés et des méprisés. L’évangile nous demande d’être heureux dans ces situations humainement impossibles. Où est l’astuce ?
Est-ce que mon regard et mon interprétation de la situation sont à défaut ? Comment pourrai-je être bienheureux tout en étant pauvre, affamé et méprisé en même temps ? Serait- il possible que ‘être bienheureux’ soit sur un ordre spirituel, donc vu de Dieu, et que les autres conditions soient un ordre humain ?
Cette foi en Dieu, dans l’espérance de la résurrection, raison pour laquelle par amour pour nous, Jésus est venu, change aujourd’hui mon appréciation du paradoxe.
Oui, je peux être bienheureux au présent tout en étant pauvre, souffrant, malade, affamé et méprisé. Ce qui importe s’est bien le regard de Dieu !
January 14th, 2007 — Messe, Reflexion
Réflexion Dominicale
Jn 2,1-11.
Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de
Jésus était là .
Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore
venue. »
Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira. »
Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des
Juifs ; chacune contenait environ cent litres.
Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d’eau les cuves. » Et ils les
remplirent jusqu’au bord.
Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils
lui en portèrent.
Le maître du repas goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait
ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde
sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le
moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana en
Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
A lire le texte ,la première fois j’ai trouvé dure la réponse de Jésus. L’Evangéliste St. Jean cite verbatim « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue ». C’est quand même sa mère qui lui parle ?
Au delà d’être le fils de sa mère,IL est son Dieu. Je revois après dans la réponse, le rappel de Il est le Dieu fait homme. Il tient a ce moment là , une double capacité : Dieu et fils de Marie.
La demande d’une créature dans le cas de notre Sainte Vierge ne semble pas être appropriée dans l’heure. Comme nos demandes à Dieu ne sont pas toujours appropriées.
Est-ce que Jésus nous met il a l’épreuve sa créature ? Peut-être bien.
Voyons comment a fait notre Sainte Vierge Marie : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Par ce biais, elle insiste et fait comme si le Seigneur accèdera à sa demande. Est ce une insolence ou une foi et confiance sans question, dans la bonté du Seigneur ? Elle aurait eu la grosse tête si il n’y avait pas eu de miracle. Elle n’y avait même pas pensé que cela ne serait pas arrivé. Elle avait misé banco sur sa foi en Dieu.
Quelle leçon pour moi Seigneur ? Oui je te demande ma guérison sans vraiment insister qu’elle se réalise. Et où est ma foi inébranlable dans ta bonté ?
Bonne Sainte Vierge, toi qui a parcouru cette voie, je te demande d’intercéder pour moi et de me guider dans ma supplication. O Seigneur,Toi qui connais mon manque de Foi, pardon ! Et je t’en supplie guéris moi.
C’est ma prière en ce jour des noces de Cana !
January 6th, 2007 — Messe, Reflexion
En lisant la lecture du jour de ce matin, je ne puis m’empêcher de penser que l’histoire de Caïn et Abel se renouvelle encore chaque jour. Je suis particulièrement touché et concerné, ayant consacré et écrit un blog dans le passe sur le sujet inspiré par Oded Eldad. Nous vivons encore cette haine, jalousie et violence. Notre éducation ne nous soulage pas de syndrome ? Notre lutte est elle permanente ? Le Mauvais est toujours à l’œuvre.  Redoublons nous d’efforts et soyons vigilant.
Je vous livre le texte de l’épître de St Jean pour réflexion :
Â
1 Jn 3,11-21.
Voici ce que vous avez entendu annoncer depuis le commencement : il faut
nous aimer les uns les autres.
Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son
frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses oeuvres étaient
mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
Parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la
mort à la vie. Celui qui n’aime pas reste dans la mort.
Tout homme qui a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous
savez qu’un meurtrier n’a jamais la vie éternelle demeurant en lui.
Voici à quoi nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour
nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin
sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en
lui ?
Mes enfants, nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours,
mais par des actes et en vérité.
En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et
devant Dieu nous aurons le coeur en paix ;
notre coeur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre coeur,
et il connaît toutes choses.
Mes bien-aimés, si notre coeur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec
assurance devant Dieu.
Â
Â
Ma prière ce matin est une supplication au Seigneur pour plus amour dans nos cœurs, mon coeur.Que je regarde ceux qui m’ont fait du tort avec compassion et amour, en vers et contre tout parce qu’ils sont mes frères enfants de Dieu. C’est peut être l’acte de vérité que le Seigneur Dieu me demande.
Et quid des frères qui sont dans le besoin ?
December 30th, 2006 — Messe, Reflexion
J’étais très heureux ce matin, après ma séance de massage et de traitement à l’huile et décoction d’herbes Ayurvédique de rencontrer le Pere Micheal. La veille de Noël toute une chorale du séminaire de la congrégation de St Monfort et  de St Gabriel était venue à IVAC pour nous mettre les résidents dans le recueillement et l’ambiance de la fête de Noël. Père Micheal est donc revenu ce matin pour me donner le sacrement de réconciliation et la bénédiction du Seigneur. Quel bonheur de recevoir le sacrement ce jour! A Mysore !Le Seigneur a fait pour moi des merveilles.
Je cite un passage de Magnificat de ce jour :
L’Antienne d’ouverture témoigne de l’extraordinaire liberté avec laquelle la liturgie use de la parole de Dieu pour pénétrer plus avant dans le mystère du salut. Cette simple phrase, si évocatrice, nous parle aujourd’hui du profond silence de la nuit au cours de laquelle Jésus est né. Or le livre de la Sagesse évoquait en ces termes le passage de L’Exterminateur  dans la nuit de l’Exode. C’est que Noël et Pâques se rejoignent comme fêtes de la libération de l’homme, de sa delivrance du péché. Faisant renaître en lui la création déchue, le Fils de Dieu fait homme restaure toute chose et remet l’homme egaré sur le chemin qui mène vers Dieu.
Et puis encore…
La lecture de la première lettre de Saint Jean propose par la liturgie se lit ainsi :
 Je vous le dis mes enfants : « Vos péchés sont pardonnés a cause du nom de Jésus. »
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December 21st, 2006 — Messe, Reflexion
J’en ai connu des contes de Noel. Mais celui-ci que j’ai recu d’un ami ce matin m’a vraiment èmu.Il fallait que je publie ce conte sur mon blog en guise de souhait.
Le titre : Mon Anniversaire
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Comme tu le sais, nous nous approchons une fois de plus de la date de mon anniversaire. Tous les ans on fait une fête en mon honneur et je crois que cette année ce sera pareil. En ces jours-ci, les gens font beaucoup d’achats, il y a des annonces à la radio et à la télévision, et on ne parle que de cela. Il ne manque plus que d’arriver à ce jour-là .
C’est agréable de savoir qu’au moins un jour par an quelques personnes pensent un peu à moi. Comme tu le sais, il y a de nombreuses années que l’on a commencé à célébrer mon anniversaire. Au début, les gens paraissaient comprendre et remercier ce que j’avais fait pour eux. Mais maintenant il semble que plus personne ne sait ce qu’on célèbre. On se réunit et se divertit beaucoup mais sans savoir de quoi il s’agit.
Je me souviens que l’an passé lorsqu’on est arrivé au jour de mon anniversaire, on a fait une grande fête en mon honneur. Il y avait des mets délicieux sur la table, tout était décoré et il y avait beaucoup de cadeaux. Mais tu sais quoi?…
On ne m’a même pas invité! J’étais le héro du jour et on ne m’avait pas envoyé d’invitation. La fête était pour moi et quand le grand jour est arrivé on m’a fermé la porte…Et moi qui aurais tant voulu partager leur table.
Réellement cela ne m’a pas surpris, car depuis plusieurs années, tous me ferment la porte. De sorte que comme on ne m’avait pas invité. J’ai eu l’idée d’y être, sans faire de bruit, je suis entré et suis resté dans un coin.
Ils étaient tous là , buvant, quelques-uns ivres, racontant des blagues, riant.. Ils s’amusaient vraiment, mais le comble c’est lorsqu’est arrivé lo VIEUX GROS, VÊTU DE ROUGE, avec sa BARBE BLANCHE et criant HO HO HO!!! Il avait l’air d’avoir bu plus que son compte, il se laissa tomber lourdement dans un fauteuil et tous criaient “Père Noël! Père Noël !†comme si la fête était en son honneur.Â
Les 12 coups de minuit ont sonné et ils ont commencé à s’embrasser. Moi j’ai tendu les bras, espérant que quelqu’un m’embrasserait… et tu sais quoi? Personne ne m’a embrassé.
Ensuite ils ont commencé a distribuer les cadeaux, un à un, et ils les ouvrirent jusqu’au dernier. Je me suis approché pour voir si par hasard il y en avait un pour moi, mais il n’y avait rien. Qu’est-ce que tu ressentirais si le jour de ton anniversaire tous s’échangeraient des cadeaux et qu’il n’y en aurait pas pour toi? C’est alors que j’ai compris que j’étais de trop dans cette fête. Je suis sorti sans bruit, et je me suis retiré en fermant la porte derrière moi.
 Chaque année c’est pire. Les gens se souviennent du réveillon, des cadeaux et des fêtes, et personne ne se souvient de moi
J’aimerais que cette année, à Noël, tu me permettes d’entrer dans ta vie, que tu reconnaisses qu’il y a 2000 ans je suis venu en ce monde pour donner ma vie pour toi sur la croix et ainsi pouvoir te sauver. Aujourd’hui, je désire seulement que tu crois cela de tout ton coeur.
 Je vais te dire quelque chose. J’ai pensé que comme beaucoup ne m’invitent pas à la fête qu’ils préparent, moi je vais faire ma propre fête, grandiose comme jamais personne ne l’a imaginé, une fête spectaculaire. Je suis encore dans les préparatifs, j’envoie beaucoup d’invitations et aujourd’hui, il y en a une spéciale pour toi. Tout ce que je te demande, c’est que tu me dises si tu veux y assister et je te réserverai une place et j’écrirai ton nom dans ma grande liste d’invités avec réservation anticipée. Mais ceux qui n’auront pas répondu devront rester dehors.
Prépare-toi car lorsque tout sera prêt, le jour où tu y penseras le moins, je donnerai ma grande fête..
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Et oui, trop souvent perdu dans la tourmente de notre societe de consommation, nous nous attachons à l’accessoire au lieu de conserver  l’e s s e n t i e l !
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 Bonne Anniversaire Jesus!
November 26th, 2006 — Messe, Reflexion
Jn 18,33-37.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d’autres te l’ont dit ?
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »
J’ai relu le texte de l’évangile de ce dimanche en vivant cette scène comme si j’étais présent. J’ai l’impression qu’il avait un dialogue de sourds entre Jésus et Pilate : une incompréhension totale.
Ne sommes nous de temps en temps « Pilate » quand nous sommes incapables de comprendre le langage et signes que Dieu nous donne ? Ou, mieux encore, quand cela nous arrange d’être sourd à Jesus quand il nous parle à travers de notre prochain ? En effet, nous sommes comme Pilate etait sourd aux paroles de jesus car il n’avait de coeur a l’entendre.
Etre Roi des Juifs dans la langue de Jésus veut dire Roi pour être au service des autres. Le Roi c’est le plus grand serviteur de tous. Dans le langage du monde, être Roi c’est pour être servi et régner sur ses sujets avec autorité. Jésus ajouta : « Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix »
Si nous sommes des hommes qui appartiennent à la vérité, alors nous devrons entendre qu’il est bien Roi dans son langage. Le Roi suprême est le serviteur suprême venu se sacrifier pour notre rédemption.
Vive notre Roi, notre Sauveur.
Ainsi tout en vivant dans ce monde, nous avons pour but comme Jésus de ne pas vivre pour ce monde. Notre destin et but de vivre ici et maintenant ont comme objectif final d’atteindre l’autre monde où notre Christ Roi nous attend. Nous avons donc une vie matérielle sur terre et aussi une vie spirituelle à mener.
November 6th, 2006 — Messe, Reflexion
Mc 12,28-34.
Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s’avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là . »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Les juifs de l’époque de Jésus avaient 613 préceptes à retenir. Cela est une tache ardue et impossible et pourtant ce qui était impose par les pharisiens.
Ne sommes nous pas aujourd’hui désemparer par le nombre de choses a faire ? Trop de chose à faire, trop de préoccupations dans notre vie ! Trop information à traiter ! Information overflow !
L’Evangile de ce dimanche, me donne une leçon : Quel est le premier de tous les commandements ? Oui, posons nous la question de l’essentiel ?
L’Essentiel est donné. Jésus l’a donné en deux temps :
Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ;
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là .
En bref, les deux se résument en un mot aimer. L’amour de Dieu et l’amour de soi et les autres !
Dieu est lui-même amour.
Notre essentiel serait il de partager l’amour, de fructifier cet amour, de répandre l’amour ? Aimer Dieu, aimer soi même et aimer les autres !