Ce projet sponsorisé par le Rotary Club de Port Louis et The Circle, m’avait donné de joie et satisfaction.
Je pense qu’il serait opportun de faire revenir ces experts pour continuer la formation donnée. Voici l’article qui a paru sur le journal aux termes de leurs séjours :
Le PNL : pour une nouvelle stratégie de l’apprentissage
Dans le cadre d’un stage de formation de Stratégies de l’apprentissage à base de Programmation neurolinguistique (PNL), l’Ecole pour la solidarité et la justice (ESJ) reçoit en ce moment Alain et Catherine Thiry, psychologues belges spécialisés dans la pédagogie. Le stage d’une durée de six jours commencé vendredi dernier, et qui se poursuivra ce week-end est destiné aux enseignants des Ecoles complémentaires, dont les stagiaires volontaires sont au nombre d’une vingtaine. Ces derniers n’en sont pas à leur découverte dans ce domaine puisqu’ils ont déjà suivi, en septembre dernier, 15 heures de cours d’initiation, dispensés par Joseph Yip Tong, formateur généraliste de PNL.
Au sein de l’histoire des sciences humaines, celle de la Programmation neurolinguistique est assez récente. C’est aux Etats-Unis, dans les années 70, que les premières recherches ont eu lieu, afin de pallier une pédagogie impuissante devant les élèves dits “moyens” ou “à problèmes”. Des chercheurs se penchent alors sur des sujets brillants : qu’est-ce qui fait que ces derniers ont du talent ? Cinq stratégies mentales, sur lesquelles doit agir l’enseignant, se dégagent de leurs recherches : la compréhension, la mémorisation, la réflexion, la prononciation, le transfert (utilisation dans tous les contextes des facultés que l’élève sait utiliser dans un domaine). ” En général les enfants ont envie d’apprendre, nous déclare Alain Thiry, mais quand ça ne marche pas, ils se démotivent. “
Selon lui, les enseignants sont souvent impuissants à aider l’élève quand ce dernier est confronté à un problème. En général, ils vont donner à l’élève des conseils tels que : ” Sois attentif “, ou ” Concentre-toi “, ce qui ne veut rien dire pour l’élève et s’avère complètement inefficace. Quant aux parents, encore plus démunis, ils disent souvent : ” Mon enfant n’est pas bête mais… ” ” Nous donnons alors aux élèves, poursuit Alain Thiry, une direction de pensée avec nombre de détails techniques, comme, par exemple : “Regardez bien cette image, puis, fermez les yeux en tâchant de la mémoriser, etc” Au vu des résultats, nous sommes en mesure de prouver à l’enfant qu’il n’est pas bête. ” Si ces résultats, toujours selon Alain Thiry, sont souvent spectaculaires, la méthode ne tient pas pour autant du miracle, l’essentiel dépendant de l’acquis de l’élève. C’est un travail de construction : comme on ne peut bâtir que sur du solide, il est souvent nécessaire revenir en arrière, avec l’élève, jusqu’au point où le mur est solide. Tout va alors dépendre de l’élève : s’il faut revenir trop loin en arrière, il y a le risque que ce dernier se décourage. Dans les autres cas, tous les espoirs sont permis.
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[…] Après sept ans, j’ai revu Alain et Catherine. Ils sont revenus à Maurice pour fêter leurs noces d’argent. Lors de notre rencontre, nous avons bien sur, évoqué avec nostalgie, leur précédent séjour en 2002 et surtout les joies d’avoir initié les éléments de la PNL aux enseignants des enfants en difficultés d’apprentissage. […]
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