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November 29th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,25-28.34-36.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête.
Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cÅ“ur ne s’alourdisse dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste.
Comme un filet, il s’abattra sur tous les hommes de la terre.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. »
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Nous sommes en marche vers un évènement extraordinaire qui n’est que la venue du Christ notre Messie et Sauveur. Lors du premier avènement, il se fit homme à cause de l’homme, par amour. Le second avènement a lieu tous les jours, souvent et en mainte occasion, dans chaque cÅ“ur qui aime, accompagné de nouvelles grâces et de nouveaux dons, selon la capacité de chacun. Dans le troisième avènement, l’on considère celui qui aura lieu le jour du Jugement ou à l’heure de la mort…
Nous connaissons la deuxième venue 2000 mille ans de cela, et avons les récits de Son parcours terrestre et Ses enseignements.
Ce passage évoque en moi, un passage du temps fini vers l’infini : une comparution devant le Fils de l’homme. Et oui, à ma mort, la nature que je connais passera, tout sera ébranlé. Le Seigneur me demande d’être conscient pour que ce jour ne tombe pas sur moi à l’improviste, de rester sur mes gardes, de veiller et prier que je ne sois pas dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie.
Comme tout vient de Toi, Donne moi, Seigneur à cette heure la, la grâce de comparaitre devant de Toi, digne, redresser et la tête relevée. Pour ma part, malgré ma faiblesse je tacherai   d’être digne en tout temps.
November 22nd, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Jn 18,33-37.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le
roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d’autres
te l’ont dit ?
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs
des prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté
venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je
ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi qui
dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute
ma voix. »
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La liturgie de l’Eglise nous propose de célébrer ce dimanche : la solennité de notre Seigneur Jésus Christ Roi.
Cette scène de Jésus devant Pilate et les paroles de Jésus qui avoue qu’il est en effet Roi d’une royauté ‘qui ne vient pas de monde’ m’interpelle ce matin. Jésus un extra terrestre est venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Terrestres que nous sommes, nous avons une idée d’un Roi qui règne. Le propre d’un Roi sur terre, n’est il pas de régné sur son territoire pour le faire fructifier et de rendre pérenne sa royauté ?
Or notre Dieu eternel n’a ni besoin de fructifier un royaume, ni besoin de le rendre pérenne.   Par définition Dieu  créateur et initiateur de tout est omni puissant et hors du temps.
Je déduis ainsi qu’il me faut sortir de moi cette pensée terreste pour accéder à une pensée supérieure. Serait-il venu chez nous sur terre pour nous montrer le Chemin ? Serait-il venu pour témoigner de cette verité ?  Ma destinée est ailleurs, ma vie est ailleurs.
Dès maintenant donc, « que ce qui est périssable en moi » devienne saint et « impérissable ; que ce qui est mortel…revête l’immortalité » du Père.
Ainsi Dieu régnera sur vous et moi et  nous serons déjà dans le-bonheur de la nouvelle naissance et de la résurrection.
Notre Roi outre terre règne dans le monde qui nous attend.
Je voudrai te rejoindre Seigneur dans ton royaume.
November 15th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Mc 13,24-32.
En ces temps-là , après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira et la
lune perdra son éclat.
Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec grande puissance
et grande gloire.
Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de
l’extrémité de la terre à l’extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches
deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est
proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils
de l’homme est proche, Ã votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela
n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Quant au jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le
ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.
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Cardinal Newman qui a vécu de 1801 à 1890 nous a légué dans ses écrits une merveilleuse   réflexion sur ‘la comparaison de figuier’ mentionné dans le texte de Saint Marc :
L’exemple du figuier
Une fois seulement par an, mais une fois pourtant, le monde que nous
voyons fait éclater ses puissances cachées et se révèle lui-même en quelque
sorte. Alors, les feuilles paraissent, les arbres fruitiers et les fleurs
s’épanouissent, l’herbe et le blé poussent. Il y a un élan soudain et un
éclatement de la vie cachée que Dieu a placée dans le monde matériel. Eh
bien ! ceci nous est comme un exemple de ce que le monde peut faire au
commandement de Dieu. Cette terre…éclatera un jour en un monde nouveau de
lumière et de gloire dans lequel nous verrons les saints et les anges. Qui
penserait, sans l’expérience qu’il a eue des printemps précédents, qui
pourrait concevoir deux ou trois mois à l’avance que la face de la nature
qui semblait morte puisse devenir si splendide et si variée ?…
Je reste ce matin en émoi devant la puissance de Dieu pour nous faire régénère dans notre destinée, c’est-à -dire de devenir enfant de Dieu et ce malgré mes éclatements volontaires. La puissance de l’Amour de l’infini est si forte, elle passera sur mes péchés.  Il me suffit d’y croire et  d’y espérer. N’est ce pas cela la raison de la venue du Christ rédempteur, sauveur de l’humanite !
A ma messe d’hier au moment de l’hosannah, le préambule de la consécration, le chant de la congrégation, a éveillé en moi une nouvelle conscience des paroles : ciel et terre passeront, Tes paroles ne passeront pas..non non Tes paroles ne passeront pas.
“Les trois premiers mots, ‘Immanence de Dieu’, vous paraîtront peut-être secs, froids et sans attrait. Faut-il vous les traduire ? Cela veut dire que Dieu est partout et dans tout. Mais ce n’est pas assez. Cela signifie que lorsque vous suivez le bord de la mer, en regardant les grandes vagues de l’océan déferler avec un bruit de tonnerre sur le rivage, vous voyez en elles Sa puissance. Si vous parcourez quelque belle forêt et jouissez du silence, du calme et de l’ombre à midi, alors vous connaissez cette paix divine, vous connaissez cette sérénité qui révèle Dieu.” (La vie occulte de l’homme, trad., 2005, p. 83).
Tout ce transforme : les objets que nous connaissons changent et changeront, les idées évoluent, les pensées passent… Toute chose semble avoir un début et une fin. Seul Dieu ne passe pas. Dieu est eternel. Dieu par ses paroles ne passera jamais. Et dire que Dieu nous – les infimes petits grains de sable- invite à participé dans Sa gloire de l’eternel Amour avec lui !
Merci Seigneur, je le veux.
November 8th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Mc12,38-44.
Dans son enseignement, il disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent
à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places
publiques,
les premiers rangs dans les synagogues, et les places d’honneur dans les
dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils
seront d’autant plus sévèrement condamnés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et
regardait la foule déposer de l’argent dans le tronc. Beaucoup de gens
riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança et déposa deux piécettes.
Jésus s’adressa à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre
veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son
indigence : elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
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Quelle générosité nous enseigne le Seigneur ? Combien faut-il donner ?
Je me souviens une parole de Mother Theresa : donner jusqu’a en souffrir.  Jésus a tout donné : jusqu’à  donner sa vie.
Combien faut-il aimer mon prochain? Dois-je tout donner par amour pour toi Seigneur ?
Aie pitié de moi Seigneur de ne pas avoir cette générosité que Tu me demandes.
Comment T’aimer plus que moi-même ?
Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l’Église
Lettre 112, Ã Hugues le reclus (trad. Orval)
« Elle a tout donné »
Au Royaume des cieux, tous ensemble, et comme un seul homme, seront
un seul roi avec Dieu, car tous voudront une seule chose et leur volonté
s’accomplira. Voilà le bien que, du haut du ciel, Dieu déclare mettre en
vente. Si quelqu’un se demande à quel prix, voici la réponse : il n’a
pas besoin d’une monnaie terrestre, celui qui offre un Royaume dans le
ciel. Personne ne peut donner à Dieu que ce qui lui appartient déjà ,
puisque tout ce qui existe est à lui. Et cependant, Dieu ne donne pas une
si grande chose sans qu’on n’y mette aucun prix : il ne la donne pas Ã
celui qui ne l’apprécie pas. En effet, personne ne donne ce qui lui est
cher à celui qui n’y attache pas de prix. Dès lors, si Dieu n’a pas besoin
de tes biens, il ne doit pas non plus te donner une si grande chose si tu
dédaignes de l’aimer : il ne réclame que l’amour, sans quoi rien ne
l’oblige à donner. Aime donc, et tu recevras le Royaume. Aime, et tu le
posséderas… Aime donc Dieu plus que toi-même, et déjà tu commences Ã
tenir ce que tu veux posséder parfaitement dans le ciel.
November 1st, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Mt 5,1-12.
Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses
disciples s’approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est
à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on
dit faussement toute sorte de mal contre vous, Ã cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande
dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont
précédés.
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Les béatitudes que l’Evangéliste Matthieu nous rapporte ce jour de la Toussaint semblent nous donner notre avenir dans le royaume de notre Père céleste, tout en  établissant notre règle de vie lors de notre passage terrestre.
‘Pauvres de cœur’ serait il un état d’absence ou envie d’être relier à notre créateur ? La vie sur terre n’est il pas une mise à l’épreuve ? Une vie d’efforts est il requit pour être récompensé dans le futur ? Nous faut-il être doux, miséricordieux, purs et pacifique pour mériter notre ciel ? Même si nous sommes meurtris, affamés de justice, et persécutes, nous pourrions avoir notre récompense éternelle  en vu pour pouvoir supporter dans l’allégresse  notre sort terrestre que nous savons qu’il  n’est que temporaire.
Ma foi chrétienne m’indique que ma destination se trouve ailleurs. Mon Seigneur m’attend en grande pompe dans sa gloire, et avec Lui je ressusciterai avec mes compagnons de route.
Message du Bienheureux Jan van Ruusbroec (1293-1381), chanoine régulier
dans Les Sept Degrés de l’amour (trad. cf. Louf, Bellefontaine 1990, p. 217)
Avec tous les saints
Dans la vie éternelle, nous contemplerons avec les yeux de
l’intelligence la gloire de Dieu, de tous les anges et de tous les saints,
ainsi que la récompense et la gloire de chacun en particulier, en toutes
manières que nous voudrons. Au dernier jour, au jugement de Dieu, lorsque
nous ressusciterons avec nos corps glorieux par la puissance de notre
Seigneur, ces corps seront resplendissants comme la neige, plus brillants
que le soleil, transparents comme le cristal… Le Christ, notre chantre et
maître de choeur, chantera de sa voix triomphante et douce un cantique
éternel, louange et honneur à son Père céleste. Tous nous chanterons ce
même cantique d’un esprit joyeux et d’une voix claire, éternellement et
sans fin. La gloire de notre âme et son bonheur rejailliront sur nos sens
et traverseront nos membres ; nous nous contemplerons mutuellement de nos
yeux glorifiés ; nous entendrons, nous dirons, nous chanterons la louange
de notre Seigneur avec des voix qui ne défailliront jamais.
Le Christ nous servira ; il nous montrera sa face lumineuse et son
corps de gloire portant les marques de la fidélité et de l’amour. Nous
regarderons aussi tous les corps glorieux avec toutes les marques de
l’amour avec lequel ils ont servi Dieu depuis le commencement du monde…
Nos coeurs vivants s’embraseront d’un amour ardent pour Dieu et pour tous
les saints…
Le Christ, dans sa nature humaine, mènera le choeur de droite, car
cette nature est ce que Dieu a fait de plus noble et de plus sublime. A ce
choeur appartiennent tous ceux en qui il vit et qui vivent en lui. L’autre
choeur est celui des anges ; bien qu’ils soient plus élevés de nature, nous
les hommes nous avons davantage reçu en Jésus Christ avec qui nous sommes
un. Lui-même sera le pontife suprême au milieu du choeur des anges et des
hommes, devant le trône de la souveraine majesté de Dieu. Et il offrira et
il renouvellera devant son Père céleste, le Dieu tout-puissant, toutes les
offrandes qui furent jamais présentées par les anges et par les hommes ;
sans cesse, elles se renouvelleront et continueront à jamais dans la gloire
de Dieu.
October 25th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Mc 10,46-52.
Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de
Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle,
Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils
de David, aie pitié de moi ! »
Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire, mais il
criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on
lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Rabbouni, que je
voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme se mit Ã
voir, et il suivait Jésus sur la route.
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Ce court récit du miracle de Bartimée m’a subjugué.
Notre pauvre mendiant, aveugle de surcroît, était assis au bord de la route, il était en attente et peut-être bien dans l’espérance de rencontrer le Seigneur, son sauveur.
Est-ce mon cas ? Suis-je en attente dans l’espérance de rencontrer nom Seigneur ? Ai-je le brulant désir de rencontrer mon Seigneur ?
Je vois Bartimée tressaillir  en entendant  la clameur de la foule nombreuse. Il persévère en crier pour pouvoir couvrir le bruit de la foule et proclame humblement sa condition de pécheur.   Dans le temps de Jésus la maladie était considérée le résultat d’un pêché.
Me reconnais-je pêcheur et est ce que je demande pardon pour mes fautes dès que Ta présence se fait sentir ?
Bartimée  insiste malgré l’interpellation vive de la foule car sa volonté de rencontrer le Seigneur est prioritaire sur les ‘on dit’ et regards des gens. A l’appel du Seigneur, il se dépouille de son manteau, peut-être bien le seul bien matériel qu’il possède, il bondit et courut vers Jésus. Je vois dans ce texte la spontanéité de Bartimée et élan qu’il dégage en entendant Jésus.
Combien de fois ai-je répondu à l’appel du Seigneur qui me parle ? Et si je cherchais plus souvent à T’écouter ou à  Te solliciter peu être bien que Tu m’accorderas une audience ? Mon doute ou l’ardeur de ma foi, sont ils mes freins ? Suis aussi aveugle pour me pas  Te voir mon Seigneur ?
Fort de la leçon de Bartimée, je reconnais Seigneur ma faiblesse et mes fautes. J’entends maintenant Ta voix qui me demande ‘Que veux tu que je fasse pour toi ?’ Maitre Seigneur Dieu fais que je vois et augmente en moi la foi pour que je puisse être nourris  en tout temps de Ta présence continuelle et comme la foule nombreuse  de cheminer avec toi vers la nouvelle Jérusalem.
October 18th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,35-45.
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. »
Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. »
Les dix autres avaient entendu, et ils s’indignaient contre Jacques et Jean.
Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous :
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
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Une expression est un oxymore (ou dite « oxymorique ») lorsqu’elle met côte à côte deux mots ayant des sens opposés et aboutissant à une image contradictoire et frappante pour la représentation comme dans « un silence assourdissant ». En exprimant ce qui est inconcevable, crée ainsi une nouvelle réalité poétique qui suscite un effet de surprise, en ajoutant de la force à la vérité décrite. Celui qui veut devenir grand sera le plus petit ou celui qui veut être le premier sera le dernier de tous.
Le Seigneur semble nous prendre à contrepied. La transition de notre vie terrestre vers notre vie éternelle nous demande t il une logique différente ? Etre petit nous rendrait encore plus grand ? Servir et non être servi ! Jésus est autant plus grand qu’il s’est fait le dernier de l’humanité. Nous mériterons notre vie éternelle que dans le service et non en étant servi !La vraie vie commence avec notre mort!
Je vous livre ce jour la réflexion de Saint Augustin sur le texte de cet Evangile :
« Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur »
Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffre pour nous ? Une grande nécessité, que l’on peut résumer en deux points : nécessité de remède à l’égard de nos péchés, nécessité d’exemple pour notre conduite… Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie… Si tu cherches un exemple de charité : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13)… Si tu cherches la patience, c’est sur la croix qu’on la trouve au maximum… Le Christ a souffert de grands maux sur la croix, et avec patience, puisque « couvert d’insultes il ne menaçait pas » (1P 2,23), « comme une brebis conduite à l’abattoir, il n’ouvrait pas la bouche » (Is 53,7)… « Courons donc avec constance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de notre foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l’humiliation de la croix » (He 12,1-2).
Si tu cherches un exemple d’humilité, regarde le crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate et mourir… Si tu cherches un exemple d’obéissance, tu n’as qu’à suivre celui qui s’est fait obéissant au Père « jusqu’à la mort » (Ph 2,8). « De même que la faute commise par un seul, c’est-à -dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l’obéissance d’un seul » (Rm 5,19). Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres, tu n’as qu’à suivre celui qui est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », « en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (1Tm 6,15; Col 2,3) ; sur la croix il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé, couronné d’épines, et enfin, abreuvé de fiel et de vinaigre.
October 12th, 2009 — La fete de 3, Messe
Dimanche dernier j’ai eu la grande joie d’assister à ma messe dominicale à La basilique de Fourvière. Un magnifique édifice du XIXe siècle inscrit sur la liste de patrimoine de l’Unesco.
J’étais éblouie par la richesse du lieu et par le travail fin et harmonieux de l’œuvre.
La congrégation fêtais ce dimanche, les béatifications de Louis et Zélie Martin. Ce fut également une nouvelle découverte. Je me suis empressé de me documenter sur ce couple qui a été reconnus bienheureux qu’en 2008. Dans son homelie le celebrant avait commenté sur la vie du saint couple.
Louis Martin (1823-1894) et Zélie Martin (1831-1877) ont été béatifiés dimanche 19 octobre à Lisieux. Qui étaient les parents de sainte Thérèse et que peuvent-ils transmettre aux familles d’aujourd’hui ?
«C ’est d’abord l’histoire d’un couple. Un couple d’une réelle modernité. » L’histoire de Louis et Zélie Martin, Guy Fournier, chargé de la communication du diocèse de Séez (Orne), pourrait en parler des heures. Mgr Bernard Lagoutte, recteur du sanctuaire de Lisieux, abonde dans le même sens : « Bien que le monde ait changé, leurs bonheurs et leurs malheurs nous rejoignent. Ils deviennent nos amis, nos parents… La proximité que nous vivions déjà avec sainte Thérèse nous fait entrer dans celle de sa famille. »
Si le couple alençonnais suscite une dévotion croissante, c’est sans nul doute en raison de l’abondante correspondance familiale, surtout celle laissée par Zélie. Des lettres qui laissent penser que « Thérèse est bien la fille de ses parents », comme le résume joliment le P. Olivier Ruffray, vicaire épiscopal du diocèse de Bayeux-Lisieux. « Celle-ci a su glaner, dans la joie comme dans la douleur, tout ce dont elle avait besoin pour pouvoir vivre et grandir dans cet amour qui unissait ses parents », souligne-t-il.
Certes, Thérèse les a incontestablement mis en valeur – surtout son père, car elle a peu connu sa mère, morte quand elle-même avait 4 ans et demi –, mais ils ne doivent pas pour autant leur sainteté à leur fille. Loin de là . En fait, « ce serait même plutôt l’inverse », assure Mgr Lagoutte, pour qui « c’est le milieu familial qui a été porteur ».
“Cette béatification suscite un intérêt bien au-delà de la France”
Porteur, le témoignage des époux Martin continue de l’être aujourd’hui, à en croire le recteur du sanctuaire normand. « Ce qui va se passer dimanche dépasse largement Lisieux, prévient-il. Cette béatification suscite un intérêt bien au-delà de la France. Je dirais même que nous sommes loin d’être en tête de peloton ! » Ainsi, les premiers à avoir accordé de l’attention à Louis Martin sont les Australiens. En Floride, où l’on milite déjà pour la canonisation du couple, ce sont 75 000 images de Louis et Zélie qui ont été commandées ! Les Irlandais, quant à eux, organisent depuis plusieurs années déjà un dimanche de prière afin de favoriser leur béatification. « En toute franchise, confie Mgr Lagoutte, je n’ai jamais rencontré un tel zèle dans le diocèse de Bayeux et Lisieux ! »
Étonnante fécondité d’une famille de la petite bourgeoisie provinciale, comme il y en avait tant dans la France du XIXe siècle. Louis Martin naît à Bordeaux en 1823. Enfant de troupe, il mène d’abord une jeunesse itinérante, avant que ses parents ne se fixent dans l’Orne, à Alençon. Renonçant à une vocation religieuse, il décide en 1850 d’y ouvrir une bijouterie-horlogerie.
Louis partage son temps entre son métier et ses loisirs (pêche, billard, voyage…). Il lui arrive même de « boursicoter », note Mgr Lagoutte : « En ces temps de crise, je conseille aux financiers de prier Louis Martin pour les aider à faire face ! », plaisante-t il. Louis mène par ailleurs une vie spirituelle fervente, nourrie d’engagements sociaux concrets, notamment au sein des Conférences Saint-Vincent-de-Paul.
Un amour solide et durable
Un jour, sa mère, qui s’inquiète de le voir encore célibataire, lui parle de Zélie Guérin. Les clichés d’époque laissent apparaître une jeune femme au teint diaphane, dont le doux sourire empreint de mystère n’est pas sans évoquer celui qu’immortalisera plus tard la plus illustre de ses filles. Hasard ou providence ? Zélie a elle aussi abandonné l’idée de devenir religieuse et tient désormais une boutique de dentelles. Les deux artisans se rencontrent pour la première fois en avril 1858. Ils se marient quelques mois plus tard, le 13 juillet.
Zélie a 27 ans. C’est le début d’un amour solide et durable, malgré la maladie et la mort. De 1860 à 1873, sur neuf naissances, quatre de leurs enfants mourront en bas âge. Et dès 1865, Zélie doit lutter contre un cancer du sein qui l’emportera douze ans plus tard, à 46 ans. Veuf très tôt, Louis rejoindra alors Lisieux pour se rapprocher de sa belle-famille et se consacrer à l’éducation de ses cinq filles. Lui-même atteint d’une pathologie cérébrale, il finira interné à l’hôpital psychiatrique. La dureté de sa fin de vie pèsera beaucoup sur les siens.
« Leur vie commune ne dura que dix-neuf ans, relèvent Alice et Henri Quantin, auteurs d’une biographie des époux Martin (1). C’est assez pour se sanctifier l’un par l’autre, mais cela interdit de réduire leur existence à cette période. » Au fond, qu’est-ce qui, dans l’expérience du couple, justifie leur béatification ? Pour Guy Fournier, l’exemplarité des époux Martin tient en un mot : l’unité. « Cette unité, ils ont su la bâtir entre leur vie spirituelle, familiale et sociale. En cela, ils peuvent éclairer les familles de 2008, à l’heure où nous avons tendance à fractionner nos vies. » Leur ciment, ce fut donc cette foi, indéfectible et contagieuse, dont Thérèse parlera souvent dans ses écrits : « Le bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre. »
« Ce sont des chrétiens de la vie ordinaire »
Dans ses lettres, Zélie, qui trouvait bien « triste une maison sans religion », ne dément pas cette réputation. Chaque jour, les époux se rendent à la messe aux aurores. Louis pratique l’adoration nocturne. On prie en famille. Cette ferveur n’est jamais déconnectée d’une attention constante aux autres – domestiques, voisins ou connaissances –, elle en est même la source. « Quand Papa avait communié, il restait silencieux sur le chemin du retour, raconte Céline Martin. “Je continue de m’entretenir avec Notre Seigneurâ€, nous disait-il. » Et, malgré les deuils successifs, les parents s’efforceront toujours de « remettre toutes choses » entre les mains de Dieu, et « d’attendre les événements dans le calme et l’abandon à sa volonté », écrit encore Zélie.
Pour autant, insiste Mgr Guy Gaucher, ancien évêque auxiliaire de Bayeux et Lisieux, « ce n’était pas un foyer sinistre ! ». Pour couper court aux clichés, ce carme, spécialiste thérésien, évoque la chaleur des veillées familiales, les sorties et les promenades… Le bonheur, en somme. Certes, note-t-il, Louis et Zélie ont eu leur lot d’« épreuves ». Mais « ils les ont traversées avec un courage, une foi, une espérance et un esprit missionnaire ». Au fond, « ce sont des chrétiens de la vie ordinaire », se plaît-il à répéter.
« Des saints de l’escalier », renchérissent les époux Quantin dans leur ouvrage, en contre-pied à l’image d’« ascenseur pour le ciel » popularisée par Thérèse. « Zélie et Louis n’ont donc été ni rose bonbon, ni noir mouroir, ni “étonnamment modernesâ€, ni “graves ringardsâ€, ni anges vaporeux, ni démons dangereux. Ils ont aimé, voilà tout. Ils ont aimé comme Thérèse l’a défini et vécu : en donnant tout et en se donnant eux-mêmes. »
François-Xavier MAIGRE
October 4th, 2009 — La fete de 3, People, Reflexion
Mc 10,2-16.
Des pharisiens l’abordèrent et pour le mettre à l’épreuve, ils lui
demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition
d’établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C’est en raison de votre endurcissement qu’il a formulé
cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne
sont plus deux, mais ils ne font qu’un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette
question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est
coupable d’adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable
d’adultère. »
On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les
disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir Ã
moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur
ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la
manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
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Devant cette épineuse question de la séparation d’union de deux êtres : homme et femme, Je vois que la même question de deux mille ans se pose toujours aujourd’hui. Jésus considère le remariage comme un acte d’adultère. Ce serait trop facile pour nous humain, de montrer du doigt des humains faibles d’un tel acte. Jésus nous indique bien d’un idéal et pourtant Lui, le miséricordieux qu’il est, serait toujours présent à nous tendre la main dans la mesure de notre conscience.
Devant cette multitude grandissante de divorces, Il me demande d’ avoir de la compassion, d’ être le dispenseur d’amour. Seul Dieu qui connait la profondeur des consciences serait apte à juger. La rupture d’un mariage n’est pas un petit incident de parcours, il est pour bien de cas des moments traumatisants. Devons nous rajouter de la douleur aux couples désunis en les condamnant ? Tout au contraire, je serai encore plus chrétien quand je porterai de la compassion et d’amour à mes frères qui se trouvent en détresse. Je vivrai le Jésus compatissant et miséricordieux.
Je trouve fort intéressant que le texte de l’Evangile s’enchaine avec la présentation des enfants à Jésus. N’est ce pas que les enfants sont les fruits de l’union des couples ? J’ai le sentiment que les enfants que Jésus regarde avec une si grande compassion sont trop souvent les victimes des divorces et des familles prisées.
Quels sont les caractéristiques de l’enfant qu’il nous faut pour entrer dans le royaume de Dieu ? Je considère un enfant comme une éponge, dans notre tendre enfance, nous avions la très grande capacité d’absorber en toute humilité tout les biens autour sans cupidité, d’avoir une entière confiance dans nos ainés et surtout d’être émerveillé.
Augmente en moi, Seigneur, un cœur compatissant sans jugement de mes frères. Donne-moi Seigneur Jésus Christ, de rester humble comme un enfant, de croire en Toi, notre pourvoyeur de tout et surtout de rester émerveillé de Ton amour pour humanité et moi.
September 20th, 2009 — La fete de 3, Messe, Reflexion
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »
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Au lieu de discuter pour savoir qui était le plus grand, Jésus nous enseigne : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Plus encore, Jésus nous demande d’accueillir en son nom un enfant. Que représente l’enfant ? Un être dépourvu des biens avec le potentiel de grandir ? Un être qui est dans le besoin et qui est dans l’impossibilité immédiate de te rendre service. Accueil d’un enfant serait il pour nous mettre dans une position d’exercer notre don d’amour inconditionnel ?
Cette Évangile, me demande de déplacer mon regard vers le service des autres et les démunis.
Donne-moi Seigneur Dieu d’avoir l’esprit de service qui convient pour penser et accueillir les autres et plus particulièrement les démunis.