The Aquatic Business Activities Bill has created waves in the Mauritian scene. Whilst La Ferme Marine de Mahebourg has been operating a fish Farm since 4-5 years under very stringent rules set up by the authorities, it would appear that the bill presented at the parliament is causing some war waged by Vassen Kaupaymoothoo. You may recall the blog I wrote earlier on the subject praising the initiative. You may want to refer back to the extract of the article published in Le Mauricien on the 14th July. Vassen Kaupaymoothoo, according to La Vie Catholique, is defending a civic and noble cause for the interest of the nation. The dance saga of Kalipso, which is the name of the organisation through which Vassen Kaupaymoothoo is crusading, has started. No doubt any development or change brings disturbance to the ecology. Did man displace forests to start cultivation many centuries ago? Did man removed vegetation and bushes to build roads? Does the gas produced by your car destroy the air you breathe? Will the setting up of a farm in the lagoons of Mauritius affect the ecology? The answers to all the questions are definitely affirmative. The relevant and pertinent question should be: “Against the other benefits sought by Aquatic Business, how much disturbances to the nature should be allowed?†Don’t you think that the tourism industry likewise bring in its load of pollution? What is required: is precisely to take advantage of nature without destroying it.
Building sustainable industry is the buzz word today. Non abuse of Nature is of essence. I do welcome the crusade of Vassen Kaupaymoothoo to protect nature. He might well be able to set up limits based on scientific studies which will not mar our ecology forever whilst making the most of it. Is waging against the bill the position to take? I would rather see that the ocean scholar proposing solutions and placing limits beyond which Mauritius should not go for fear of disrupting nature beyond repair. The role of Government is precisely to set up the rules.
All of us know the damage overfishing has done to our seas. Greed and abuse of nature in time always pop up. Does that mean we should then ban fishing? Should we fish just enough so that nature has the time to reproduce enough for man to consume and benefit of its gift? A mindful and just man has always a sense of balance. He balances short terms shortcomings against long term earnings and vice versa.
Quote from la Vie Catholique
Portrait Vassen Kaupaymoothoo L’homme en croisade Sorti de nulle part, comme un héros de bandes dessinées, Vassen Kaupaymoothoo livre une guerre sans merci contre les partisans de l’Aquatic Business Activities Bill. Océanologue de formation, il connaît la mer comme sa poche et ne cesse de clamer à qui veut l’entendre que la mer est du domaine public et que cette loi viendra non seulement priver la population d’un droit légitime, mais conduira à la mort de milliers de vies marines. Sa quête est apolitique, se défend-il, étant «surtout un acte civique». Chemise bleue, pantalon beige, coupe de cheveux impeccable, Vassen Kaupaymoothoo fait à la fois père de famille respectable et professionnel digne de confiance. Et son français impeccable ¬ probablement dû au fait que sa mère est française et qu’il a fait ses études en France – ne fait qu’ajouter plus de crédit au personnage. Voilà quelques semaines à peine depuis que Vassen Kaupaymoothoo est arrivé sur la scène publique et déjà sa notoriété est en pleine croissance. Dans l’affaire de l’Aquatic Business Activities Bill, il est l’homme à abattre. Car, au sein de son association Kalipso, qui a vu le jour le 4 juin dernier, l’homme milite pour que ce projet de loi ne se concrétise jamais. Rien de positif De l’Aquatic Business Activities Bill, Vassen Kaupaymoothoo n’en retient absolument rien de positif. Des malheurs liés à cette loi, il en cite à la pelle. D’abord, «dans l’aquaculture, les poissons seront nourris à la farine animale. Ils seront donc vulnérables à des maladies et on risque d’avoir des cas comme celui de la vache folle. Puis, une forte concentration de poissons résultera en une grande concentration de déjection, chose préjudiciable à l’équilibre marin. Ensuite, les prédateurs, tels que les requins, seront attirés. Puis, les odeurs. Ensuite, l’inesthétique, Enfin, le risque de voir un envahissement de poissons génétiquement modifiés dans le lagon,…».«L’aquaculture, affirme-t-ilinlassablement, est contraire au développement touristique.» Faisant fi des pressions, des propos dissuasifs, Vassen Kaupaymoothoo semble bien déterminé à mener son action à terme. L’homme ne pourra être comblé et dormir sur ses deux oreilles que si ce projet de loi finissait par être relégué aux oubliettes. En donnant vie à Kalipso, il avait d’ailleurs trois objectifs: a) Parler de ce problème au niveau national et sensibiliser le public ; b) Atteindre l’Etat ; et, c) Faire que ce projet de loi soit retiré. «J’ai atteint les deux premiers objectifs. Le public est au courant et nous avons rencontré le ministre. Le troisième reste à venir.» Accusé par certains d’être antipatriote et de vouloir faire barrière au développement du pays, suspecté par d’autres d’avoir un hidden agenda, l’océanologue essaie de ne pas en faire grand cas, mais avoue que ce sont des coups durs pour «une personne qui fait son devoir de citoyen». Un simple citoyen Vassen Kaupaymoothoo refuse qu’on parle de lui comme d’un militant, mais préfère se définir comme un simple citoyen touché par ce qui se passe. «Si je ne fais rien, j’aurai un gros problème de conscience vis-à -vis de mes enfants, de la population – car je n’aurais pas fait ce qu’il fallait, quand il le fallait. L’avenir est entre nos mains. Nous avons des responsabilités en tant que citoyens mauriciens. Personnellement, je ne pourrais pas vivre avec un cas de conscience pour n’avoir rien fait pour sauver notre patrimoine et celui de nos enfants.» Conscience citoyenne, patriotisme… ce sont quelque part ces convictions qui poussèrent Vassen Kaupaymoothoo à revenir au pays, il y a de cela une douzaine d’année. Ses études terminées (en France et au Canada) et après avoir parcouru plusieurs régions du globe (l’Europe, le pôle Nord, le Japon…) et travaillé pour diverses organisations, dont le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le jeune homme rentre à Maurice pour travailler comme consultant, à son propre compte. «Je me suis dit que le futur du pays dépendait des gens qui travailleraient ici. J’ai refusé d’être égoïste. Et comme il n’y avait pas d’océanologue dans l’île…» La détermination Si notre interlocuteur dit n’avoir jamais regretté son choix, il avoue toutefois avoir souvent eu à l’assumer. «Les gens qui vous demandent qu’est ce que vous êtes venu faire ici, le refus de reconnaître vos compétences…» Qu’à cela ne tienne. S’il y a bien un mot que Vassen Kaupaymoothoo a fait sien, c’est détermination. Détermination dans son travail à Maurice. Détermination concernant la croisade qu’il mène au sein de Kalipso. «Je suis convaincu de ce que je fais. Je souffrirai beaucoup plus si je ne pouvais pas aller jusqu’au bout. Ma conviction est totale et désintéressée. Je continuerai à me battre jusqu’à ce que ce projet de loi soit retiré.» La Vie Catholique