Entries from November 2007 ↓

Speaking in public

Being told how to cook and owning a recipe do not make you a cook, is it not? You become an accountant after spending years of studies in the appropriate field and pass the examination which tests your knowledge of the subjects. You are given the title of accountant by the governing bodies such as ACCA or Chartered Accountant ( CA) only after having passed the exams and having practiced accountancy for a number of years under specified conditions.

Knowledge by itself does not give you a trade; practice and experience must be included. How many students, who have learned management for years, albeit at university level, can be called managers in absence of any practice?

How many of us know how to speak? Does the knowledge qualify us to become a public speaker? Likewise, we can learn leadership and leadership skills, but until we have practiced leadership for some years, we cannot pretend to be leaders. Toastmasters offer you the possibility of learning communication & leadership skills and practicing them. I recommend my readers to try out and join one of the Toastmasters club within your vicinity. I laughed when I read on today’s Le Mauricien out of the Societe section “astuce Prendre la Parole” which to my liking, came out of the blue. It is better than nothing. Was it meant for the parliamentaries we voted in, where the foremost skills should be those of communication & leadership? Thank you Le Mauricien for the knowledge but do run to Toastmasters for the practice.

ASTUCES

Prendre la parole

Si la prise de parole est le plus souvent associée à un orateur face à un public important, nous savons que les enjeux de nos communications orales ne dépendent pas du nombre de spectateurs, de la taille de la salle ou de la hauteur de la tribune mais plus de la manière dont nous nous exprimons.

Le trac

Devoir d’adresser à un public est un puissant générateur de trac et cela n’est pas forcément un handicap. C’est la prise de conscience de l’enjeu qui engendre le trac : il faut convaincre, s’exprimer clairement, séduire, sans quoi le propos, aussi intéressant soit-il, n’atteindra pas l’auditoire. Le trac peut être aussi une source d’énergie et de punch dont on doit user à bon escient : un trac bien négocié est un trac utile. Il mobilise l’énergie dont on a besoin pour faire face à une situation inhabituelle ou déstabilisante, il permet le passage à l’acte de la prise de parole qui, lui-même, fait disparaître le trac.

La respiration

Les deux temps important de la respiration sont l’inspiration et l’expiration. Il existe trois types de respiration, soit claviculaire, thoracique et abdominale, mais toutefois seule cette dernière, celle qui sollicite les muscles abdominaux, est adaptée à l’expression orale. Cette respiration par le ventre est la première que nous avons connue car elle est innée. Toutefois, au fil des années, nous perdons tous les techniques de cette respiration apaisante. Alors il suffit de la travailler régulièrement et sans précipitation et vous parviendrez à respirer de cette façon à volonté. Il faut vous rééduquer à vous calmer dans les moments de trac afin justement d’en faire un allié. Petit exercise pratique : allongé sur le dos avec une main sur le ventre, inspirez profondément et ensuite relâchez progressivement la tension abdominale. À répéter à plusieurs reprises pour décompresser tout en douceur.

La décontraction

Les tensions parasites entravent votre expression et votre liberté de mouvement. Votre attitude physique générale, vos mains, ou d’éventuels tics nerveux, sont autant de signaux que perçoit votre interlocuteur et qui le renseignent à votre insu.

Plus votre corps sera libre, plus votre parole coulera avec aisance.

Comme un sportif, travaillez la détente du corps pour le rendre disponible et plus fort. Une méthode simple : contractez une partie du corps puis relâchez progressivement la tension, faites-le pour les muscles du visage et jusqu’au bout des orteils, petit bout par petit bout. Plus forte sera la tension, plus forte sera la détente !

La préparation

Trois approches pour se préparer à des événements importants : la visualisation, l’automotivation et le corps starter de l’émotion

1) La visualisation

Elle s’utilise de deux manières :

Premièrement, se visualiser en train de faire une prise de parole brillante, dans le lieu et face au public et deuxièmement : visualiser des images personnelles qui vous mettent dans un état positif, agréable et disponible.

2) L’automotivation :

La pensée positive a fait ses preuves. N’en minimisez pas les résultats et dites-vous que tout ira bien.

3) Le corps starter de l’émotion

Développée par le Studio Pygmalion, cette approche a fait ses preuves : vous pouvez par le corps créer des émotions positives pour aborder la prise de parole. L’utilisation des gestes, des postures et de la respiration vont vous aider à exprimer par le corps vos émotions.

L’articulation

L’articulation est la puissance de la diction, qui est quant à elle un élément fondamental de l’expression orale, qui se décompose en articulation et prononciation.

Dans un premier temps, c’est le minimum de la politesse que d’articuler pour bien se faire comprendre. Au-delà de ce premier constat, articuler c’est aussi se donner les moyens d’être plus fort et plus efficace.

L’appui sur les voyelles et les diphtongues donne de l’amplitude et renforce la notion de plaisir et de ” gourmandise ” des mots. En s’appuyant sur les consonnes, vous donnerez du poids aux mots et vous consoliderez votre impact et votre conviction. Entraînez-vous régulièrement avant une prise de parole.

Quelques phrases à prononcer et à articuler :

* Dis-moi gros gras grand grain d’orge quand te dégros gras grand grain d’orgeras-tu ? Je me dégros gras grand grain d’orgerai, quand tous les gros gras grand grain d’orge se seront dégros gras grand grain d’orgés.

* Le fisc fixe exprès chaque taxe fixe excessive exclusivement au luxe et à l’exquis.

* Qui crut croquer une crevette crue croqua une croquette croquante.

* L’huile de huit huiliers huile sans bruit les huis de huit huissiers.

Le silence

On dit souvent que la parole est d’argent et le silence est d’or. Dicton qui se révèle exact surtout lors d’un discours car le silence est alors un bon moyen de reprendre sa respiration et de ménager ses effets. Faites des silences, des respirations et laissez respirer votre public. Le silence est aussi un outil pour être à l’écoute du public, s’il y a des réactions par rapport à ce que vous venez de dire.

Le sourire

Devant votre public, n’oubliez pas de sourire car c’est un signe d’ouverture qui représente une certaine disponibilité. N’oubliez pas que l’humeur de votre auditoire dépend de votre humeur à vous. Si vous choisissez d’être joyeux et ouvert, vous vous retrouverez en face d’un public positivement réactif. L’humeur possède la particularité de déteindre sur votre interlocuteur, vous l’avez sûrement constaté, et cela s’appelle l’empathie. Profitez-en au maximum pour rendre l’audience plus disposée à votre égard !

(Source : Internet)

Global Warming

The President of the Czech Republic, Vaclav Klaus dismisses concerns over the environment and accuses Al Gore of being an “apostle of arrogance”. I had the opportunity to watch this BBC show of Hard Talk today. I found the president to be convincing and sincere in the interview. What if Vaclav Klaus was right? Is there a world conspiracy on global warming? Could the opinions of the score of thousand of ‘experts’ prove to be erroneous?

Can you imagine the amount of energy and world resources put behind the threat of global warming and climate changes? Who are the immediate beneficiaries of these initiatives? The predictions that I have read from some quarters seems apocalyptic.

I wish President Vaclav Klaus is right. I sense that there is exaggeration on the part of so called ‘experts’ to predict doom’s day soon. They want to shock the world to move to a cleaner environment and some politicians are riding on the wave to their benefits. On the other side, we have to be prudent. To discard the signs observed, like the erosion of the permafrost in the arctic region, would be to act irresponsibly. Vaclav Klaus is right in the sense that the decision makers are not the ‘experts’: they are the politicians. Often, too often the criteria of decisions used by politicians are not reasonable. They decide on what is right for them; not for the right reason to the benefit of mankind.

Aux Anges

Dimanche dernier en écrivant mon blog, pour un moment j’étais presque au paradis. Pour exprimer cette joie profonde ressentie, le terme « (je suis) aux anges » m’est venu à la tête. Ce terme  est souvent  utilisé dans notre langue.

 Pourquoi cette expression ? Bien sur être au paradis serait être parmi les anges : c’est très imaginable. Dès que nous créeons (fictivement) cette situation par un acte de visualisation, nous pourrons tout de suite être envahi par cette émotion intense de joie et de bonheur qui y correspond. Ainsi, le ressenti de l’émotion similaire s’exprimerait en mots par «être aux anges ». 

Par définition les anges sont ni masculins ou féminins.  S.Gregoire de Nysse, théologien du 4eme siècle écrit « semblables  aux anges » en commentaires à l’Evangile de dimanche dernier : où il était question  de savoir dans le paradis qui serait l’époux de la femme qui s’est marié à plusieurs frères successivement ?

 

Citation

Nous ne trouvons nullement nécessaire de voir en ceux que la résurrection aura transformes la différence sexuelle qu’a présent la nature comporte nécessairement ; néanmoins que tous forment un seul genre, lorsque tous seront ‘un seul corps dans le christ’, conformes a un seul caractère, nous n’en doutons pas,car sur tous l’image divine resplendira également ; mais ce qui remplacera de telles propriétés lors de la transformation de notre nature, nous affirmons que ce sera mieux que tout ce qu’on peut imaginer par la pensée…

Peut-être, si l’on dit que la qualité propre des traits moraux est la forme sous laquelle chacun sera reconnaissable, ne sera-t-on pas complètement dans le faux…Dans la vie présente, l’expression du visage révèle celle, secrète, de l’âme…, de même une fois la nature passé à une condition plus divine, l’homme prend la forme que lui donnent ses traits moraux, sans que son essence soit différente de son apparence, mais il est connu tel qu’il est…

Une seule et unique grâce se manifestera en tous, de sorte que chacun rende grâce à son voisin de la même joie, et qu’ainsi chacun se réjouisse en voyant la beauté de l’autre et le réjouisse à son tour.

Fin de citation

 

 Transformé , illuminé, resplendissant et réfléchissant la Gloire de Dieu, nourri  tous comme un seul, de la source d’UN, Dieu notre créateur ; être dans UN dans UN temps, car le passé, le présent et le futur n’est plus qu’UN. ‘To fuse to the oneness.’ La rencontre ou la reconstitution du BiG Bang!

 Serait cela le paradis et le bonheur eternel ?

Maurice Lam :Merci

« Nous avons  l’honneur - et le plaisir! - d’être invités encore une fois par Foi et Vie pour une rencontre le jeudi 8 novembre 2007 au Thabor à Beau Bassin à 18h00. 

 Foi & Vie nous informe que les Mouvements d’Action Catholique auront une rencontre internationale à Malte en octobre 2008 avec comme thème “Les migrations, une chance pour construire des ponts”.  En lien avec ce thème, et avec la situation actuelle du pays,, Foi & Vie avait organisé une soirée fin juillet dernier avec Lindsay Rivière suite à son article “Risques et Périls“.

 Pour faire suite à celà, le mouvement Foi & Vie organise la soirée de jeudi prochain avec Maurice Lam, haut cadre du Board of Investment, qui avait pris part au Symposium “Pas blyé nou rasin” le 19 juillet 2006 en prononcant un discours sur “Mauritius – the Global Nation“. 

[Afin de vous familiariser avec ce sujet, il serait opportun de prendre connaissance de ce discours mais regrette de ne pouvoir vous le communiquer avec ce message.  Peut-être pourriez-vous consulter le site de ce Symposium?]

 Foi & Vie compte sur la présence d’un bon nombre de Cadres afin que les partages durant la soirée soient riches et animés!  Egalement, pour favoriser une ambiance conviviale, Foi & Vie a la bonne idée de suggérer à chacun de porter son apéritif et ses sandwiches ou autre collation.

 Nous espérons vous voir nombreux à cette rencontre et vous disons merci d’avance pour votre présence! »

 

J’étais présent à cette rencontre, d’ailleurs ma première,  avec Foi & Vie. Je livre ici mes notes de la rencontre que je conserve pour ma mémoire.

 

Grande était  ma surprise d’avoir  eu à adresser la parole à l’assemblée présente, et ce, à la demande du père Gérard Sullivan, pour présenter Maurice Lam. En boutade, je disais que je me voyais comme Jean Baptiste qui annonçait la venue de Jésus. C’était pour mieux situer Maurice Lam qui se dit par la suite, dans son exposé, citoyen du monde, résident à Singapour et qui fait la navette entre sa ville résidentielle, île Maurice, son pays d’origine, New York où vivent & travaillent ses enfants. Consultant international en finance et stratégie, il a quitté île dans les années 75 pour le Canada et les Etats-Unis où il poursuivit ses études à l’université de Columbia. Dans le cadre de son travail, il a  résidé et travaillé à Tokyo, Londres et Singapour. Maurice Lam se situe lui-même dans son cadre familial d’un père de foi bouddhiste et d’une mère catholique. Il est fier de l’éducation obtenue dans son enfance et adolescence dans l’île et  mit en exergue la contribution des prêtres Avrillon, D’Arifat, Bathfield, et Brown qui lui ont donné un fondement chrétien solide. D’avoir pu se baigner dans ce bouillon de culture et de religions dans l’île lui a donné un esprit d’ouverture et de paix intérieure qui habite toujours en lui, n’ importe où il pourrait se trouver.

Maurice se dit un optimiste par nature et  nous livre ses convictions :

 

             Pourquoi avoir accepté la présidence de la BOI ?

 

  • Motivé par la gratitude qu’il a pour son pays natal, il choisit de servir son pays. Il voudrait également démontrer qu’il est possible de travailler au gouvernement en témoignant d’une façon de faire chrétienne.
  • Il a été choisi pour ses qualités professionnelles,  non pas par le jeu d’influence.
  •  Il souhaite aider son pays à changer pour une meilleure justice sociale, et pour prendre les orientations qui répondent à l’ère de la mondialisation comme il avait évoqué dans son discours fait précédemment à l’ouverture du symposium.
  • Il souhaiterait voir plus de chrétiens qui oeuvrent aux responsabilités de l’état.
  • Attendons peu du gouverment, changeons notre facon de penser et de faire.
  • Je suis pour une prise en charge de soi,  l’assistanat étant un modele révolu.
  •  De mendier des aides et subsides aux pays riches et amis pour subsister est dépassé. Il n’y a plus d’acquis.
  • Maurice aura à se réinventer continuellement pour être compétitif dans le marché global.
  • De même que nous avons souffert de la concurrence mondiale sur notre main- d’œuvre dans le secteur textile, il y a nul doute que nous subirons le même phénomène dans les industries de services. L’arbitration se fait à l’echelle mondiale.
  • Notre insularité et notre éloignement avec les marchés ne sont plus des handicaps dans les services.
  • Notre système d’éducation est à revoir et à être reformé de toute urgences. Nous héritons d’un passé lourd qui s’exploserait en une fracture sociale.
  • Maurice  Lam semble prôner le libéralisme et crois dans l’arbitrage par la libre concurrence interne et étrangère. Par conséquent, il recommande que l’intervention de l’état soit minimisé pour laisser  aisance et actions  aux innovateurs entrepreneurs non distincts de leur nationalité. En contrepartie, les entrepreneurs ont la responsabilité et des devoirs envers les démunis de la societe. Ils devront créer le climat social propice au développement de tous.

Notes

Dans ma lecture de ce jour dans mon livret ‘Magnificat’ :j’ai été agréablement surpris de lire un texte de Mgr Marc Ouellet qui parle de la manière d’agir et de pâtir du citoyen chrétien :

Le disciple qui pratique la justice est transformé par le Christ, sanctifié par l’esprit Saint et mû par la charité. Cela se révèle à la manière d’agir et de pâtir du citoyen chrétien qui par l’éthique des Béatitudes, révèle la dignité christique de tout homme et de toute femme. Sa manière de traiter chaque personne laisse en effet transparaître le christ présent dans son corps en venant à la rencontre de tout homme. Le chrétien qui vit « dans le christ » ne peut donc pas se laver les mains de l’injustice du monde et se réfugier dans le domaine du pur religieux.  

Reflexion Dominicale

Lc 20,27-38.
Des sadducéens – ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver Jésus, et ils l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ? » Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait
comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet
pour lui. »

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Ma présence et participation aux funérailles de Susan cette semaine aguillaient déjà ma pensée vers la vie après la vie et la mort, qui, elle-même semble être un terme angoissant. J’ai bien aimé et retenu une expression dite par Gustave Rey, à la radio ce matin, à l’émission religieuse de  ce dimanche : la mort de la mort. Il était bien question de la résurrection. Notre foi serait un néant s’il n’y avait pas de vie après notre vie.

 Je crois ferme que notre passage terrestre n’est qu’une préparation à une vie plus abondante et glorieuse. Ainsi, toute ma démarche ici et maintenant prend sens et dirige mes actions.

 Jésus vient m’eclairer ce matin, sur cette vie future : «  à la résurrection d’entre les morts (ils) ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. » Super ! Je passerai ainsi,  dans ce nouveau monde où je serai dans l’intemporel, et fils du Dieu des vivants. Que veut dire pour moi ‘être dans l’intemporel et fils de Dieu’ dans ma vision humaine et dans ma connaissance limitée à ce jour? Peut être bien, être dans le passé, présent et le futur en même temps, se résume en : n’avoir une connaissance accomplie de tout et de Dieu, être un illuminé permanent de la splendeur de notre Dieu créateur ! Dieu soit loué !  Inimaginable dans l’état actuel ! N’est ce pas merveilleux  que d’être en harmonie parfaite avec notre créateur ? Je suis déjà  tout heureux à cette pensée, je suis déjà arrivé au ciel : gonflé à bloc et aux anges, plein d’optimisme et d’espérance.  Oh hé ! Mais je ne suis pas encore parvenu là ; je ne suis qu’en route vers cette destination fabuleuse.

 Retour sur terre ! Où est donc ma préparation ? Que dois je faire pour me mettre en route ? Quels sont les bagages autorisés et à emporter ? Je pourrai être appelé à tout moment ? Qui peut m’aider à me préparer ?

Je prie et demande ainsi le Seigneur Dieu de me donner les réponses et solutions à toutes mes interrogations et forces et courage pour les accomplir.

Farewell Susan

Farewell Susan

I got to know Philip first, in the early 70’s, when I was attending University; he was a fresh graduate from England and was lecturing to open up our minds on the usefulness of computing. Whereas Susan, wife of Philip, was then better known to me, to start off, as the austere secretary of Tim Taylor, sister of my colleague Jean Pierre. As the years went, fate or (I prefer) God arranged for me to get closer to Susan & Philip. Together with Philip and a bunch of fore sighted individuals, we set up the Toastmasters organization in Mauritius. During the teething period of Toastmasters, I got to work closely with Philip and learnt to appreciate his uprightness and honesty: ‘un homme de principe’. No fooling around and straight to the point seems to be Philip’s motto. Philip, a left brainer, is methodical in his approaches, always punctual and he hates wasting time, energy and any resources for that matter. When I got to meet Susan more often at work, I could sense that the couple shared the same values and were driven by the quest for continuous improvement in life. Both of them are persons of few words, I would even dare to say persons of one word, with a high sense of respect for others whilst being kind and generous. Later, we met more often and worked together on projects as we were members of the Rotary club of Port Louis. I enjoyed their fellowship. What I admired most in them is their sense of duty towards their loved ones; parents, children; towards their work and the society at large. Because of their humility, it was only when Philip became president of the Rotary club that their human goodness became prominent and shone as the couple was in the limelight.

This afternoon, I came back from Susan’s funeral! Or farewell function! She left us too soon at 54, too soon for her children and Philip, and too soon for the crowd that came to bid farewell to her. Tim, her boss for whom she had worked for 34 years, made a speech on her life story; her continuous drive to reach loftier heights; her sense of duty; her hard work; her dedication to her family; and the joy and fun she carried. Farewell to the Queen Bee of the 3rd floor! Later, Jonathan, their son, paid hommage to his mother, thanking her for the love, care and laughter she bestowed upon him, his sisters and his dad.

How would I have felt if it were the case of bidding farewell to a close friend who had decided to migrate to some distant country, leaving her children to fend for themselves? I would cherish the lovely moments we shared together; taken stock of the good things we have achieved together; thank God for having made it possible; wish my friend success in her new abode and pray that God looks after her. What is then the difference with the present situation? Susan is gone forever. I shall not see her ever in the same form on earth.

 To think about it, is it not the way you and I shall go? It would be sad and even somewhat wasteful or meaningless if there is no life after life. I wish, hope and believe that there would be life after.  At least, there would be something to look forward to!  Is it reasonable to say that the more people have this wish; the more it may turn out to be true? No one has ever come back from death to prove life after life to mankind, except if we believe in Jesus Christ and His and our resurrection.  He did come back. Is death  only a passage way to a rebirth in another world or dimension?  This is the way we are heading: the essence of our life is thus found.Farewell.

E2K Thomas Friedman

Thomas Friedman, the columnist of the New York Times and Author of ‘The world is flat’ yesterday published on his column on the opportunities that are knocking on the doors of India: a greater jackpot than the Y2K software glitch at the turn of the century. He coined this new phenomenon E2K.

“E2K stands, in my mind, for all the energy programming and monitoring that thousands of global companies are going to be undertaking in the early 21st century to either become carbon neutral or far more energy efficient than they are today. India is poised to get a lot of this work.”

By the way, I am ever so grateful to the New York Times for having given to the world the possibilities of reading its columns free of charge recently.

Nicolas Sarkozy this morning on his address to the congress of the United States pleaded for the largest economy of the world to attend to resolving the issue of the global warming.

On the other hand, Oil at 100 dollars is imminent. Without fail Carbon emission and efficient energy are the topics of the near future and of tomorrow. Carbon neutral legislation will soon be the name of the game.

The final paragraph of Thomas Friedman’s article, The Dawn of E2K in India, should instill our Mauritian entrepreneurs to look in the direction of Green Consulting, Green designers and Green builders.

“So, mom, dad, tell your kids: if they’re looking for a good stable-growth career — green consultants, green designers, green builders are all going to be in huge demand. And if they can speak a little Hindi — all the better.”

Why and how can we in Mauritius jump on the bandwagon?

Philo Day 2007

I returned from Paris last month after having made my ‘must’ visit at FNAC book store. How unfortunate these days that the airlines are very strict about excess baggage? Since I had to carry at the same time my exercise machine, I had to restrict my purchases. Luckily, I brought back four good books all of them written by Philosopher Andre ComteSponville who was awarded Prix La Bruyere of the French Academy and the sponsorship to have my work “Le Petit Traité des grandes vertus” translated in 24 languages. These days, I am slowly savouring the books and exploring his thoughts with relish.

« Mieux vaut enseigner les vertus que condamner les vices. La morale n’est pas là pour nous culpabiliser, mais pour aider chacun à être son propre maître, son unique juge. Dans quel but ? Pour devenir plus humain, plus fort, plus doux. » Extrait Andre Comte Sponville

In our curriculum in Mauritius, I did not have the chance of studying philosophy. Now is the time to fill in the deficit. UNESCO has decreed the 15 November the Philo day and a series of conferences world wide are organized on that day. The City of Port Louis & the Ministry of Arts & culture have joined in the bandwagon in organizing the World Philosophy day in Mauritius. You may thus avail to this opportunity.

Happy Diwali Again!

In a few days time, more precisely next Friday, it will be Diwali again, the festival of light. Year in, year out, we celebrate the victory of Light over Darkness, justice over injustice; we wish our Mauritian brothers and sisters of Indian culture a happy Diwali and much rejoicing. We shall receive Diwali cakes and reciprocate with good wishes.

 I would like to dwell on two aspects: 1. Why is it necessary to have the celebration every year?  2. Why do we need to wish happy Diwali?  

 If it was natural that Light is always victorious over Darkness, then to make out a day of celebration for it could be wasteful. Just like a living person rejoices that he is breathing yet he does not need to celebrate once a year that he is breathing.  He would rather rejoice every instant of his life.

 Is possible that Light is not always victorious over Darkness and injustice rides on justice?  Let us look around us, do we see more evil than good in the media, newspapers and television? Is the amount of evil that matters? Would it be possible that only one act of goodness, in one go, overshines all the evils of the world? Is it possible that the celebration of Diwali is to remind us that Light can overcome Darkness and that we are asked to make it happen?

 In this line of this thinking “wishing Diwali”takes a refreshed meaning for me. When I offer my wishes what I really mean to the other party: ‘Thank you for making possible the victory of Light over Darkness, the triumph of Justice over injustice, the reign of peace over war and division.’

Happy Diwali to all of you.

 

Pityful Kurds

For the last fortnight, it would seem that PKK and Kurdistan have been topping the world news. The statement of President Bush declaring the PKK today as a terrorist organization aroused my curiosity and moved me to dig into the calamities of the Kurds. I recalled that the Kurds were people victims of geography for being divided and recently expelled from Iraq whilst being a minority in Turkey and in neighboring countries Iran and Syria.

The Kurdistan Region’s demography has changed considerably in the last few decades mainly because of forced migration by the previous Iraqi government, which is one of the main reasons for the movement from the countryside to towns and cities. By 2001, at least 600,000 people were internally displaced mainly because of the previous Iraqi regime’s policies since the 1970s. This included more than 100,000 people expelled in November 1991 alone from Kirkuk by the Iraqi government. According to a UNDP survey, 66% of people living in Duhok province have been forced to change their residence due to war at any point in their lives, while the figures in Suleimaniah and Erbil are 31% and 7%, respectively.

Traditionally, the majority of people in the Kurdistan Region lived in villages and survived on farming and animal husbandry of mainly sheep and goats thanks to the land’s fertile soil. The Region was known as the breadbasket of Iraq. Today this has reversed, with the majority living and working in the three cities of Erbil, Duhok and Suleimaniah and working in the government, construction, and trade.

In the 1980s Saddam Hussein’s regime destroyed over 4,000 villages and forcibly moved their residents to collective towns. Many of these villages have now been rebuilt. The Kurdistan Regional Government, with the support of UN agencies and NGOs, after 1991 rebuilt 2,620 of some 4,000 destroyed villages.

I have spent the last few hours reading on Kurds, I feel sorry for them. Admittedly they were a conquered nation under the Ottoman Empire, Since World War I, Kurdistan has been divided between several states, in each of which Kurds are minorities. No wonder the oppressed Kurds have become revolutionaries.

What would one expect of a nation ousted from its fertile land? “Kurds have no friends but the mountains”. Their curse was to own the snow mountains that are the sources of the famous Tigris and Euphrates Rivers as well as numerous other smaller rivers like the Khabur, Tharthar, Ceyhan, Araxes, Kura, Sefidrud, Karkha, and Hezil. With their water, the Tigris and the Euphrates give life not only to the Mesopotamian plain and the whole of Kurdistan but also to Iraq and Syria. These rivers, which flow down from heights of three to four thousand meters above sea level, are also very significant for the production of energy.