Entries from June 2007 ↓
June 4th, 2007 — Mauritius, Reflexion
According to the Helsinki-based World Institute for Development Economics Research (WIDER) of the United Nations University, if you own more than US$ 61000 (Rs. 183000) worth of assets, then you are in amongst the richest 10 percent of adults in the world.This study is on personal wealth & house hold wealth.
2 percent of the world richest inhabitants own half of the world’s wealth. Where is the social justice? Where is the equitable distribution of wealth?
Surprisingly, household debt is relatively unimportant in poor countries. As the authors of the study point out: ‘While many poor people in poor countries are in debt, their debts are relatively small in total. This is mainly due to the absence of financial institutions that allow households to incur large mortgage and consumer debts, as is increasingly the situation in rich countries’
Wider goes on to note that ‘many people in high-income countries have negative net worth and—somewhat paradoxically—are among the poorest people in the world in terms of household wealth.’
In his editor’s note Jean Claude de l’Estrac last Sunday mentioned the WIDER study to highlight how difficult the task of ‘democratisation de l’economie’ is hard to achieve. The question would seem to be: let us create wealth before proceeding to a more equitable distribution. “Wealth breeds wealth: poverty breeds poverty†goes the popular wisdom.
Is it possible to work on both score concurrently? The ideal would be to generate wealth whilst planting the seed to a better social justice? Some would argue that you cannot have your cake and eat it! Could we work towards growing the cake so that the slice of each one will be larger?
June 3rd, 2007 — Messe, Reflexion
Ce Dimanche l’Eglise fête la Sainte Trinité. Un peu compliqué de comprendre le mystère de la Sainte Trinité : un Dieu en 3 personnes distinctes ! J’aime l’éclairage de Sainte Thérèse sur le sujet. Elle dit que: « Moins je comprends ces choses, plus je les crois, et plus elles me donnent de dévotion. Dieu soit à jamais béni ! Amen. » Apres tout, ce que je demande c’est une foi plus grande en Dieu car bien de choses dépassent ma compréhension. Je ne suis que poussière devant immensité de Dieu et de Son amour infini. 3 pour moi c’est le chiffre de la croissance : 3 c’est magique. Vive la Trinité !
Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l’Église
Relations, n° 33 (trad. OC, Cerf 1995, p. 407)
« Reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, en adorant son unité toute puissante » (Collecte)
La vérité sur la très sainte Trinité m’avait été exposée par des
théologiens mais je ne l’avais pas comprise comme je le fais à présent, après ce que Dieu m’a montré… Ce qui me fut représenté, ce sont trois Personnes distinctes, que l’on peut considérer et entretenir séparément. Je me suis dit ensuite que le Fils seul s’est incarné, ce qui montre clairement la réalité de cette distinction. Ces Personnes se connaissent, s’aiment et communiquent entre elles. Mais si chaque Personne est distincte, comment disons-nous qu’elles n’ont toutes trois qu’une seule essence ? De fait, c’est là ce que nous croyons ; c’est une vérité absolue, pour laquelle je souffrirais mille fois la mort. Ces trois Personnes n’ont qu’un seul vouloir, un seul pouvoir, une seule souveraineté, de sorte qu’aucune d’elles ne peut rien sans les autres et qu’il n’y a qu’un seul Créateur de tout ce qui est créé. Le Fils pourrait-il créer une fourmi sans le Père ? Non, parce qu’ils n’ont qu’un même pouvoir. Il en est de même du Saint Esprit.
Ainsi, il n’y a qu’un seul Dieu tout-puissant, et les trois Personnes ne forment qu’une seule Majesté. Quelqu’un pourrait-il aimer le Père, sans aimer le Fils et l’Esprit Saint ? Non, mais celui qui se rend agréable à l’une de ces trois Personnes, se rend agréable à toutes les trois, et celui qui offense l’une d’elles offense les deux autres. Le Père peut-il exister
sans le Fils et sans l’Esprit Saint ? Non, parce qu’ils n’ont qu’une même essence, et là où se trouve une des Personnes se trouvent les deux autres, parce qu’elles ne peuvent pas se séparer.
Comment donc voyons-nous trois Personnes distinctes ? Comment le Fils s’est-il incarné, et non le Père ou l’Esprit Saint ? Je ne l’ai pas saisi ; les théologiens le savent. Ce que je sais, c’est que les trois Personnes ont concouru à cette oeuvre merveilleuse. Au reste, je ne m’arrête pas longtemps à des questions de ce genre ; mon esprit s’attache aussitôt à cette vérité que Dieu est tout-puissant, que l’ayant ainsi voulu, il l’a pu, et qu’il pourra de même tout ce qu’il voudra. Moins je comprends ces choses, plus je les crois, et plus elles me donnent de dévotion. Dieu soit à jamais béni ! Amen.
June 2nd, 2007 — Mauritius
As from this week the hunting season has started in Mauritius. Before trying out hunting, I had always disdained this activity thinking of the cruelty of killing a poor animal with a gun and more over calling this activity a sport. After two hunting trips at Bel Ombre hunting ground, I understood the purpose of this activity without which we would not have the joy of tasting venison in Mauritius. The cruelty which seemed to be connoted to this activity could be weighted against the benefits of rearing deer and the conservation of nature. Deer hunting of in essence in Mauritius is a way of preserving nature whilst providing sporting activities and some economic activities. Without being a hunter, I would miss out my delicious cholesterol free red venison if there was no more hunting!
Much light is thrown on this activity with its historic back ground in the issue of the Mauricien this week.
Il était une fois le Cervus timorensis russa…
La saison de la chasse aux cerfs s’est ouverte hier et le restera jusqu’à la fin d’août, quatre mois durant lesquels quelques amateurs pourront ainsi se livrer à leur passion. Alors que, pour la majorité des Mauriciens, ce sera l’occasion de déguster plus aisément ce gibier particulièrement apprécié, une viande ne tombant sous le coup d’aucun interdit d’ordre religieux. Histoire de l’élevage d’un animal dont l’introduction sur l’île date de plus de trois siècles et demi, à l’époque même de l’introduction de la canne à sucre.
C’est en 1639, alors que l’île était gouvernée par le Hollandais Adrian Van Der Steel, que le vaisseau Keppel, en provenance de l’île de Java, débarqua sur l’île les premiers cerfs, à Grand-Port, afin de pourvoir les colons en viande fraîche, après qu’ils eurent exterminé le Dodo. Ces premiers cerfs, de l’espèce des Cervus timorensis russa, sont aujourd’hui encore la seule espèce élevée à Maurice. Après avoir été mis en liberté dans la forêt la plus proche, ils s’adaptèrent si bien à leur nouvel environnement que, une cinquantaine d’années plus tard, le gouverneur Lamothius faisait savoir à ses supérieurs du Cap de Bonne Espérance que, le cerf étant en surabondance, à Maurice, la viande de celui-ci pourrait être conservée par salaison et expédiée en grande quantité au service de la Compagnie.
En 1710, après le départ des Hollandais, les quelques individus mis en liberté au pied de la Montagne du Lion au sud-est de l’île, proliférèrent si bien que les Français, à leur arrivée en 1722 trouvèrent des animaux très gras, principalement dans la région nord-ouest de l’île qui devait devenir Port-Louis. L’extension de la canne à sucre nécessita cependant la migration des cerfs sur les terres avoisinantes et impropres à toutes cultures. La chasse, alors sportive et récréative, était en ce temps pratiquée sans réglementation. Celle-ci devait apparaître quatre ans plus tard, en 1726, concernant notamment la diminution du nombre de chiens utilisés en battues.
En 1749 la chasse sportive est abolie, la viande de cerf devant être disponible en quantité nécessaire au ravitaillement des quelque 120 vaisseaux mouillant annuellement à Port-Louis. Le retour de la chasse récréative, en 1790, voit l’arrivée de nouvelles réglementations, concernant notamment la période durant laquelle elle est autorisée (du 15 mai au 30 août), ainsi que la délimitation des terrains de chasse de chaque propriétaire. De 1790 à 1870, les parties de chasse s’organisent de mieux en mieux. De grandes battues sont mises en place avec la participation de nombreux porteurs de fusils, rabatteurs avec leurs chiens, piqueurs-fusils et autres. Les parties de chasse, qui jusqu’alors duraient une matinée, avec déjeuner sur le mirador, se prolongèrent sur deux jours – les chasseurs couchant dans les bois -, alors qu’apparaît, par ailleurs, une exploitation plus judicieuse des forets avec notamment la création de plaines plus ouvertes.
Vers 1860, les grands propriétaires de chasse ont adjoint à leurs terres celles de la Couronne qui y sont contiguës. Sur leurs vastes domaines où ils détiennent presque tous les droits de chasse, ils mettent en place leur propre réglementation visant à la conservation et à la reproduction de leurs troupeaux : pas d’abattage de biches ou de daguets, certains allant même jusqu’à empêcher l’abattage des trois-cornichons. Sur les hauts plateaux, le développement de hardes de cerfs est à son apogée. Les véhicules circulant entre les 15e et 17e miles, sur la route de Port-Louis à Grand-Port, étaient souvent obligés de s’arrêter pour laisser passer les troupeaux…
Expropriation
Cet apogée des troupeaux cervidés va être suivi d’un déclin dû, en 1878, à la peste bovine, qui va contaminer les cerfs ; à ce fléau va s’ajouter l’expropriation des terres incultes pour le reboisement, ainsi que le morcellement et la location des grandes terres de chasses, sans discernement. Les habitants des hauts plateaux se réveillent chaque matin avec des cadavres de cerfs sur leurs pelouses… Des nouveaux clubs de chasse se forment, mais avec un abattage systématique du gibier sans stratégie de conservation. La population de cerfs, presque complètement décimée, doit sa survie à sa résistance et à son aptitude à s’adapter. À ce constat, au tournant des XIXe et XXe siècles, quelques propriétaires souhaitant développer au mieux leurs terres, importent les nouvelles espèces de pâturages que sont le raygrass et l’herbe d’argent (Ishaemum Aristatum L.) Ces propriétaires ayant à cÅ“ur le développement du cerf se regroupent le 25 mai 1921 et forment la “Société des Chasseurs”.
C’est à partir de 1950 que, quelques propriétaires, fatigués de la migration de leurs hardes de part et d’autre de leurs balisages décident de clôturer leurs terres. Ainsi paraissent les premiers élevages extensifs appelés “chassés” avec le suivi du troupeau d’une année sur l’autre, la mise en place des quotas de chasse pour la gestion du nombre et de la qualité du gibier.
Entre-temps, la Première Guerre mondiale et la crise économique de 1929, voient la mise en place d’une réglementation, en 1939, qui oblige de nombreux propriétaires à mettre de la venaison sur le marché pour l’approvisionnement, en viande fraîche, de la population.
June 1st, 2007 — Entrepreneurship, People
L’église de France célèbre Sainte Jeanne d’Arc le 30 Mai de chaque année. Qu’avons nous à apprendre un événement passé entre 1412-1431 ? J’ai eu l’occasion de voir des films sur Jeanne d’Arc et de lire les récits de sa vie.
Je vous livre aujourd’hui un texte succinct qui résume l’essentiel de son exploit et les vertus pratiquées par elle.
Les étapes de la vie de Jeanne sont connues de tous : Dom Remy, Reims, Paris, Compiègne, Rouen, autant de noms auxquels s’attache le souvenir de tel ou tel événement d’une épopée qui ne dura que deux années et s’acheva par la mort atroce d’une fille de 19 ans sur un bûcher.
Jeanne séduit par sa simplicité, la justesse de ses répliques, l’absence du souci de jouer son personnage, une énergie dans sa décision, un courage dans l’action, que tempère toujours la tendresse d’une fille de son age pour ceux qui souffrent. Elle séduit par sa recherche obstinée de la paix et son respect de l’adversaire. Mais elle s’impose surtout par sa disponibilité absolue à la volonté de Dieu. C’est pourquoi elle domine le procès de Rouen de toute la limpidité de son âme, la fermeté de sa foi, la vigueur de son attachement à l’Eglise et à ce q’elle croit.
Si seulement nous pourrions avoir des chefs d’entreprises à l’image de Jeanne ! Simple, humble, juste, energetique, decideur, courageux, determiné et tendre !