Reflexion Dominicale

Mc 4,35-41.
Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre
rive. »
Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et
d’autres barques le suivaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si
bien que déjà elle se remplissait d’eau.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui
crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : « Silence,
tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez
pas la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

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Avoir peur équivaut à ne pas avoir la foi ? Ma mère avait toujours cette réflexion. Dans ses moments de doute et de peur elle me disait souvent, je demande au Seigneur d’augmenter ma foi.

Il faut se dire que ma maman a été élevée dans une ambiance avant Vatican II où un enseignement chrétien axé sur la terreur été de mise. La peur d’aller aux enfers était la motivation première du chrétien. La méconnaissance ou l’incertain donnait lieu à des doutes et des peurs que bon nombres de personnes exploitaient pour promouvoir des pratiques que nous pouvons qualifier pour le moindre en pratiques occultes ou de superstitions.

Exemple : les chrétiens allèrent à la messe chaque dimanche, parce qu’ils étaient sous peine de commettre un péché, ils s’acquittaient d’une obligation à ma messe dominicale. Les chrétiens ainsi vivaient sous la crainte et la peur de déplaire Dieu et les règlements prescrits par l’Eglise.

Par contre, nous pourrions voir la pratique d’assister à la messe dominicale comme le bonheur de répondre à une invitation de notre Seigneur de célébrer avec lui le grand bonheur de son amour avec mes coreligionnaires.

Qu’une espérance et qu’une foi infinie dans notre Seigneur m’habite pour m’armer contre mes moments d’angoisses et de peurs. L’Evangile de ce jour me redonne une confiance dans mon doux et généreux Jésus, qui me demande de me plus avoir peur, Lui mon Dieu qui commande la nature et toute chose, Lui l’omnipotent , Lui en qui je dois m’abandonner.