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Reflexion Dominicale

Mc 4,35-41.
Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre
rive. »
Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et
d’autres barques le suivaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si
bien que déjà elle se remplissait d’eau.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui
crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : « Silence,
tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez
pas la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

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Avoir peur équivaut à ne pas avoir la foi ? Ma mère avait toujours cette réflexion. Dans ses moments de doute et de peur elle me disait souvent, je demande au Seigneur d’augmenter ma foi.

Il faut se dire que ma maman a été élevée dans une ambiance avant Vatican II où un enseignement chrétien axé sur la terreur été de mise. La peur d’aller aux enfers était la motivation première du chrétien. La méconnaissance ou l’incertain donnait lieu à des doutes et des peurs que bon nombres de personnes exploitaient pour promouvoir des pratiques que nous pouvons qualifier pour le moindre en pratiques occultes ou de superstitions.

Exemple : les chrétiens allèrent à la messe chaque dimanche, parce qu’ils étaient sous peine de commettre un péché, ils s’acquittaient d’une obligation à ma messe dominicale. Les chrétiens ainsi vivaient sous la crainte et la peur de déplaire Dieu et les règlements prescrits par l’Eglise.

Par contre, nous pourrions voir la pratique d’assister à la messe dominicale comme le bonheur de répondre à une invitation de notre Seigneur de célébrer avec lui le grand bonheur de son amour avec mes coreligionnaires.

Qu’une espérance et qu’une foi infinie dans notre Seigneur m’habite pour m’armer contre mes moments d’angoisses et de peurs. L’Evangile de ce jour me redonne une confiance dans mon doux et généreux Jésus, qui me demande de me plus avoir peur, Lui mon Dieu qui commande la nature et toute chose, Lui l’omnipotent , Lui en qui je dois m’abandonner.

Reflexion Dominicale

Mt 28,16-20.
Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur
avait ordonné de se rendre.
Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.

Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été
donné au ciel et sur la terre.
Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au
nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ;
et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et
moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.


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Ce dimanche, l’Eglise fête La Sainte Trinité. A ma messe hier soir, j’ai bien observé, en entrant, trois bougies groupées vers la droite, délicatement posées sur l’autel au lieu des deux généralement posées de chaque cote. La Sainte Trinité inaugure notre entrée dans la foi. Dans la pratique chrétienne commençons nous pas notre prière- rencontre et conversation avec Dieu- en invoquant la Sainte Trinité par le signe de la croix ? Ce geste du signe de la croix, nous le répétons tellement souvent et mécaniquement qu’il me semble avoir perdu de valeur et conscience de sa profonde signification. Or cette fête aujourd’hui m’invite de redonner importance à mon geste -de traverser mon corps en croix de ma main, mon être de ce signe- qui veut dire : je me mets en présence de mon créateur Dieu le Père, de son fils Jésus Christ, mon sauveur, venu pour m’ouvrir la porte de mon salut éternel et du Saint Esprit envoyé pour m’accompagner et m’éclairer, et que je dois penser, agir sous leur regard en permanence et en leur nom. Je suis un des disciples et j’ai la tache de témoigner de ma foi pour que toutes les nations désirent en devenir par mon exemple.

Saint Irénée de Lyon écrivit sur ce texte :

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »

Voici quelle est la règle de notre foi, voici ce qui fonde notre édifice, voici ce qui donne fermeté à notre comportement. D’abord : Dieu Père, incréé, illimité, invisible ; Dieu un, créateur de l’univers ; c’est le premier article de notre foi. Deuxième article : le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Jésus Christ, notre Seigneur ; il a été révélé aux prophètes selon le genre de leurs prophéties et selon le dessein du Père ; par son entremise, tout a été fait ; à la fin des temps, pour récapituler toutes choses, il a daigné se faire homme parmi les humains, visible, palpable, pour ainsi détruire la mort, faire apparaître la vie et opérer la réconciliation entre Dieu et l’homme. Et troisième article : l’Esprit Saint ; par lui, les prophètes ont prophétisé, nos pères ont appris les choses de Dieu et les justes ont été guidés dans la voie de la justice ; à la fin des temps, il a été répandu d’une manière nouvelle sur les hommes, afin de les rénover sur toute la terre, pour Dieu.

C’est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance est placé sous le signe de ces trois articles. Dieu le Père nous l’accorde en vue de notre nouvelle naissance dans son Fils par l’Esprit Saint. Car ceux qui portent en eux l’Esprit Saint sont conduits au Verbe qui est le Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père nous accorde l’immortalité. Sans l’Esprit il est impossible de voir le Verbe de Dieu, et sans le Fils on ne peut pas approcher du Père. Car la connaissance du Père, c’est le Fils, et la connaissance du Fils se fait par l’Esprit Saint, et le Fils donne l’Esprit selon le bon plaisir du Père.

Reflexion Dominicale

Jn 12,20-33.
Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la
Pâque,
quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils
lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue pour le Fils de l’homme
d’être glorifié.
Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt
pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s’en détache en ce monde la garde
pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi
sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père,
délivre-moi de cette heure ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis
parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je
l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de
tonnerre ; d’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est
fait entendre, c’est pour vous.
Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de
ce monde va être jeté dehors ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les
hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

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Ce matin la lecture de ce passage de Saint Jean, me conduit à jésus qui est bouleversé.

Un verset avant Jésus me faisait la leçon qu’il faille perdre sa vie pour porter beaucoup de fruit, et qu’il faille perdre sa vie pour accéder à la vie éternelle.

Pourquoi était- il bouleversé ? Devant l’angoisse de la passion et les supplices qu’il voit venir Jesus  est angoissé. Il demande à son Père de le délivrer de cette heure et pourtant il se ressaisit immédiatement sachant qu’il est venu que pour cela. Devant sa mort, il est bouleversé : il prend sur lui le poids que la mort de toute l’humanité pour le faire traverser vers le royaume de son Père. Il  donne de sa vie pour le faire, il se sacrifie pour qu’à partir de ce jour la voie est ouverte.O Jesus merci!

Ou tient-il cette force pour faire ce pas ? Comme une obsession, son regard est tourné vers son Père qu’il ne cesse de rendre gloire. Que signifie rendre gloire à Dieu ? Père glorifie ton nom. Honorer et célébrer. Etre conscient de la présence de Dieu et être rempli de Lui.

Comment faire pour que je sois toujours en Sa presence? Simplement en Lui demandant. N’est il pas notre pourvoyeur de notre tout?

Sans toi je ne suis rien. A tout moment Seigneur donne moi de Te glorifier, et surtout dans mes moments d’angoisses fais que mon regard soit tourné vers Toi. Notre Père qui est aux cieux. Je garderai toujours Seigneur Ton nom.

Reflexion Dominicale

Les lectures de la messe.

Ephés. 2,4-10.
Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a
aimés,
nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a fait revivre
avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés.
Avec lui, il nous a ressuscités ; avec lui, il nous a fait régner aux
cieux, dans le Christ Jésus. Par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus,
il voulait montrer, au long des âges futurs, la richesse infinie de sa
grâce.
C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne
vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Cela ne vient pas de vos actes, il n’y a pas à en tirer orgueil. C’est Dieu
qui nous a faits,
il nous a créés en Jésus Christ, pour que nos actes soient vraiment bons,
conformes à la voie que Dieu a tracée pour nous et que nous devons suivre.

Jn 3,14-21.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi
faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout
homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais
pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire
est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les
hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres
étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à
la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses
œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »

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L’Evangéliste Jean, le mystique des évangélistes, nous livre un texte d’un angle différent des autres. Dans le texte du jour, il ne nous raconte pas une histoire de Jésus, il se place en observateur et nous donne sa réflexion et sa conclusion. Jean nous livre L’amour infini de Dieu, l’élévation de son fils Jésus et notre possibilité d’accéder a la vie éternelle par son fils Jésus. La croix qui est symbole de supplice, avec Jésus devient maintenant signe de victoire sur la mort. Jésus, celui qui sauve, est venu nous libérer de cette mort ; il suffit de croire car Dieu est miséricordieux à l’ infini. Jean nous parle d’un Dieu de lumière qui ne se place pas en juge. Il sous-entend que si le monde est jugé, le monde est voué à l’échec. Croire en Jésus, fils de Dieu, lumière, dressé sur la croix, venu nous sauver, c’est choisir de ne pas faire le mal et de suivre la lumière.

Ta croix + Seigneur est signe de positivité. Par la passion et sacrifice sur terre, Tu as converti le symbole de souffrance en victoire sur notre souffrance. Tu rayonnes sur notre croix de souffrance de ta lumière.

Tu sais bien Seigneur si Tu me juges, j’échouerai sans aucun doute. Je te remercie pour ton message de miséricorde à l’infini. Encore, j’implore la grâce et le cadeau d’accroître ma foi en toi. Je reste positif et crois en Ta bonté et de Ton amour infini, et je désire ardemment de suivre Ta lumière.

BONNE FETE SAINT JOSEPH !



QUELLE JOIE AUJOURD’HUI NOUS FETONS SAINT JOSEPH.
“C’était un juste” (Mat 1, 19) selon l’évangile de saint Matthieu.
Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce “juste”, le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
L’ange lui avait dit : “Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse.” et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
L’ange lui avait dit : “Lève-toi, prends l’enfant et sa mère” et Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère et s’enfuit en Egypte.
Il est un vrai fils d’Abraham: il croit et fait ce que Dieu lui dit. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l’homme le plus capable au monde d’être la parfaite image du Père .
Les Orientaux honorent saint Joseph depuis toujours. Les Latins l’ont méconnu longtemps.

SA FETE
Les Syriens et les autres Orientaux font la fête de saint Joseph le 20 juillet, mais on la fait le 19 mars dans les églises d’Occident.
La fête de Saint Joseph se place au 19 mars, et elle était très suivie par les artisans (il était charpentier) puis par les ouvriers et enfin par tous ! Le 8 décembre 1870 le pape Pie IX déclara officiellement Saint Joseph Patron de l’Eglise universelle, et fit du 19 mars une fête solennelle ; – en 1889, le pape Léon XIII démontra comment Saint Joseph est le modèle des pères de famille et des travailleurs, et lui décerna officiellement le titre de « saint patron des pères de famille et des travailleurs », titre que la piété populaire lui avait déjà décerné depuis des siècles ; – en 1955 le pape Pie XII reprit bien volontiers le principe de la fête du travail en instituant la solennité de Saint Joseph artisan et en la fixant au 1er mai de chaque année ; Saint Joseph est ainsi l’un des saints que l’on fête deux fois dans l’année (19 mars et 1er mai) ; – le pape Jean XXIII a ajouté son nom au canon de la Messe.

L’EGLISE VA LE REDECOUVRIR !
Marthe Robin, la stigmatisée de Châteauneuf-de-Galaure, dont la cause de béatification est introduite, a dit un jour à propos de saint Joseph cette parole : « L’Eglise va le redécouvrir ! »

LITANIES DE SAINT JOSEPH
Seigneur, aie pitié de nous.
Jésus-Christ, aie pitié de nous.
Seigneur, aie pitié de nous.
Jésus-Christ, écoute-nous.
Jésus-Christ, exauce-nous.

Père du Ciel, qui es Dieu,
Fils, Rédempteur du monde, qui es Dieu,
Esprit Saint, qui es Dieu,
Trinité Sainte, qui es un seul Dieu,

Sainte Marie,
Saint Joseph,
Honneur de la famille de David,
Gloire des Patriarches,
Epoux de la Mère de Dieu,
Chaste gardien de la Vierge,
Nourricier du Fils de Dieu,
Vigilant défenseur du Christ,
Chef de la Sainte Famille,
Joseph très juste,
Joseph très chaste,
Joseph très prudent,
Joseph très courageux,
Joseph très obéissant,
Joseph très fidèle,
Merveille de patience,
Ami de la pauvreté,
Modèle des travailleurs,
Honneur de la vie de foyer,
Gardien des vierges,
Soutien de familles,
Consolation des malheureux,
Espérance des malades,
Patron des mourants,
Terreur des démons,
Protecteur de la Sainte Eglise,

Careme

Le 25 Février le mercredi des cendres, le début du carême chrétien.

Pour quoi un carême chrétien?  Pourquoi faire pénitence? Pourquoi se mortifier pendant cette période?

Dans la tradition chrétienne, les 40 jours de Carême sont une occasion privilégiée pour se donner du temps : du temps pour faire le point sur son existence, du temps pour se poser les questions essentielles, du temps pour chercher Dieu. Le temps d’une rencontre avec notre patron ultime et créateur. Un temps de rapprochement plus intime pour  un avant goût  sur terre de son éternel amour.

je vous invite de faire avec moi et des nombreux autres personnes de faire le parcours proposé par les dominicains de Lille sur leur site. Par l’internet ou grâce a la technologie nous avons le don d’ubiquité. Ainsi nous pouvons chaque jour partager l’ambiance , le vécu et les prières de nos frères  dans leur couvent.

N’est ce pas merveilleux! Seigneur je te rends grâce et te remercie pour cela.

Reflexion Dominicale

Mc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si
tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit
: « Je le veux, sois purifié. »
A l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et
donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison
sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de
sorte qu’il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une
ville. Il était obligé d’éviter les lieux habités, mais de partout on
venait à lui.
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J’observe de plus près la demande du lépreux. Aurai-je formulé une demande de guérison dans ce sens à mon Dieu? Le lépreux demande t il une guérison, ou sollicite t il d’être purifier ? Bien sur j’aurai tombé à genoux pour supplier, étant dans la détresse. « Si tu le veux, tu peux me purifier », sous entend le respect de la volonté de Dieu et la foi dans sa capacité. Le lépreux dans sa supplication met toute sa confiance dans son Seigneur Maître qui saura faire ce qui est bon pour lui.

Je vois ainsi, dans la demande du lépreux, une foi en la capacité de Dieu non seulement de guérir et de lui rendre pur, mais également une convergence entre son désir et la volonté de Dieu.

Je te reconnais Père, pourvoyeur de tout, que ton nom soit sanctifier, que la volonté du Père soit faite avant tout. Est-ce cela sous entend également que si mon désir ne concorde pas avec ta volonté, j’accepterai également car Dieu d’amour sait mieux ce qui est bon pour moi ?

Être en accord avec la volonté de Dieu. Comment le savoir ? Il m’a dit qu’il sera avec moi jusqu’à la fin des temps ; j’y crois mais pas assez. Il est toujours la mais moi :pas toujours.

Je te demande ce matin, augmenter en moi, la conscience de ta présence et de ton amour. Que je me purifie de mes manquements afin je puisse être en permanence avec toi et être en communion avec toi. Si tu le veux, je souhaiterai que Tu vies en moi et que chacun de mes gestes et actions soient purs en conformité de ta volonté.

Reflexion Dominicale

Holy Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark 1,29-39.

On leaving the synagogue he entered the house of Simon and Andrew with James and John.
Simon’s mother-in-law lay sick with a fever. They immediately told him about her.
He approached, grasped her hand, and helped her up. Then the fever left her and she waited on them.
When it was evening, after sunset, they brought to him all who were ill or possessed by demons.
The whole town was gathered at the door.
He cured many who were sick with various diseases, and he drove out many demons, not permitting them to speak because they knew him.
Rising very early before dawn, he left and went off to a deserted place, where he prayed.
Simon and those who were with him pursued him
and on finding him said, “Everyone is looking for you.”
He told them, “Let us go on to the nearby villages that I may preach there also. For this purpose have I come.”
So he went into their synagogues, preaching and driving out demons throughout the whole of Galilee.

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This Sunday has been not usual as other Sundays, as I decided to attend the weekly mass on Saturday to be freed to attend another service at the Presbyterian Church St. Columbus in Phoenix.

Philip the president of Toastmasters had informed me that he would be speaking in church there and later I was informed by Wairu and there will be a special service to pray for Nina, a founder member of Toastmasters, who will be undergoing surgery to remove a brain tumour in India. I was also marvellous to pray together with all the friends in a different church. I was really pleased to have attended the different service.

Today’ reading was commented by Philip who started off using his fondness of movies watching by asking: “if each evangelist was a movie producer, what sort of movie would they have produced to tell the story of Jesus?” Luke would have produced a narrative movie. May be Matthew would have produced a much researched and as near as possible factual movie. Whilst John would have yield a movie from the angle of his own thoughts and in sights on the facts, the last evangelist Mark being a succinct and direct he would have produce a short action movie giving the essence of the story.

What lessons today’s reading can we draw? When you read through the first lines, we observe the compassion that Jesus had for the large crowd from the whole town that gathered in the house. Jesus was busy, attending to the demand of one and all and servicing their wants. Very much like us, who are busy attending to all what we are requested to do?

Then the next morning, Jesus left to a solitary deserted place to pray. Is he not indicating to us the need to pray? Do not all of us need to recollect our spirit and enter in a dialogue with God and have some heart to heart communications with our Lord?

Jesus must have had been praying for a while as the disciplines were looking for him. The crowd wanted him for more healing. Mark does not detail the prayer conversation that Jesus had. By observing Jesus’ action, we could deduct that after conferring with His father, he had received other instructions that to keep healing the persons who were after him.

Philip used a very appropriate story which demonstrates the pushing or others on oneself which might divert oneself from one’s mission. The ‘thermostat story,’ which I shall have the pleasure to write thereon separately. Jesus was refocused on his main purpose: to preach elsewhere. He had to move on.

I also enjoyed the wonderful story of Philip explaining the possible meandering route taken to the main purpose of Jesus. As much as we need to achieve our mission, we may travel through somewhat devious routes to experiment the joy and happiness of the journey to our ultimate goal.

To conclude Philip saw in today’s reading the compassion, servicing, praying and purpose of Jesus.

Lord give me the compassion and the spirit of service that I need to look after my brethren, through the practice of heart to heart dialogue, prayers with You Lord bless me in finding my purpose in my life and lastly with Your eternal love grant me to be accompanied throughout my earthy journey by You and other persons You decide to place on my path.

Thank you Lord for the wonderful time I had with the congregation I met this morning and I implore you with the congregation to bless Nina and to heal her. You got the whole world in your hand; you got our sister Nina in your hand.

Reflexion Dominicale

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,21-28.

Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri.
Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.

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Quel est donc ce ‘enseignement nouveau, proclamé avec autorité’ ? L’assemble à Capharnaüm était frappé par Sa différence aux scribes. Quelle était la différence ?

Cette fois ci, l’assemblé avait affaire au Saint, Saint de Dieu. Jésus parlait du point de vu de son être. Il est l’autorité suprême. Pas comme les scribes qui n’étaient que des émissaires de l’autorité, ils n’avaient qu’un pouvoir déléguer. Cette fois ci, nous sommes dans le cas d’être devant le patron lui même.

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 49)

« Le secouant avec violence, l’esprit impur sortit de lui en poussant un grand cri. » C’est là sa façon d’exprimer sa douleur : en le secouant avec violence. Puisqu’il ne pouvait pas altérer l’âme de l’homme, le démon a exercé sa violence sur son corps. Ces manifestations physiques étaient d’ailleurs le seul moyen à sa disposition pour signifier qu’il était en train de sortir. L’esprit pur ayant manifesté sa présence, l’esprit impur bat en retraite…

« Tous furent saisis de frayeur et s’interrogeaient : ‘ Qu’est-ce que cela veut dire ? ‘ » Regardons les Actes des Apôtres et les signes que les premiers prophètes ont donnés. Que disent les magiciens du Pharaon face aux prodiges de Moïse ? « C’est le doigt de Dieu » (Ex 8,15). C’est Moïse qui les accomplit, mais ils reconnaissent la puissance d’un autre. Plus tard, les apôtres ont fait d’autres prodiges : « Au nom de Jésus, lève-toi et marche ! » (Ac 3,6) ; « Et Paul ordonna à l’esprit de sortir de cette femme au nom de Jésus Christ » (Ac 16,18). Le nom de Jésus est toujours cité. Mais ici, que dit-il lui-même ? « Sors de cet homme », sans autre précision. C’est en son nom propre qu’il donne l’ordre à l’esprit de sortir. « Tous furent saisis de frayeur et s’interrogeaient : ‘ Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau. ‘ » L’expulsion du démon n’avait en soi rien de nouveau : les exorcistes des Hébreux le faisaient couramment. Mais que dit Jésus ? Quel est cet enseignement nouveau ? Où donc est la nouveauté ? C’est qu’il commande par sa propre autorité aux esprits impurs. Il ne cite personne d’autre : il donne lui-même les ordres ; il ne parle pas au nom d’un autre, mais de sa propre autorité.

La lecture du texte ce matin renforce en moi, la ferme conviction de l’amour du grand Patron, notre Dieu pour l’humanité. Dieu s’est bien fait homme pour nous montrer la voie vers Lui. Je Lui suis infiniment reconnaissant. Il se soucie de moi, un pauvre pêcheur et sa créature par amour. Il me donne un libre arbitre, qui exige que j’opère un choix conscient de vie. Sachant que je suis faible et pêcheur, bourré de défauts, IL est toujours prêt a m’aider sur ma demande et insistance. Il me demande que de vouloir venir dans Sa voie et faire l’effort nécessaire.

O Seigneur, prend pitié de moi. Ordonne que l’esprit mauvais sorte de moi.

Reflexion Dominicale

Sunday, 18th January 2009
Second Sunday in Ordinary Time
John 1:35-42

As John stood there with two of his disciples, Jesus went past, and John looked towards him and said, ‘Look, there is the lamb of God.’ And the two disciples heard what he said and followed Jesus.

Jesus turned round, saw them following and said, ‘What do you want?’ They answered, ‘Rabbi’ — which means Teacher – ‘where do you live?’ He replied, ‘Come and see’; so they went and saw where he lived, and stayed with him that day. It was about the tenth hour.

One of these two who became followers of Jesus after hearing what John had said was Andrew, the brother of Simon Peter. The first thing Andrew did was to find his brother and say to him, ‘We have found the Messiah’ — which means the Christ- and he took Simon to Jesus. Jesus looked at him and said, ‘You are Simon son of John; you are to be called Cephas’ — which means Rock.

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Today Sunday is a very special Sunday. What and why is so special?

1. Because I have decided that every day that I live to be special.

2. Because I am in awe with the blessings that God my creator bestows upon me every second of my life.

3. Because He has a calling for me each time that I take conscious that Jesus the Messiah has come and I am His follower, very much like Andrew, Simon Peter and the disciples.

4. Because I am entitled to His eternal love.

Usually, my Sunday ‘reflection’ is in French, today being yet another special day I decided to have an English edition. Unlike other Sundays, where I would go to mass and be with my brethren to pray together to worship Him to show our love and respect to Him, today with my current flu and the heavy pour down that I experienced a few minutes before the clock strike ten, I decided to stay home and meet Him in his Gospel.

‘Come and see’ he said. Do I ‘come and see’ My Lord, often enough? How can I vouch that He is my saviour and yet do not see Him enough? Do I want to live my life or rather live the life that He has decided for me? My wish is to remain with Him but I am too weak and a sinner. Give me some strength my Lord.

St Augustine’s reflection on today’s gospel:

“They stayed with him that day”

«John was there with two of his disciples». John was such a «friend of the Bridegroom» (Jn 3,29) that he did not seek his own glory; he merely gave testimony to the truth. Did he dream of restraining his disciples and preventing them from following the Lord? Not at all. He himself shows them whom to follow… He declares to them: «Why cling to me? I am not the Lamb of God. Behold the Lamb of God… Behold him who takes away the sin of the world.»

At these words, the two disciples who were with John followed Jesus. «Jesus turned and saw them following him and said to them, ‘What are you looking for?’ They said to him: ‘Rabbi, where are you staying?’» At this point they were not definitively following him. As we know, they attached themselves to him when he called them to leave their boat…, when he said to them: «Come after me and I will make you fishers of men» (Mt 4,19). That was the moment when they attached themselves to him, nevermore to leave him. But for the moment they wanted to see where Jesus was staying and carry out those words of Scripture: «If you see a man of prudence, seek him out; let your feet wear away his doorstep! Lear from him the precepts of the Lord» (Si 6,36). So Jesus showed them where he was staying. They came and remained with him. What a happy day they spent together! What a blessed night! Who can tell us what they heard from the Lord’s mouth? But let us, too, build a dwelling in our hearts, raise up a house where Christ can come to instruct and converse with us.